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Économie Publié le jeudi 3 juin 2010 | Le National

Affaire Gacci-Oic. - Issiaka Sawadogo le catalyseur

Lorsqu’il prenait la très controversée décision de dessaisir la Gacci du convoyage des marchandises au profit de l’Office Ivoirien des Chargeurs(OIC), le nouveau ministre des transports Albert Flindé, ignorait peut-être que les transporteurs ivoiriens, dans leur grande majorité, étaient très reconnaissants, vis-à vis de tous ceux qui leur ont permis de mener à bien leur activités au plus fort des difficultés pour le convoyage de leurs marchandises. On se souvient qu’au sortir du séminaire de Grand-Bassam, à l’initiative du Port Autonome d’Abidjan(PAA), la nécessité de la reconquête des marchés perdus de l’Hinterland s’imposait. Il fallait donc trouver non seulement des moyens financiers mais aussi, des moyens humains pour pouvoir réaliser ce projet, ô combien noble des responsables du PAA. Au cours de la première mission au pays des hommes intègres, l’opérateur économique burkinabé, Issiaka Sawadogo fait preuve de disponibilité. Ne ménageant aucun effort, il mettra tout en œuvre pour que cette première mission du PAA et de ses partenaires soit une réussite. Ce défi, il va le relever avec brio. Malgré des difficultés, liées aux tracasseries routières, les activités entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso vont reprendre. Timidement, mais sûrement, les transporteurs vont souffler un tant soit peu. Durant donc plusieurs années, la Gacci , dont le premier responsable est M Issaka Sawadogo sera au service des transporteurs . Qui reconnaissent le savoir-faire de la société susmentionnée. Ce sont entre autres raisons, qui expliquent le courroux des transporteurs contre le nouveau ministre Albert Flindé. Pour mémoire, dés sa nomination à la tête dudit Ministère, par un arrêté ministériel, le nouveau ministre en charge des transports, prenant le contre- pied de son prédécesseur, le Docteur Albert Mabri Toikeusse, dessaisi la société Gacci au profit de la structure étatique, l’Office Ivoirien des Chargeurs(OIC). Evidemment, cette décision fera couler beaucoup d’encre et de salive. Les transporteurs, malgré les arguments brandis par le Ministère de tutelle, s’oppose à cette décision qu’ils jugent injuste. Depuis cette date, les employés de la société, environ 300, mis au chômage crient leur indignation. Au demeurant, les transporteurs dans leur majorité, exigent le retour à l’ancienne donne avec la société Gacci. Chose que le ministre Albert Flindé rejette du revers de la main. Aujourd’hui, la grande famille des transporteurs sont tous unanimes pour reconnaître que c’est la société Gacci qui fait l’affaire du monde du transport en Côte d’Ivoire. Cette autre histoire, créée de façon artificielle, si nous n’y prenons garde, risque d’avoir des conséquences négatives sur la bonne marche des activités, en particulier, celles liées au transport et pourquoi pas, des relations entre les opérateurs économiques de la sous-région et la Côte d’Ivoire. Parce que non contents de cette d’décision, les transporteurs de l’Hinterland notamment, les opérateurs économiques Burkinabès pourraient se tourner vers d’autres ports de la sous-région, tel, celui de Tema, au Ghana. Les autorités ivoiriennes sont donc interpellées.
Koné Moussa
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