ABIDJAN - Les pays africains doivent "rester vigilants" face à la crise actuelle en Europe, pour éviter que ne soit compromis le "redressement" de leurs économies, a averti jeudi Jean Ping, président de la
Commission de l'Union africaine (UA).
A l'ouverture des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan, M. Ping a confié sa "préoccupation causée par l'évolution inquiétante de la situation en Europe, suite au déséquilibre financier de la Grèce et à la fragilité d'autres pays européens".
"Nous devons rester vigilants pour veiller à ce que ces soubresauts dans les économies industrialisées n'affectent pas gravement une fois de plus nos pays, et ne compromettent le redressement que nous espérons voir se concrétiser cette année", a-t-il dit.
Il faut "imaginer des solutions adaptées à nos besoins", a-t-il ajouté, plaidant notamment pour un renforcement de l'intégration des économies africaines.
"L'économie mondiale donne des signes de redressement mais son évolution demeure incertaine", a souligné le président de la BAD, Donald Kaberuka, évoquant les "déficits records" et la "crise de la dette publique".
Il s'est toutefois réjoui que "la plupart des pays africains (aient) échappé à une longue et profonde récession", grâce à leur "capacité de résistance".
Selon un rapport publié lundi par la BAD et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la croissance en Afrique devrait rebondir en 2010, à 4,5%, après avoir été "laminée" en 2009 par la crise mondiale.
M. Kaberuka a par ailleurs jugé que l'augmentation de 200% du capital de la BAD (33 milliards USD actuellement), à l'ordre du jour de ces assemblées, serait une "mesure historique" et "une marque de confiance à une Afrique renaissante".
Commission de l'Union africaine (UA).
A l'ouverture des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan, M. Ping a confié sa "préoccupation causée par l'évolution inquiétante de la situation en Europe, suite au déséquilibre financier de la Grèce et à la fragilité d'autres pays européens".
"Nous devons rester vigilants pour veiller à ce que ces soubresauts dans les économies industrialisées n'affectent pas gravement une fois de plus nos pays, et ne compromettent le redressement que nous espérons voir se concrétiser cette année", a-t-il dit.
Il faut "imaginer des solutions adaptées à nos besoins", a-t-il ajouté, plaidant notamment pour un renforcement de l'intégration des économies africaines.
"L'économie mondiale donne des signes de redressement mais son évolution demeure incertaine", a souligné le président de la BAD, Donald Kaberuka, évoquant les "déficits records" et la "crise de la dette publique".
Il s'est toutefois réjoui que "la plupart des pays africains (aient) échappé à une longue et profonde récession", grâce à leur "capacité de résistance".
Selon un rapport publié lundi par la BAD et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la croissance en Afrique devrait rebondir en 2010, à 4,5%, après avoir été "laminée" en 2009 par la crise mondiale.
M. Kaberuka a par ailleurs jugé que l'augmentation de 200% du capital de la BAD (33 milliards USD actuellement), à l'ordre du jour de ces assemblées, serait une "mesure historique" et "une marque de confiance à une Afrique renaissante".