SEM Yoshifumi Okamura, Pascal Affi N’Guessan, Pr Henriette Dagri Diabaté, Daniel Kablan Duncan, Imam Idriss Koudouss, Ediémou Blin Jacob, Monseigneur Kutwan, Archevêque d’Abidjan ; Kanon Luc, président de l’église Céleste et Raymond Claude Akaffou, vice-président de l’église méthodiste Unie, ont donné leurs avis sur l’événement.
1- SEM Yoshifumi Okamura, Ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire : « Ces assises vont accélérer le retour de la BAD à Abidjan »
«Le Japon, bien que n’étant pas un pays du continent africain, a la volonté d’assister et de booster le développement de l’Afrique à travers la BAD. Dans cette dynamique, nous sommes aujourd’hui le troisième pays contributeur de la BAD. Notre contribution est dans l’ordre de 5,5 % des capitaux. Ce qui nous propulse au troisième rang de pays contributeur derrière les Etats-Unis qui occupe le deuxième rang avec 6%. L’organisation de la 45ème assemblée annuelle de la BAD permettra à mon sens le retour définitif du siège à Abidjan. C’est le souhait de tout le monde. La Côte d’Ivoire est un grand pays du continent africain. C’est le pays d’axe de l’Afrique de l’Ouest. Les infrastructures sont bien en place dans ce pays et il y a diverses opportunités économiques. Mais malheureusement, cette crise a contraint la BAD à se réfugier à Tunis. J’espère qu’avec les nombreux acquis du processus de paix, la crise va prendre fin rapidement avec des élections inclusives et transparentes. Et qu’ainsi, la BAD reviendra rapidement. L’organisation de ces assises à Abidjan va accélérer le processus du retour définitif à Abidjan qui peut aller très vite si le processus de paix ne périclite pas».
2- Pascal Affi N’Guessan, Président du FPI :«Les acteurs politiques ont fait preuve de sens de responsabilité»
«C’est un sentiment de soulagement. La tenue de ces assises signifie que les autorités ivoiriennes ont su réunir les conditions du point de vue de la sécurité et de la logistique pour convaincre les responsables de la banque. Cela signifie aussi que les acteurs politiques ivoiriens dans leur ensemble ont su créer les conditions, ont su faire preuve de sens de responsabilité. Et je veux évoquer à ce niveau les menaces de manifestation de rue qui avaient été proférées à quelques jours des assises. Ces manifestations ont été suspendues grâce à la concertation, au dialogue politique interne entre le RHDP et le président de la République SEM Laurent Gbagbo. Il y a l’espoir que dans certaines circonstances, les leaders des partis politiques fassent un effort sur eux, s’élèvent au dessus des intérêts partisans pour privilégier l’intérêt national. Et cela est pour moi un élément important à souligner».
3- Raymond Claude Akaffou, vice président de l’église méthodiste Unie :«Nous prions pour que tous ceux qui sont partis reviennent »
«Ce jour est pour moi le signe d’une lueur d’espoir de la paix qui s’installe. La BAD s’était délocalisée et aujourd’hui, cette institution financière vient de poser un pas ferme pour son retour à Abidjan. Ces assises en terre ivoirienne augurent de lendemains meilleurs. Nous prions Dieu pour que toutes les institutions qui avaient délocalisées, en l’occurrence la BAD reviennent rapidement et définitivement. Nous allons intensifier les prières pour que le Seigneur seul qui apporte la paix, consolide le processus de sortie de crise pour déboucher sur des élections paisibles et propres. Afin que tous les partenaires qui sont partis, reviennent.
