Les supporters des Eléphants attendaient certainement cette rencontre amicale entre la Côte d’Ivoire et le Paraguay. Pas parce que ce match amical débouchait sur quelque chose d’important, mais tout simplement pour voir le nouveau visage des pachydermes sous les ordres de Sven-Goran Eriksson. Hier à Evian (France), Didier Drogba et ses camarades devaient répéter les premières leçons du sélectionneur suédois. Tactiquement, rien de fondamental n’a changé dans le dispositif ivoirien. Goran opte pour un 4-3-3 que plusieurs de ses prédécesseurs ont déjà expérimenté. Mais le grand changement intervenu s’est opéré au niveau du choix des hommes. En effet, dans la défense centrale, le nouveau patron du banc ivoirien a aligné Didier Zokora, habituellement milieu récupérateur, aux côtés de Kolo Touré. Tiéné Siaka dit Chico qui a désormais les allures d’un titulaire indiscutable tient le couloir gauche. Quant à Guy Demel, il roule à droite. Dans l’axe médian, Touré Yaya et Tioté Cheick sont à la récupération et Romaric doit relancer la machine. Les couloirs sont tenus par Aruna Dindane et Salomon Kalou qui doivent tourner autour du capitaine Didier Drogba. Cette équipe, quelque peu, expérimentale se montre attentiste les cinq premières minutes pour progressivement afficher un visage tout autre dans cette partie. Elle mènera par deux buts à rien avant de se refaire remonter dans le dernier quart d’heure. Et ce score de parité, pour plusieurs observateurs, semble immérité pour des Eléphants, qui ont montré un visage plus reluisant que ce qui était servi ces derniers temps.
S’il est vrai que tout n’a pas été beau dans le rendu des poulains de Sven, il faut tout de même reconnaitre que ce groupe a montré hier autre chose en matière de récupération du ballon. Pendant presque toute la durée du match (hormis les dix dernières minutes) face au Paraguay, les Ivoiriens se sont battus ensemble et en bloc pour arracher les ballons à l’adversaire. Et le plus important était que cette bataille commençait dès la perte du ballon. Ce qui impliquait toutes les lignes dans le pressing sur l’adversaire. C’est d’ailleurs cette nouvelle disposition qui a certainement empêché les sud américains de contrôler cette partie et également permis aux Eléphants de se créer des occasions de but en première période. Et surtout, qui a permis d’inscrire deux buts par Drogba (53’) et Bamba Souleyman (74’).
Malheureusement, cet avantage ne pourra être sauvegardé. La faute au même problème de concentration et de relâchement dans les derniers instants d’un match. Et hier encore, le manque de concentration, de lucidité et surtout le relâchement a encore joué un tour aux pachydermes. Une balle en cloche, mal appréciée par Bamba, et une faute inutile commise à l’entrée de la surface de réparation, ont donné l’occasion à la vaillante formation paraguayenne d’accrocher le match nul. Goran qui vient de débarquer sur le banc des Ivoirien sait désormais à quoi s’en tenir. Il doit travailler ses joueurs psychologiquement jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’un match ne prend fin qu’au dernier coup de sifflet. Qu’après un but, ils doivent rapidement retrouver leur lucidité et se dire que ce n’est pas encore gagné. Il doit leur apprendre qu’il n’y a pas de demi-concentration ou de concentration à moitié. Les Eléphants doivent apprendre à rester dans le match jusqu’à la fin.
Toutefois, l’esprit d’engagement affiché hier par les Eléphants invite à l’espoir. Mais attendons de revoir Sven et ses poulains dans quatre jours face au Japon.
Koné Lassiné
S’il est vrai que tout n’a pas été beau dans le rendu des poulains de Sven, il faut tout de même reconnaitre que ce groupe a montré hier autre chose en matière de récupération du ballon. Pendant presque toute la durée du match (hormis les dix dernières minutes) face au Paraguay, les Ivoiriens se sont battus ensemble et en bloc pour arracher les ballons à l’adversaire. Et le plus important était que cette bataille commençait dès la perte du ballon. Ce qui impliquait toutes les lignes dans le pressing sur l’adversaire. C’est d’ailleurs cette nouvelle disposition qui a certainement empêché les sud américains de contrôler cette partie et également permis aux Eléphants de se créer des occasions de but en première période. Et surtout, qui a permis d’inscrire deux buts par Drogba (53’) et Bamba Souleyman (74’).
Malheureusement, cet avantage ne pourra être sauvegardé. La faute au même problème de concentration et de relâchement dans les derniers instants d’un match. Et hier encore, le manque de concentration, de lucidité et surtout le relâchement a encore joué un tour aux pachydermes. Une balle en cloche, mal appréciée par Bamba, et une faute inutile commise à l’entrée de la surface de réparation, ont donné l’occasion à la vaillante formation paraguayenne d’accrocher le match nul. Goran qui vient de débarquer sur le banc des Ivoirien sait désormais à quoi s’en tenir. Il doit travailler ses joueurs psychologiquement jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’un match ne prend fin qu’au dernier coup de sifflet. Qu’après un but, ils doivent rapidement retrouver leur lucidité et se dire que ce n’est pas encore gagné. Il doit leur apprendre qu’il n’y a pas de demi-concentration ou de concentration à moitié. Les Eléphants doivent apprendre à rester dans le match jusqu’à la fin.
Toutefois, l’esprit d’engagement affiché hier par les Eléphants invite à l’espoir. Mais attendons de revoir Sven et ses poulains dans quatre jours face au Japon.
Koné Lassiné
