x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le jeudi 3 juin 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Droits humains / Ouattara Ali, président de la coalition ivoirienne pour la CPI -‘’Les Chefs d’Etat africains sont prêts à tuer pour leur pouvoir’’

Le siège du MIDH (mouvement ivoirien de la défense des droits humains) a, le samedi 29 mai 2010, abrité la 4è assemblée générale ordinaire de la CI-CPI (coalition ivoirienne pour la cour pénale internationale).

‘’ CPI, créée pour juger seulement les dirigeants africains ?‘’ tel a été le thème sur lequel Ouattara Ali, président de la CI-CPI (coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale) s’est prononcé le samedi 29 mai 2010, à l’occasion de la 4è Assemblée générale ordinaire de l’organisation qu’il dirige. Abordant son sujet, le conférencier a fustigé ceux qui disent que la Cour pénale internationale est faite contre les dirigeants africains. Car dit-il, c’est un tribunal complémentaire qui ne défend que les victimes et les faibles sur saisine des autorités des pays là où les crimes ont été perpétrés. Aussi, martèle-t-il, sur 53 pays que compte le continent noir, 30 ont ratifié le traité de Rome faisant de l’Afrique la région du monde la plus représentée dans cette Cour pénale internationale. En outre, s’est-il offusqué qu’il y a un syndicat des Chefs d’Etat africains qui ne défend rien que leur pouvoir pour lequel ils sont prêts à tout pour se maintenir, même s’il faut tuer. En ce qui est du mandat d’arrêt international lancé contre Omar El Béchir, président du Soudan, Ali Ouattara a expliqué que c’est le Conseil de sécurité de l’Onu qui a saisi la Cour Pénale. Béchir qui, naguère, refusait de livrer deux de ses proches inculpés dans de violents crimes massifs. Répondant aux questions de journalistes, le président Ouattara Ali s’est voulu l’avocat de toutes victimes partout dans le monde. A la question de savoir pourquoi, la Côte d’Ivoire n’a-t-elle pas encore ratifié ce traité de Rome, le conférencier soutient qu’il y a des dispositions constitutionnelles qu’il faut d’abord revoir surtout par referendum, alors que les élections présidentielles nécessitent le même mode de scrutin. Apres cette conférence, l’Assemblée est allée en travaux pour examiner certaines dispositions de ses textes et renouveler sa confiance à ses dirigeants.
M. Ouattara

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