4- Daniel Kablan Duncan : Membre du bureau politique du PDCI : « L’ensemble des acteurs politiques ont travaillé pour qu’Abidjan abrite ces assises »
«C’est un sentiment de joie que la BAD puisse tenir ces assemblées annuelles ici à Abidjan où se trouve son siège. Nous sommes heureux que l’ensemble des acteurs politiques aient travaillé pour qu’Abidjan abrite ces assises qui sont un ballon d’essai pour le retour de l’institution dans notre pays. Le retour de la BAD à son siège ici à Abidjan, en terre ivoirienne, est un dossier de toute la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas le dossier d’un parti politique. D’ailleurs, il faut que les formations politiques de toutes les obédiences travaillent ensemble pour que la sérénité revienne rapidement, pour que la BAD revienne définitivement ici. Il nous faut donc ensemble remplir les conditions posées par l’institution. A savoir la sécurité, et l’organisation d’élections transparentes. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a besoin de financement pour sa reconstruction. La BAD avait déjà financé la réhabilitation de quelques infrastructures. Il faut faire en sorte qu’elle revienne en force pour permettre au pays de repartir vite et réamorcer sa croissance pour atteindre, pourquoi pas, une croissance à double chiffre».
5- Imam Idriss Koudouss, président du Conseil National Islamique (CNI) : «C’est le signe de l’appui de toute l’Afrique à la sortie de crise en Côte d’Ivoire »
«Nous sommes heureux ce jour de voir la BAD tenir sa 45ème assemblée ici à Abidjan. La crise a fait que le siège de l’institution a été transféré momentanément à Tunis. Et depuis lors, nous adressons les prières à Dieu pour que notre pays sorte le plus rapidement possible de la crise pour que la banque revienne durablement. Le processus du retour du siège doit intervenir dans un contexte apaisé en Côte d’Ivoire. Nos leaders et acteurs politiques doivent comprendre que le fait qu’Abidjan abrite ces assises est le signe de l’appui de toute l’Afrique à la sortie de crise en Côte d’Ivoire. Il leur faut travailler ensemble à consolider la paix, à œuvrer pour des élections rapides et apaisées. Tout mon vœu est qu’au terme de ces travaux, le processus de paix soit accéléré pour déboucher sur des élections pacifiques, fraternelles et exemplaires à l’échelle continentale».
6- Ediémou Blin Jacob : Président du forum des confessions religieuses : «Je souhaite que le retour du siège à Abidjan ne soit pas lié aux élections »
«Aujourd’hui est un jour mémorable pour les Ivoiriens. C’est le jour de départ de la réparation de ce que je considère comme une injustice. A savoir le départ de la BAD de son siège pour raison de crise. C’est vrai que des convulsions politico-armées ont gagné la Côte d’ivoire dès 2002. Mais la BAD ne devrait pas bouger. La communauté internationale devrait nous aider à maintenir le siège de l’institution ici et non à délocaliser même si cela intervient de manière temporaire. Normalement, le siège ne devrait pas être délocalisé. Je me réjouis de la tenue des assises ici mais je souhaite que les responsables de la banque n’impute pas le retour du siège à Abidjan à la fin des élections en Côte d’Ivoire. Les élections sont l’aboutissement d’un processus. Moi j’estime que le retour de la BAD avant même les élections va plutôt booster le processus électoral. Cela va précipiter les élections. Je souhaite donc que le retour du siège à Abidjan ne soit pas lié aux élections».
7- Monseigneur Kutwan, Archevêque d’Abidjan : «Dieu a restauré la Côte d’Ivoire »
«Mon sentiment, c’est des mots d’actions de grâce, de remerciement au Seigneur parce que la Côte d’Ivoire a été un moment désertée, fuie par tout le monde. Notre pays avait été déclaré dangereux, non fréquentable. Mais le Seigneur nous a inondés de sa grâce jusqu’à ce que la paix commence à s’installer. Le Seigneur a restauré la Côte d’Ivoire. Nous prions Dieu pour que la paix enclenchée ne s’arrête en cours de chemin. Mais qu’elle poursuive sa marche. Et aussi que la BAD qui vient faire un test d’essai puisse revenir définitivement».
