Amnesty International Côte d’Ivoire est en campagne pour la promotion des Doits Economiques et Sociaux Culturels (DESC). Une campagne qui rentre dans le cadre de son projet Education aux droits humains en Afrique. Les premiers bénéficiaires de ce projet sont les journalistes. Samedi dernier, ils ont été formés par la section ivoirienne de cette ONG internationale sur l’importance de ces droits. Notamment, le droit à la santé, à une éducation de base, à un logement décent et à une nourriture suffisante. A partir des médias, Amnesty International Côte d’Ivoire, a indiqué, son coordinateur, M Yao Benoît Comoé, entend toucher un grand nombre de public possible. « Ce projet vise un changement social. Les communautés doivent être à même d’identifier leurs droits et y faire face », a expliqué M. Yao. A sa suite, M. Gbané Bakary, membre de l’organisation, a instruit les journalistes sur le droit à la santé et à l’éducation. De son exposé, il ressort que ces deux droits sont fondamentaux pour tout être humain. C’est pourquoi, ils figurent dans de nombreux textes et conventions internationaux. L’éducation dans un pays, a-t-il insisté, doit être non seulement accessible, mais également adaptable, à disposition et acceptable. Il en est de même pour la santé. Les soins, a-t-il poursuivi, doivent être de qualité et les infrastructures disponibles. Intervenant sur les sous-thèmes « droit à une nourriture suffisante et à un logement décent », Guigui Veto a lui aussi expliqué l’importance de ces droits pour le bien-être des citoyens. A la fin de leurs exposés, les spécialistes, ont souhaité que les journalistes soient les défenseurs de ces droits.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna
