Un jour après le match d’ouverture du premier Mondial sur le sol africain en Afrique du Sud, le groupe B entre en lice. A Johannesburg et à Port Elizabeth, les quatre pensionnaires de cette poule (Argentine, Nigeria, Corée du Sud et la Grèce) engageront la bataille pour la qualification pour les 8e de finale, le samedi 12 juin prochain. Une course dans laquelle l’Argentine part avec les faveurs des pronostics. L’Albiceleste, conduite par la légende du football argentin, Diego Armando Maradona, fort de ses 15 participations (y compris celle de 2010) présente le visage du grand favori. Mais la qualité de l’effectif est loin d’être un facteur de réussite. Il faudra plus au double vainqueur de l’épreuve (1978, 1986) pour justifier son statut.
L’Argentine : Maître sans «véritables adversaires»
La sélection argentine sera l’objet de toutes les attentions à la Coupe du monde 2010. Because ? Le meilleur joueur de la planète foot et Ballon d’Or 2009 s’y trouve. Lionel Andrès Messi. Avec lui, il faut compter les attaquants Gonzalo Higuain, Carlos Tevez, Sergio Agüero, Diego Milito, Javier Saviola et Martin Palermo. Dans l’entrejeu, l’Argentine ne manque pas d’arguments avec Angel Di Maria, Javier Alejandro Mascherano, Jonas Guttiérrez, Juan Sebastian Veron ou encore Mario Bolatti. En défense, Gabriel Heinze, Martin Demichelis et autres veilleront sur les buts qui seront probablement gardés par le jeune gardien de l’AZ Alkmaar, Sergio Romero. Tout un monde qui aura la lourde tâche de conduire l’Argentine vers les sommets. Les hommes de Diego ont tout pour réussir. Pourtant la campagne de qualification n’a pas été aisée : une humiliation en Bolivie (1-6), une gifle en Equateur (0-2), une raclée contre le Brésil (1-3) à Rosario et une défaite au Paraguay (0-1). L’Argentine sentait la qualification lui échapper. Un scénario qu’elle n’a pas connu depuis 1970. Mais à l’instar du phénix, l’Albiceleste renaît lors de ses derniers matchs avec un succès contre le Pérou (2-1) et l’Uruguay (1-0). Un but de Bolatti qui permet à la bande à Diego de décrocher le quatrième ticket qualificatif de la zone Amérique du Sud. Après cette douloureuse épreuve, l’Argentine ne vise que le titre mondial en Afrique du Sud. Diego entend soulever le trophée mondial, à nouveau, après l’avoir fait en 1986 en tant que capitaine de la sélection argentine. Pour cela, il va falloir défaire successivement le Nigeria (12 juin), la Corée du Sud (17 juin) et la Grèce (22 juin), ses lieutenants du groupe B. Son penchant actuel vers le 4-3-3 avec Messi, Higuain et Tevez ou Milito ou Agüero permettra de voir une équipe offensive à souhait. L’Argentine peut atteindre son objectif si Leo Messi retrouve ses sensations avec l’Albiceleste. Plus rayonnant avec le FC Barcelone qu’avec le maillot argentin, «La Puce» peine à trouver ses marques. Un réveil en Afrique du Sud n’est pas exclu. Avec tout ce monde, c’est vraiment un euphémisme de dire que l’Argentine est favorite.
Nigeria objectif, le carré d’as
Le Nigeria, sous Lars Lagerbäck, montrera un visage plus offensif en Coupe du monde. Friand d’un système tactique avec un milieu défensif, le 4-1-3-2. Dans un groupe où la première place semble être la propriété des Argentins, les Super Eagles peuvent prétendre à la seconde place. Qualifiés in extremis aux dépens de la Tunisie dans le groupe D des éliminatoires de la Zone Afrique, les coéquipiers du capitaine Joseph Yobo débarquent en Afrique du Sud avec un statut d’outsider. Si les Super Eagles se défont de la pression et retrouvent le relais entre le milieu et l’attaque, il n’y a pas de raison qu’ils ne fassent pas mieux qu’en 1998 en France. Premier de son groupe devant le Paraguay (1-3), l'Espagne (3-2) et la Bulgarie (1-0), le Nigeria est humilié en huitièmes par le Danemark (4-1). En 2002, l’aventure est plus douloureuse en Corée du Sud et au Japon avec une élimination dès le premier tour pour un bilan plus que décevant : dans le groupe de la mort avec l'Angleterre, l'Argentine et la Suède, les Super Eagles enregistrent un nul, deux défaites et un seul but marqué. Pis, les Super Eagles ratent le Mondial 2006 en Allemagne. Le retour en 2010 doit être celui de la rédemption pour les Super Eagles qui ont une belle carte à jouer dans le groupe B à condition que Lars arrive à trouver le point de transmission entre la vieille garde et la nouvelle génération conduite par Obi Mikel, Obafemi Martins, NSofor Obinna, Taye Taïwo. Mieux, le technicien suédois doit pouvoir apporter ce petit plus qui a toujours manqué aux Super Eagles : le mental et la hargne. Avec un énorme fossé entre le milieu et l’attaque, le Nigeria n’arrive toujours pas à rassurer sur son potentiel collectif et offensif. Une erreur à vite corriger si les Super Eagles veulent faire mieux que leur rang de huitième de finaliste en 1994 et 1998. Une motivation supplémentaire. Le Nigeria va retrouver un adversaire qu’il connaît bien : l’Argentine qu’il a déjà croisé au Mondial 1994 puis en 2002. Pour les Jeux Olympiques, les deux équipes se sont affrontées lors des finales 1996 et 2008! Un résultat positif contre l’Argentine ouvrira, à n’en point douter, les portes du second tour aux Super Eagles. Et pourquoi pas le carré d’as : l’objectif assigné au suédois Lars Lagerbäck par les autorités nigérianes. Mais il faut résoudre les équations sud-coréenne et grecque.
La Grèce : Enfin marquer en Coupe du monde
La Grèce n’a pas de vécu à faire valoir dans cette Coupe du monde en Afrique du Sud. A part le titre de champion d’Europe en 2004, la sélection grecque fera office de cendrillon dans le groupe B. Après avoir traversé la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis avec trois défaites en trois matchs, les Grecs auront pour premier objectif de marquer pour la première fois en phase finale de Coupe du monde. Une mission à laquelle s’attelle le sélectionneur Otto Rehhagel. L’Allemand, adulé dans la péninsule, a su monter une équipe réconciliée avec son public après l’échec de la Coupe du monde 2006. Surtout avec l’élimination de l’équipe au premier tour de l’Euro 2008, il fallait un traitement de choc. Et Rehhagel ne s’est pas fait prier pour administrer la thérapie adéquate. Car des héros de l'Euro 2004, il en a utilisé uniquement sept lors des éliminatoires du Mondial 2010. Mais depuis la phase de préparation, seuls cinq figurent sur la liste des 30 présélectionnés pour la phase finale : Karagounis, Katsouranis, Seitaridis, Charisteas, auteur de l'unique but de la finale de Lisbonne (1-0), et le gardien Chalkias, alors doublure de Nikopolidis. Avec ces derniers qui feront probablement partie de l’aventure sud-africaine, Otto Rehhagel veut apporter ce brin d’expérience et de stabilité dans un groupe rajeuni avec l'attaquant Samaras ou encore le défenseur Papastathopoulos. Le défenseur de Liverpool, Sotirios Kyrgiakos (30 ans) et l’attaquant Fanis Gekas (29 ans) feront également partie des éléments sur lesquels s’appuiera le technicien allemand pour atteindre son objectif en Afrique du Sud. En passant par les barrages pour composter son billet, la Grèce a pris sa revanche sur l’Ukraine qui l’a privé du Mondial 2006, et entend continuer sur cette belle lancée. Tout en espérant bénéficier de la grâce qui lui a permis de déjouer les pronostics à l’Euro 2004. L’effet de surprise existe et les adversaires des Grecs doivent être sur leurs gardes. Au risque de se faire hara-kiri.
