La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé vendredi sa décision de tripler son capital, porté à quelque 100 milliards de dollars US (81 milliards EUR), à la clôture de ses assemblées annuelles à Abidjan.
Lors de la cérémonie, le président du conseil des gouverneurs de la BAD, le ministre ivoirien du Plan Paul-Antoine Bohoun Bouabré, a vu une "décision importante" dans ce triplement du capital, initialement de 33 milliards USD.
"Nous décidons de donner les moyens à la banque de réaliser ses missions historiques", a-t-il affirmé.
Les pays africains sont "face à (leurs) responsabilités, il faudra que chacun et tous nous puissions tenir notre rang", a-t-il dit.
Selon le vice-président de la BAD Thierry de Longuemar, sur les quelque 66 milliards USD d'augmentation, quatre milliards sont "effectivement payés par les Etats actionnaires", le reste étant un engagement "en cas de besoin".
Jeudi, le Rwandais Donald Kaberuka, seul candidat, avait été reconduit à la présidence de la BAD pour un second mandat de cinq ans.
L'augmentation des ressources du Fonds africain de développement (FAD), actuellement de quelque 9 milliards de dollars US (environ 7 milliards EUR) pour cette branche de la BAD qui s'occupe des pays africains les plus pauvres, a également été au menu des assises.
Les discussions doivent se poursuivre dans les prochains mois sur ce sujet, ont indiqué des sources proches du dossier, soulignant l'impact des turbulences actuelles des économies européennes, importantes contributrices au Fonds.
Ces 45e assemblées de la BAD ont aussi été l'occasion de retrouvailles entre la Côte d'Ivoire et la banque, qui début 2003 a provisoirement délocalisé son siège d'Abidjan à Tunis.
Malgré les exhortations du président ivoirien Laurent Gbagbo, l'institution a rappelé qu'un retour reste conditionné au règlement de la crise politico-militaire née du putsch manqué de septembre 2002.
ck-tmo/dch
Lors de la cérémonie, le président du conseil des gouverneurs de la BAD, le ministre ivoirien du Plan Paul-Antoine Bohoun Bouabré, a vu une "décision importante" dans ce triplement du capital, initialement de 33 milliards USD.
"Nous décidons de donner les moyens à la banque de réaliser ses missions historiques", a-t-il affirmé.
Les pays africains sont "face à (leurs) responsabilités, il faudra que chacun et tous nous puissions tenir notre rang", a-t-il dit.
Selon le vice-président de la BAD Thierry de Longuemar, sur les quelque 66 milliards USD d'augmentation, quatre milliards sont "effectivement payés par les Etats actionnaires", le reste étant un engagement "en cas de besoin".
Jeudi, le Rwandais Donald Kaberuka, seul candidat, avait été reconduit à la présidence de la BAD pour un second mandat de cinq ans.
L'augmentation des ressources du Fonds africain de développement (FAD), actuellement de quelque 9 milliards de dollars US (environ 7 milliards EUR) pour cette branche de la BAD qui s'occupe des pays africains les plus pauvres, a également été au menu des assises.
Les discussions doivent se poursuivre dans les prochains mois sur ce sujet, ont indiqué des sources proches du dossier, soulignant l'impact des turbulences actuelles des économies européennes, importantes contributrices au Fonds.
Ces 45e assemblées de la BAD ont aussi été l'occasion de retrouvailles entre la Côte d'Ivoire et la banque, qui début 2003 a provisoirement délocalisé son siège d'Abidjan à Tunis.
Malgré les exhortations du président ivoirien Laurent Gbagbo, l'institution a rappelé qu'un retour reste conditionné au règlement de la crise politico-militaire née du putsch manqué de septembre 2002.
ck-tmo/dch