Le président Laurent Gbagbo était à l’ouverture officielle des 45èmes assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, hier, à Cocody.
Après l’annulation de la marche du Rhdp et l’embellissement d’Abidjan, la Côte d’Ivoire poursuit le lobbying pour le retour du siège de la Banque africaine de développement (Bad) sur son territoire. Le président de la République, Laurent Gbagbo, a exprimé ce désir de vive voix, hier. « C’est le temps pour la Bad de retourner au pays ». Il a prononcé ces propos à l’occasion de la cérémonie d’ouverture officielle des 45èmes assemblées annuelles de l’institution à Abidjan-Cocody et en présence des présidents Amadou Toumani Touré du Mali, Yayi Boni du Bénin et Faure Gnassingbé du Togo. Pour Laurent Gbagbo, c’est la volonté de l’ensemble des Ivoiriens de voir la Bad revenir dans leur pays. Le président de la République motive cette volonté par le réveil du pays. « La Bad aura toujours le soutien de la Côte d’Ivoire. Notre pays est un petit pays. Un pays sous-développé. Mais un pays riche de ses potentialités économiques. Et surtout de l’engagement de ses habitants à œuvrer pour son développement. L’unanimité qui s’est dégagée chez la classe politique autour de ces assemblées est un signal. Faites-nous confiance. La Côte d’Ivoire n’a pas sombré. Elle garde tous ses atouts pour rebondir ». En plus de ce plaidoyer, le premier magistrat ivoirien a rappelé le paradoxe du retard des pays africains. « Nous avons l’eau, le vent, le soleil, l’uranium, etc. Et pourtant, c’est notre continent qui a le plus de problèmes d’électricité. Nous ne tirons pas assez de nos ressources naturelles », regrette-t-il. Le président du groupe de la Bad, le Rwandais Donald Kaberuka a, quant à lui, insisté sur les crises économiques. Il rappelle que, les économies africaines ont été confrontées, ces deux dernières années, à trois crises ‘’éprouvantes’’ qui se sont succédé rapidement. A savoir, la flambée des prix des denrées alimentaires, la crise pétrolière et l’impact des turbulences financières. Pour Donald Kaberuka, ces crises ont provoqué des dégâts économiques, interrompant momentanément la croissance. En particulier, pour les pays à revenus intermédiaires, les pays riches en ressources naturelles et les pays aux économies déjà vulnérables. Mais il reste optimiste quant aux perspectives. Les perspectives pour 2010 et au delà se sont nettement améliorées. Le taux de croissance économique sera de l’ordre de 5,5 % en 2010 et progressera peut-être de 1 % de plus en 2011.
Nesmon De Laure
Après l’annulation de la marche du Rhdp et l’embellissement d’Abidjan, la Côte d’Ivoire poursuit le lobbying pour le retour du siège de la Banque africaine de développement (Bad) sur son territoire. Le président de la République, Laurent Gbagbo, a exprimé ce désir de vive voix, hier. « C’est le temps pour la Bad de retourner au pays ». Il a prononcé ces propos à l’occasion de la cérémonie d’ouverture officielle des 45èmes assemblées annuelles de l’institution à Abidjan-Cocody et en présence des présidents Amadou Toumani Touré du Mali, Yayi Boni du Bénin et Faure Gnassingbé du Togo. Pour Laurent Gbagbo, c’est la volonté de l’ensemble des Ivoiriens de voir la Bad revenir dans leur pays. Le président de la République motive cette volonté par le réveil du pays. « La Bad aura toujours le soutien de la Côte d’Ivoire. Notre pays est un petit pays. Un pays sous-développé. Mais un pays riche de ses potentialités économiques. Et surtout de l’engagement de ses habitants à œuvrer pour son développement. L’unanimité qui s’est dégagée chez la classe politique autour de ces assemblées est un signal. Faites-nous confiance. La Côte d’Ivoire n’a pas sombré. Elle garde tous ses atouts pour rebondir ». En plus de ce plaidoyer, le premier magistrat ivoirien a rappelé le paradoxe du retard des pays africains. « Nous avons l’eau, le vent, le soleil, l’uranium, etc. Et pourtant, c’est notre continent qui a le plus de problèmes d’électricité. Nous ne tirons pas assez de nos ressources naturelles », regrette-t-il. Le président du groupe de la Bad, le Rwandais Donald Kaberuka a, quant à lui, insisté sur les crises économiques. Il rappelle que, les économies africaines ont été confrontées, ces deux dernières années, à trois crises ‘’éprouvantes’’ qui se sont succédé rapidement. A savoir, la flambée des prix des denrées alimentaires, la crise pétrolière et l’impact des turbulences financières. Pour Donald Kaberuka, ces crises ont provoqué des dégâts économiques, interrompant momentanément la croissance. En particulier, pour les pays à revenus intermédiaires, les pays riches en ressources naturelles et les pays aux économies déjà vulnérables. Mais il reste optimiste quant aux perspectives. Les perspectives pour 2010 et au delà se sont nettement améliorées. Le taux de croissance économique sera de l’ordre de 5,5 % en 2010 et progressera peut-être de 1 % de plus en 2011.
Nesmon De Laure