La Corée du Sud : A la recherche du passé glorieux
En Afrique du Sud, la Corée du Sud honorera sa septième qualification d’affilée à la Coupe du monde. Les hommes du «pays du matin calme» ont acquis leur ticket depuis le mois de juin 2009 au même titre que le Japon et l’Australie. Cette performance a permis au sélectionneur national Huh Jung-moo de préparer au mieux cette compétition. Pendant près d’un an, le capitaine Park Ji-sung et ses coéquipiers ont livré douze rencontres amicales. Une bonne révision des troupes qui sera, à tout point, bénéfique aux Diables Rouges. Avec une telle préparation, la Corée du Sud sera une équipe difficile à manœuvrer. On les sait très athlétiques, vifs, infatigables. Cette préparation vient en rajouter à leurs capacités de résistance. De quoi à effrayer leurs adversaires. Car, au-delà de cet aspect non négligeable, la Corée du Sud fait partie des meilleures équipes asiatiques. Constants et présents sur la scène internationale, la Corée du Sud produit un jeu fait de technicité. Associé à la préparation et à l’expérience accumulée par les joueurs au haut niveau, il n’est pas exclu que les Guerriers Taeguk accèdent au second tour du Mondial 2010. Une performance des garçons de Huh Jung-moo sera payée cash par les Nigérians et les Grecs, leurs concurrents directs à la course à la qualification pour les huitièmes. Car les Diables Rouges, à la recherche d’un passé glorieux, ne seront nullement en tourisme au pays de Mandela. Demi-finaliste de la Coupe du monde 2002 co-organisée avec le Japon, la Corée du Sud a fait sensation en battant au premier tour la Pologne (2-0), le Portugal (1-0,). Malgré le match nul contre les USA (1-1), les Guerriers Taeguk sortent l’Italie en huitièmes après prolongation (2-1). L’Espagne tombe sous les coups sud-coréens en quarts lors de la séance de tirs au but. La belle aventure est stoppée par l’Allemagne (0-1) en demi-finale. Déçus, les Sud-coréens perdent la troisième place au profit de la Turquie (2-3). En 2006, ils ne passent pas le cap du premier tour. Mais la préparation effectuée et l’expérience des grandes compétitions peuvent constituer un déclic pour cette formation qui n’aspire qu’à revivre les émotions de 2002.
OUATTARA Gaoussou
L’Argentine : Maître sans «véritables adversaires»
La sélection argentine sera l’objet de toutes les attentions à la Coupe du monde 2010. Because ? Le meilleur joueur de la planète foot et Ballon d’Or 2009 s’y trouve. Lionel Andrès Messi. Avec lui, il faut compter les attaquants Gonzalo Higuain, Carlos Tevez, Sergio Agüero, Diego Milito, Javier Saviola et Martin Palermo. Dans l’entrejeu, l’Argentine ne manque pas d’arguments avec Angel Di Maria, Javier Alejandro Mascherano, Jonas Guttiérrez, Juan Sebastian Veron ou encore Mario Bolatti. En défense, Gabriel Heinze, Martin Demichelis et autres veilleront sur les buts qui seront probablement gardés par le jeune gardien de l’AZ Alkmaar, Sergio Romero. Tout un monde qui aura la lourde tâche de conduire l’Argentine vers les sommets. Les hommes de Diego ont tout pour réussir. Pourtant la campagne de qualification n’a pas été aisée : une humiliation en Bolivie (1-6), une gifle en Equateur (0-2), une raclée contre le Brésil (1-3) à Rosario et une défaite au Paraguay (0-1). L’Argentine sentait la qualification lui échapper. Un scénario qu’elle n’a pas connu depuis 1970. Mais à l’instar du phénix, l’Albiceleste renaît lors de ses derniers matchs avec un succès contre le Pérou (2-1) et l’Uruguay (1-0). Un but de Bolatti qui permet à la bande à Diego de décrocher le quatrième ticket qualificatif de la zone Amérique du Sud. Après cette douloureuse épreuve, l’Argentine ne vise que le titre mondial en Afrique du Sud. Diego entend soulever le trophée mondial, à nouveau, après l’avoir fait en 1986 en tant que capitaine de la sélection argentine. Pour cela, il va falloir défaire successivement le Nigeria (12 juin), la Corée du Sud (17 juin) et la Grèce (22 juin), ses lieutenants du groupe B. Son penchant actuel vers le 4-3-3 avec Messi, Higuain et Tevez ou Milito ou Agüero permettra de voir une équipe offensive à souhait. L’Argentine peut atteindre son objectif si Leo Messi retrouve ses sensations avec l’Albiceleste. Plus rayonnant avec le FC Barcelone qu’avec le maillot argentin, «La Puce» peine à trouver ses marques. Un réveil en Afrique du Sud n’est pas exclu. Avec tout ce monde, c’est vraiment un euphémisme de dire que l’Argentine est favorite.
