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Politique Publié le jeudi 27 mai 2010 | Fraternité Matin

Séminaires de haut niveau : Bohoun Bouabré invite à repenser les indicateurs du développement

© Fraternité Matin Par DR
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Photo d`archives. Le ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré (FPI)
Le ministre ivoirien du plan et du développement M. Paul Antoine Bohoun Bouabré, par ailleurs président des Conseils des gouverneurs de la Banque Africaine de développement a exhorté, ce 26 mai à Abidjan-Cocody les intellectuels et chercheurs africains à repenser les indicateurs du développement afin de mieux maitriser les aléas climatiques et leurs impacts sur les populations. C’était à l’occasion de la cérémonie de lancement des séminaires de haut niveau des assemblées générales de la BAD.

«Face aux changements climatiques, nous devons nous adapter. Mais, malheureusement l’adaptation n’est pas le fort de l’Afrique, par manque d’initiative et d’audace. Toutefois, il faut qu’on se donne des possibilités pour connaitre nos problèmes et ouvrir les voies pour les résoudre durablement », a indiqué M. Bohoun Bouabré, ministre ivoirien du plan et du développement, par ailleurs président des Conseils des gouverneurs de la Banque Africaine de développement à l’ouverture des travaux du séminaire de haut niveau.

Pour Bohoun Bouabré, il appartient aux chercheurs, aux intellectuels du continent de trouver les meilleurs moyens pour amener les agriculteurs à s’adapter aux variations des saisons. «Dans cette dynamique, il faut repenser les indicateurs de développement. J’invite les intellectuels africains à se mobiliser à cet effet. Car, au bout de leur engagement, se trouve l’amélioration des revenus des paysans. L’action des chercheurs et des intellectuels sur les changements climatiques permettra aux agriculteurs africains de vivre de leur activité »a souligné le président des Conseils des gouverneurs de la BAD.

Selon les experts, les implications du changement climatique sont nombreuses. Car, elles touchent tous les secteurs d’activités. Compromettant ainsi les efforts du développement économique et social de l’Afrique qui fondent les actions de la BAD.

Bien avant, M. N’Kosana Moyo, Vice président, Chef Operating Officer, qui avait à ses côtés le Pr Mthuli Neube, Economiste en chef du groupe de la BAD, a présenté la grille des séminaires prévus sur la question des changements climatiques et ses impacts sur l’agriculture africaine.

Il s’agit notamment des «Changement climatique et financement du développement », «La mesure du développement dans les économies basées sur les ressources naturelles et dans les économies rurales/informelles», «Changement climatique : les implications pour l’agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique», et «Financement de l’Adaptation au changement climatique».

Les Assemblées générales de la Bad commencent officiellement ce 27 mai en présence du chef de l’Etat ivoirien, M. Laurent Gbagbo et de plusieurs délégations de haut rang des pays membres de la BAD, ainsi de nombreuses personnalités personnalités du continent africain

Théodore Kouadio
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