8- Kanon Luc, président de l’Eglise du Christianisme Céleste : «La Côte d’ivoire est en train de retrouver sa place de nation forte»
Ce jour est la concrétisation de nos prières. Nous avons prié Dieu afin qu’il rétablisse la Côte d’Ivoire. À travers cette assise de la BAD en terre ivoirienne que beaucoup de partenaires ont désertée dès l’avènement de la crise armée, nous pensons que Dieu est véritablement avec nous. Dieu a sa main sur la Côte d’Ivoire et aura toujours sa main sur ce pays. La crise est en train de prendre fin et le pays est en train de retrouver sa place dans le concert des nations fortes à l’échelle continentale et même mondiale. La Côte d’Ivoire est en train de retrouver sa place de nation forte et j’en suis fier.
9- Pr Henriette Dagri Diabaté : Secrétaire général du RDR : « la BAD a sa part à jouer dans la paix et la prospérité de la Côte d’Ivoire »
«Nous sommes heureux que par la sagesse du RHDP, il n’y ait pas eu de troubles dans le pays à quelques jours des assises de la BAD. Les présidents du PDCI et du RDR en suspendant les manifestations des jeunes ont été incompris de certains compatriotes. Mais en agissant ainsi, ils ont privilégié l’intérêt national. Le président du RDR le Dr Alassane Ouattara qui, lui-même, est très instruit des questions économiques, a eu la sagesse de faire en sorte que la BAD tienne ses assises ici à Abidjan. Maintenant que ces assises se tiennent et que tout se passe bien, il faut que nous envisagions ce qui est important pour la Côte d’Ivoire. A savoir le développement socio économique du pays. A ce niveau, il faut que la BAD revienne car cette institution a sa part à jouer dans le retour de la paix et de la prospérité en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi le RDR réclame rapidement des élections pour que tous les leviers du développement se mettent en marche, pour que celui à qui les ivoiriens vont confier, dans les urnes, la destinée de leur pays, en l’occurrence le Dr Alassane Ouattara, vienne exécuter son programme de rédemption de la Côte d’Ivoire avec l’appui des partenaires au développement dont la BAD».
Propos recueillis par M Tié Traoré
1- SEM Yoshifumi Okamura, Ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire : « Ces assises vont accélérer le retour de la BAD à Abidjan »
«Le Japon, bien que n’étant pas un pays du continent africain, a la volonté d’assister et de booster le développement de l’Afrique à travers la BAD. Dans cette dynamique, nous sommes aujourd’hui le troisième pays contributeur de la BAD. Notre contribution est dans l’ordre de 5,5 % des capitaux. Ce qui nous propulse au troisième rang de pays contributeur derrière les Etats-Unis qui occupe le deuxième rang avec 6%. L’organisation de la 45ème assemblée annuelle de la BAD permettra à mon sens le retour définitif du siège à Abidjan. C’est le souhait de tout le monde. La Côte d’Ivoire est un grand pays du continent africain. C’est le pays d’axe de l’Afrique de l’Ouest. Les infrastructures sont bien en place dans ce pays et il y a diverses opportunités économiques. Mais malheureusement, cette crise a contraint la BAD à se réfugier à Tunis. J’espère qu’avec les nombreux acquis du processus de paix, la crise va prendre fin rapidement avec des élections inclusives et transparentes. Et qu’ainsi, la BAD reviendra rapidement. L’organisation de ces assises à Abidjan va accélérer le processus du retour définitif à Abidjan qui peut aller très vite si le processus de paix ne périclite pas».