Nigeria objectif, le carré d’as
Le Nigeria, sous Lars Lagerbäck, montrera un visage plus offensif en Coupe du monde. Friand d’un système tactique avec un milieu défensif, le 4-1-3-2. Dans un groupe où la première place semble être la propriété des Argentins, les Super Eagles peuvent prétendre à la seconde place. Qualifiés in extremis aux dépens de la Tunisie dans le groupe D des éliminatoires de la Zone Afrique, les coéquipiers du capitaine Joseph Yobo débarquent en Afrique du Sud avec un statut d’outsider. Si les Super Eagles se défont de la pression et retrouvent le relais entre le milieu et l’attaque, il n’y a pas de raison qu’ils ne fassent pas mieux qu’en 1998 en France. Premier de son groupe devant le Paraguay (1-3), l'Espagne (3-2) et la Bulgarie (1-0), le Nigeria est humilié en huitièmes par le Danemark (4-1). En 2002, l’aventure est plus douloureuse en Corée du Sud et au Japon avec une élimination dès le premier tour pour un bilan plus que décevant : dans le groupe de la mort avec l'Angleterre, l'Argentine et la Suède, les Super Eagles enregistrent un nul, deux défaites et un seul but marqué. Pis, les Super Eagles ratent le Mondial 2006 en Allemagne. Le retour en 2010 doit être celui de la rédemption pour les Super Eagles qui ont une belle carte à jouer dans le groupe B à condition que Lars arrive à trouver le point de transmission entre la vieille garde et la nouvelle génération conduite par Obi Mikel, Obafemi Martins, NSofor Obinna, Taye Taïwo. Mieux, le technicien suédois doit pouvoir apporter ce petit plus qui a toujours manqué aux Super Eagles : le mental et la hargne. Avec un énorme fossé entre le milieu et l’attaque, le Nigeria n’arrive toujours pas à rassurer sur son potentiel collectif et offensif. Une erreur à vite corriger si les Super Eagles veulent faire mieux que leur rang de huitième de finaliste en 1994 et 1998. Une motivation supplémentaire. Le Nigeria va retrouver un adversaire qu’il connaît bien : l’Argentine qu’il a déjà croisé au Mondial 1994 puis en 2002. Pour les Jeux Olympiques, les deux équipes se sont affrontées lors des finales 1996 et 2008! Un résultat positif contre l’Argentine ouvrira, à n’en point douter, les portes du second tour aux Super Eagles. Et pourquoi pas le carré d’as : l’objectif assigné au suédois Lars Lagerbäck par les autorités nigérianes. Mais il faut résoudre les équations sud-coréenne et grecque.
