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Société Publié le samedi 29 mai 2010 | Nord-Sud

Fête des mères : Des politiques et religieux parlent de leurs mamans

Malgré les meetings et les combats qui meublent leurs journées, les leaders politiques fêtent aussi leurs mères. Certains ont encore leur mère en vie, d’autres sont orphelins. Tous souhaitent une bonne fête des mères à toutes les mamans de Côte d’Ivoire.

Djédjé Mady (SG du Pdci): «Il est normal que les femmes soient célébrées»

On souhaite une bonne fête à toutes les mères. On leur dit merci pour tout. Chacun de nous est né d’une mère, il est normal qu’elle soit célébrée. Malheureusement, ma mère est décédée. Elle n’est pas là pour que je lui dise bonne fête. Je ne veux pas partager le souvenir que j’ai d’elle avec quelqu’un. C’est ma vie privée et je ne compte pas l’étaler.

Jacqueline Oble (Candidate indépendante à l’élection présidentielle) : « Je suis arrivée là grâce à ma mère»

On dit bonne fête à toutes les mamans. A celles qui sont effectivement des mères, c’est-à-dire, celles qui ont engendré ou celles qui s’occupent des enfants d’autres personnes. Nous souhaitons qu’on puisse sortir rapidement de cette crise pour qu’elles puissent s’occuper de leurs enfants. Mon staff et moi organisons un déjeuner à l’honneur des femmes de notre parti, des épouses des collaborateurs et des femmes de différentes communes qui viendront nous soutenir. Nous allons nous retrouver pour partager un repas. Ma mère, malheureusement, n’est plus de ce monde, il y a quelque temps. Je garde surtout un bon souvenir d’elle. Si je suis arrivée à ce niveau aujourd’hui, c’est grâce à son aide. Vous savez, quand on est épouse et mère et qu’on doit préparer une carrière universitaire, c’est toujours pas facile. Heureusement qu’elle était-là pour me soutenir. Lorsque j’avais des difficultés avec les servantes, j’allais la chercher et elle venait m’aider. Je vous avoue qu’aujourd’hui je pense beaucoup à elle. J’essaie de jouer ce rôle avec mes filles, mais je vous assure que je n’y arrive pas. Je n’ai pas la disponibilité de ma mère.

Adama Dahico, candidat indépendant à l’élection présidentielle : «Je fête avec les mères d’Abobo-Belleville»

Je rends hommage à toutes les femmes. C’est grâce à elles que nous sommes sur terre. Nous leur devons tout. Il n’y a pas un cadeau qui peut remplacer le cadeau qu’elles nous ont donné. C’est-à-dire, nous porter pendant neuf mois et de nous donner vie. On leur rend la monnaie en leur donnant tout ce que nous avons de cher. En tant qu’homme politique, je suis le seul qui propose à la femme, un poste de Premier ministre. Dans mon programme de gouvernement, je suis le seul candidat qui envisage de donner 10 portefeuilles ministériels aux femmes sur les 25 qui vont composer le gouvernement. Je le fais, parce que je connais l’importance de la femme. Il faut mettre la femme au cœur du développement. Dimanche, je reçois toutes les femmes de mon quartier et de mon parti à Abobo-Belleville à partir de 14 heures pour leur rendre hommage. Je serai le plus gros bébé ce jour-là. Je vais faire une grande surprise à ma mère.

Mabri Toikeusse, président de l’Udpci : «J’offre un Coran à ma mère»

L’éducation part de la mère. C’est elle qui, dès les premiers instants de la vie, indique les repères à l’enfant qui sera plus tard un homme ou une femme. C’est elle qui lui inculte la droiture, l’honnêteté et l’amour des autres. Aujourd’hui où nous célébrons nos mamans, nous voudrons que Dieu fasse que tous les enfants aient cette culture d’éducation dont nous avons bénéficié. Ce pays en l’état où il est, nos inquiétudes sont grandes. C’est pourquoi, nous souhaitons que la paix revienne dans notre pays. Nous souhaitons que la Côte d’Ivoire redevienne ce qu’elle était avant. Que chaque enfant connaisse le bonheur premier, que sont l’affection et l’éducation. J’ai décidé d’offrir un Coran à maman pour qu’elle continue de prier pour la Côte d’Ivoire et pour moi.

Patrick N’gouan, (président de la Convention de la société civile): «Que les époux soient plus attentionnés ce jour-là»

Je dis bonne fête à toutes les mères de Côte d’Ivoire. Je souhaite que leurs enfants puissent leur donner la paix du cœur. Nous savons combien de fois les femmes souffrent lorsqu’elles prennent soin de leurs enfants. Que les enfants aussi comprennent l’affection que leur porte leurs mamans et qu’ils la leur rendent en retour. Qu’ils soient respectueux et obéissant envers leurs parents. Je m’adresse aussi aux hommes. Ils doivent être plus attentionnés. Si ma mère vivait encore, je lui aurais offert un beau pagne. Mais je garde un beau souvenir d’elle. J’ai été éduqué par ma mère. Les trois quart de mon éducation ont été assurés par ma mère. Car mon père voyageait beaucoup, il était acheteur de produits. Je dois tout ce que suis aujourd’hui à ma maman.

Mgr Jean-Pierre Kutwa (archevêque d’Abidjan) : «Les enfants ne sont pas
toujours reconnaissants »

Les enfants ne sont pas toujours reconnaissants envers leurs mères. Je demande aux mères d’avoir un cœur magnanime. Car, c’est leur magnanimité qui mènera les enfants à changer et à les aimer. Je leur demande aussi d’avoir beaucoup d’amour pour leurs enfants. Les mères sont le réceptacle de la vie, alors qu’elles offrent beaucoup d’amour et elles seront récompensées par Dieu en retour. Et les enfants doivent répondre à cet amour en leur renvoyant l’ascenseur. Il est important d’être en harmonie avec la personne aimée. Que les hommes fassent des efforts ce jour-là pour combler leur mère de beaucoup d’amour. Ma mère ne vit plus, je l’ai perdue trois ans après mon ordination. Mon père également. Chaque jour, je prie pour eux.

Cissé Djiguiba (imam du Plateau) : « Que les femmes ne subissent plus de violences»

Nous sommes de cœur avec toutes les mères de Côte d’Ivoire. Nous les soutenons dans tout ce qu’elles font. Il faut qu’elles puissent s’épanouir intellectuellement, physiquement et moralement. Nous devons les célébrer en ce jour. Elles sont nos mamans, mais aussi nos sœurs. La communauté ne peut pas s’épanouir sans le riant des femmes. Et surtout, qu’elles ne subissent plus certaines formes de violence. Le jour de la fête, les fidèles doivent prier pour les mamans et leur accorder beaucoup d’attention. On peut leur offrir des cadeaux et tout ce qu’on peut, des sorties et autres. On peut le faire aussi pour sa femme. En ce jour, j’ai un souvenir pour ma maman qui nous a précédés dans l’au-delà, il y a quatre ans. Je rends aussi hommage à mon épouse. Ce sont les mamans qui nous ont donné la vie, donc il est important de leur rendre hommage. Ce jour-là, je fais une prière pour elle et je vais lui rendre visite au cimetière. Je le conseille aussi aux fidèles qui ont perdu leurs mamans.

Propos recueillis par Adélaïde Konin
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