2- Pascal Affi N’Guessan, Président du FPI :«Les acteurs politiques ont fait preuve de sens de responsabilité»
«C’est un sentiment de soulagement. La tenue de ces assises signifie que les autorités ivoiriennes ont su réunir les conditions du point de vue de la sécurité et de la logistique pour convaincre les responsables de la banque. Cela signifie aussi que les acteurs politiques ivoiriens dans leur ensemble ont su créer les conditions, ont su faire preuve de sens de responsabilité. Et je veux évoquer à ce niveau les menaces de manifestation de rue qui avaient été proférées à quelques jours des assises. Ces manifestations ont été suspendues grâce à la concertation, au dialogue politique interne entre le RHDP et le président de la République SEM Laurent Gbagbo. Il y a l’espoir que dans certaines circonstances, les leaders des partis politiques fassent un effort sur eux, s’élèvent au dessus des intérêts partisans pour privilégier l’intérêt national. Et cela est pour moi un élément important à souligner».
3- Raymond Claude Akaffou, vice président de l’église méthodiste Unie :«Nous prions pour que tous ceux qui sont partis reviennent »
«Ce jour est pour moi le signe d’une lueur d’espoir de la paix qui s’installe. La BAD s’était délocalisée et aujourd’hui, cette institution financière vient de poser un pas ferme pour son retour à Abidjan. Ces assises en terre ivoirienne augurent de lendemains meilleurs. Nous prions Dieu pour que toutes les institutions qui avaient délocalisées, en l’occurrence la BAD reviennent rapidement et définitivement. Nous allons intensifier les prières pour que le Seigneur seul qui apporte la paix, consolide le processus de sortie de crise pour déboucher sur des élections paisibles et propres. Afin que tous les partenaires qui sont partis, reviennent.
4- Daniel Kablan Duncan : Membre du bureau politique du PDCI : « L’ensemble des acteurs politiques ont travaillé pour qu’Abidjan abrite ces assises »
«C’est un sentiment de joie que la BAD puisse tenir ces assemblées annuelles ici à Abidjan où se trouve son siège. Nous sommes heureux que l’ensemble des acteurs politiques aient travaillé pour qu’Abidjan abrite ces assises qui sont un ballon d’essai pour le retour de l’institution dans notre pays. Le retour de la BAD à son siège ici à Abidjan, en terre ivoirienne, est un dossier de toute la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas le dossier d’un parti politique. D’ailleurs, il faut que les formations politiques de toutes les obédiences travaillent ensemble pour que la sérénité revienne rapidement, pour que la BAD revienne définitivement ici. Il nous faut donc ensemble remplir les conditions posées par l’institution. A savoir la sécurité, et l’organisation d’élections transparentes. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a besoin de financement pour sa reconstruction. La BAD avait déjà financé la réhabilitation de quelques infrastructures. Il faut faire en sorte qu’elle revienne en force pour permettre au pays de repartir vite et réamorcer sa croissance pour atteindre, pourquoi pas, une croissance à double chiffre».
5- Imam Idriss Koudouss, président du Conseil National Islamique (CNI) : «C’est le signe de l’appui de toute l’Afrique à la sortie de crise en Côte d’Ivoire »
«Nous sommes heureux ce jour de voir la BAD tenir sa 45ème assemblée ici à Abidjan. La crise a fait que le siège de l’institution a été transféré momentanément à Tunis. Et depuis lors, nous adressons les prières à Dieu pour que notre pays sorte le plus rapidement possible de la crise pour que la banque revienne durablement. Le processus du retour du siège doit intervenir dans un contexte apaisé en Côte d’Ivoire. Nos leaders et acteurs politiques doivent comprendre que le fait qu’Abidjan abrite ces assises est le signe de l’appui de toute l’Afrique à la sortie de crise en Côte d’Ivoire. Il leur faut travailler ensemble à consolider la paix, à œuvrer pour des élections rapides et apaisées. Tout mon vœu est qu’au terme de ces travaux, le processus de paix soit accéléré pour déboucher sur des élections pacifiques, fraternelles et exemplaires à l’échelle continentale».
