Le retour de la Banque Africaine de Développement (BAD) en Côte d’Ivoire n’est pas pour maintenant. Donald Kaberuka, président de cette institution, l’a clairement signifié, hier, à l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture des travaux de la 45ème Assemblée annuelle du Groupe. Ce, malgré les supplications des autorités ivoiriennes.
Les Ivoiriens devront encore patienter en ce qui concerne le retour de la Banque Africaine de Développement (BAD) dans leur capitale économique. Donald Kaberuka, président de cette institution, sur qui les autorités politiques de la Côte d’Ivoire ont fondé un grand espoir, a,à nouveau, renouvelé les conditions exigées par les gouverneurs avant tout retour. C’était hier, lors de la cérémonie d’ouverture officielle des 45ème Assemblées annuelles du Groupe de la BAD, à la salle des congrès de l’Hôtel Ivoire. Une ouverture pourtant réussie, au cours de laquelle, tous les intervenants ont loué les mérites de la Banque et égrené les défis à relever.
Le forum de retrouvailles
Outre le volet conférences et autres séminaires d’échanges qui vont meubler ces assises, l’édition 2010 des assemblées annuelles de la Banque représente, comme l’a souligné le président du conseil des gouverneurs, le Ministre d’Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré, un forum de retrouvailles. En effet, comme nous avons pu le constater et comme l’a relevé le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Konaté Sidiki, cette édition a battu le record d’affluence. « Nous avons pu enregistrer plus de 2500 participants », a-t-il dit. Ce sera donc l’occasion, pour toutes les délégations, de se retrouver et de faire des propositions pour le développement de l’Afrique.
Les attentes de l’Afrique
Le développement des infrastructures doit, selon le chef de l’Etat ivoirien, constituer la priorité de la BAD. A côté de cet aspect, le président Laurent Gbagbo a évoqué l’accès des populations africaines à l’électricité. Pour lui, 23% de cette population est concernée par cette situation. C’est pourquoi, il a demandé à ce qu’on garantisse l’électricité dans les Etats africains. Le problème de l’eau potable n’a pas échappé au chef de l’Etat ivoirien. « Dans 50 ans, l’eau potable sera rare et aussi chère que les produits pétroliers » a prophétisé M. Gbagbo Laurent.
Kaberuka brise un rêve
Si le retour de la Banque Africaine de Développement à Abidjan, siège social initial de l’institution constitue une priorité pour toute la Côte d’Ivoire, le président Donald Kaberuka semble ne pas en faire une affaire d’Etat. En effet, pendant que les Ivoiriens, avec à leur tête le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, se sont focalisés sur un retour immédiat, les choses ne sont pas vues dans ce sens par les responsables de la Banque. Donald Kaberuka est revenu sur la situation sécuritaire du pays. Une situation qui a été balayée du revers de la main par le N°1 ivoirien. Pour lui, « le temps est venu pour que la BAD revienne à la maison », a-t-il tranché. En outre, il a dit ne pas vouloir créer la polémique ni revenir sur les raisons de la lenteur de ce retour. Sera-t-il entendu ? Wait and see, comme le disent les anglais.
Jules César
cesaryao32@yahoo.fr
Les Ivoiriens devront encore patienter en ce qui concerne le retour de la Banque Africaine de Développement (BAD) dans leur capitale économique. Donald Kaberuka, président de cette institution, sur qui les autorités politiques de la Côte d’Ivoire ont fondé un grand espoir, a,à nouveau, renouvelé les conditions exigées par les gouverneurs avant tout retour. C’était hier, lors de la cérémonie d’ouverture officielle des 45ème Assemblées annuelles du Groupe de la BAD, à la salle des congrès de l’Hôtel Ivoire. Une ouverture pourtant réussie, au cours de laquelle, tous les intervenants ont loué les mérites de la Banque et égrené les défis à relever.
Le forum de retrouvailles
Outre le volet conférences et autres séminaires d’échanges qui vont meubler ces assises, l’édition 2010 des assemblées annuelles de la Banque représente, comme l’a souligné le président du conseil des gouverneurs, le Ministre d’Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré, un forum de retrouvailles. En effet, comme nous avons pu le constater et comme l’a relevé le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Konaté Sidiki, cette édition a battu le record d’affluence. « Nous avons pu enregistrer plus de 2500 participants », a-t-il dit. Ce sera donc l’occasion, pour toutes les délégations, de se retrouver et de faire des propositions pour le développement de l’Afrique.
Les attentes de l’Afrique
Le développement des infrastructures doit, selon le chef de l’Etat ivoirien, constituer la priorité de la BAD. A côté de cet aspect, le président Laurent Gbagbo a évoqué l’accès des populations africaines à l’électricité. Pour lui, 23% de cette population est concernée par cette situation. C’est pourquoi, il a demandé à ce qu’on garantisse l’électricité dans les Etats africains. Le problème de l’eau potable n’a pas échappé au chef de l’Etat ivoirien. « Dans 50 ans, l’eau potable sera rare et aussi chère que les produits pétroliers » a prophétisé M. Gbagbo Laurent.
Kaberuka brise un rêve
Si le retour de la Banque Africaine de Développement à Abidjan, siège social initial de l’institution constitue une priorité pour toute la Côte d’Ivoire, le président Donald Kaberuka semble ne pas en faire une affaire d’Etat. En effet, pendant que les Ivoiriens, avec à leur tête le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, se sont focalisés sur un retour immédiat, les choses ne sont pas vues dans ce sens par les responsables de la Banque. Donald Kaberuka est revenu sur la situation sécuritaire du pays. Une situation qui a été balayée du revers de la main par le N°1 ivoirien. Pour lui, « le temps est venu pour que la BAD revienne à la maison », a-t-il tranché. En outre, il a dit ne pas vouloir créer la polémique ni revenir sur les raisons de la lenteur de ce retour. Sera-t-il entendu ? Wait and see, comme le disent les anglais.
Jules César
cesaryao32@yahoo.fr