La Grèce : Enfin marquer en Coupe du monde
La Grèce n’a pas de vécu à faire valoir dans cette Coupe du monde en Afrique du Sud. A part le titre de champion d’Europe en 2004, la sélection grecque fera office de cendrillon dans le groupe B. Après avoir traversé la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis avec trois défaites en trois matchs, les Grecs auront pour premier objectif de marquer pour la première fois en phase finale de Coupe du monde. Une mission à laquelle s’attelle le sélectionneur Otto Rehhagel. L’Allemand, adulé dans la péninsule, a su monter une équipe réconciliée avec son public après l’échec de la Coupe du monde 2006. Surtout avec l’élimination de l’équipe au premier tour de l’Euro 2008, il fallait un traitement de choc. Et Rehhagel ne s’est pas fait prier pour administrer la thérapie adéquate. Car des héros de l'Euro 2004, il en a utilisé uniquement sept lors des éliminatoires du Mondial 2010. Mais depuis la phase de préparation, seuls cinq figurent sur la liste des 30 présélectionnés pour la phase finale : Karagounis, Katsouranis, Seitaridis, Charisteas, auteur de l'unique but de la finale de Lisbonne (1-0), et le gardien Chalkias, alors doublure de Nikopolidis. Avec ces derniers qui feront probablement partie de l’aventure sud-africaine, Otto Rehhagel veut apporter ce brin d’expérience et de stabilité dans un groupe rajeuni avec l'attaquant Samaras ou encore le défenseur Papastathopoulos. Le défenseur de Liverpool, Sotirios Kyrgiakos (30 ans) et l’attaquant Fanis Gekas (29 ans) feront également partie des éléments sur lesquels s’appuiera le technicien allemand pour atteindre son objectif en Afrique du Sud. En passant par les barrages pour composter son billet, la Grèce a pris sa revanche sur l’Ukraine qui l’a privé du Mondial 2006, et entend continuer sur cette belle lancée. Tout en espérant bénéficier de la grâce qui lui a permis de déjouer les pronostics à l’Euro 2004. L’effet de surprise existe et les adversaires des Grecs doivent être sur leurs gardes. Au risque de se faire hara-kiri.
La Corée du Sud : A la recherche du passé glorieux
En Afrique du Sud, la Corée du Sud honorera sa septième qualification d’affilée à la Coupe du monde. Les hommes du «pays du matin calme» ont acquis leur ticket depuis le mois de juin 2009 au même titre que le Japon et l’Australie. Cette performance a permis au sélectionneur national Huh Jung-moo de préparer au mieux cette compétition. Pendant près d’un an, le capitaine Park Ji-sung et ses coéquipiers ont livré douze rencontres amicales. Une bonne révision des troupes qui sera, à tout point, bénéfique aux Diables Rouges. Avec une telle préparation, la Corée du Sud sera une équipe difficile à manœuvrer. On les sait très athlétiques, vifs, infatigables. Cette préparation vient en rajouter à leurs capacités de résistance. De quoi à effrayer leurs adversaires. Car, au-delà de cet aspect non négligeable, la Corée du Sud fait partie des meilleures équipes asiatiques. Constants et présents sur la scène internationale, la Corée du Sud produit un jeu fait de technicité. Associé à la préparation et à l’expérience accumulée par les joueurs au haut niveau, il n’est pas exclu que les Guerriers Taeguk accèdent au second tour du Mondial 2010. Une performance des garçons de Huh Jung-moo sera payée cash par les Nigérians et les Grecs, leurs concurrents directs à la course à la qualification pour les huitièmes. Car les Diables Rouges, à la recherche d’un passé glorieux, ne seront nullement en tourisme au pays de Mandela. Demi-finaliste de la Coupe du monde 2002 co-organisée avec le Japon, la Corée du Sud a fait sensation en battant au premier tour la Pologne (2-0), le Portugal (1-0,). Malgré le match nul contre les USA (1-1), les Guerriers Taeguk sortent l’Italie en huitièmes après prolongation (2-1). L’Espagne tombe sous les coups sud-coréens en quarts lors de la séance de tirs au but. La belle aventure est stoppée par l’Allemagne (0-1) en demi-finale. Déçus, les Sud-coréens perdent la troisième place au profit de la Turquie (2-3). En 2006, ils ne passent pas le cap du premier tour. Mais la préparation effectuée et l’expérience des grandes compétitions peuvent constituer un déclic pour cette formation qui n’aspire qu’à revivre les émotions de 2002.
OUATTARA Gaoussou