6- Ediémou Blin Jacob : Président du forum des confessions religieuses : «Je souhaite que le retour du siège à Abidjan ne soit pas lié aux élections »
«Aujourd’hui est un jour mémorable pour les Ivoiriens. C’est le jour de départ de la réparation de ce que je considère comme une injustice. A savoir le départ de la BAD de son siège pour raison de crise. C’est vrai que des convulsions politico-armées ont gagné la Côte d’ivoire dès 2002. Mais la BAD ne devrait pas bouger. La communauté internationale devrait nous aider à maintenir le siège de l’institution ici et non à délocaliser même si cela intervient de manière temporaire. Normalement, le siège ne devrait pas être délocalisé. Je me réjouis de la tenue des assises ici mais je souhaite que les responsables de la banque n’impute pas le retour du siège à Abidjan à la fin des élections en Côte d’Ivoire. Les élections sont l’aboutissement d’un processus. Moi j’estime que le retour de la BAD avant même les élections va plutôt booster le processus électoral. Cela va précipiter les élections. Je souhaite donc que le retour du siège à Abidjan ne soit pas lié aux élections».
7- Monseigneur Kutwan, Archevêque d’Abidjan : «Dieu a restauré la Côte d’Ivoire »
«Mon sentiment, c’est des mots d’actions de grâce, de remerciement au Seigneur parce que la Côte d’Ivoire a été un moment désertée, fuie par tout le monde. Notre pays avait été déclaré dangereux, non fréquentable. Mais le Seigneur nous a inondés de sa grâce jusqu’à ce que la paix commence à s’installer. Le Seigneur a restauré la Côte d’Ivoire. Nous prions Dieu pour que la paix enclenchée ne s’arrête en cours de chemin. Mais qu’elle poursuive sa marche. Et aussi que la BAD qui vient faire un test d’essai puisse revenir définitivement».
8- Kanon Luc, président de l’Eglise du Christianisme Céleste : «La Côte d’ivoire est en train de retrouver sa place de nation forte»
Ce jour est la concrétisation de nos prières. Nous avons prié Dieu afin qu’il rétablisse la Côte d’Ivoire. À travers cette assise de la BAD en terre ivoirienne que beaucoup de partenaires ont désertée dès l’avènement de la crise armée, nous pensons que Dieu est véritablement avec nous. Dieu a sa main sur la Côte d’Ivoire et aura toujours sa main sur ce pays. La crise est en train de prendre fin et le pays est en train de retrouver sa place dans le concert des nations fortes à l’échelle continentale et même mondiale. La Côte d’Ivoire est en train de retrouver sa place de nation forte et j’en suis fier.
9- Pr Henriette Dagri Diabaté : Secrétaire général du RDR : « la BAD a sa part à jouer dans la paix et la prospérité de la Côte d’Ivoire »
«Nous sommes heureux que par la sagesse du RHDP, il n’y ait pas eu de troubles dans le pays à quelques jours des assises de la BAD. Les présidents du PDCI et du RDR en suspendant les manifestations des jeunes ont été incompris de certains compatriotes. Mais en agissant ainsi, ils ont privilégié l’intérêt national. Le président du RDR le Dr Alassane Ouattara qui, lui-même, est très instruit des questions économiques, a eu la sagesse de faire en sorte que la BAD tienne ses assises ici à Abidjan. Maintenant que ces assises se tiennent et que tout se passe bien, il faut que nous envisagions ce qui est important pour la Côte d’Ivoire. A savoir le développement socio économique du pays. A ce niveau, il faut que la BAD revienne car cette institution a sa part à jouer dans le retour de la paix et de la prospérité en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi le RDR réclame rapidement des élections pour que tous les leviers du développement se mettent en marche, pour que celui à qui les ivoiriens vont confier, dans les urnes, la destinée de leur pays, en l’occurrence le Dr Alassane Ouattara, vienne exécuter son programme de rédemption de la Côte d’Ivoire avec l’appui des partenaires au développement dont la BAD».
Propos recueillis par M Tié Traoré
