La SIR et Petroci ont testé leur capacité de réaction au feu.
Les grands feux d’hydrocarbures ne feront plus de dégâts sur le canal de Vridi. Car, ils sont mis en joue par un dispositif de sécurité installé juste en face d’eux. En présence du ministre des Mines et de l’Energie, Augustin Komoé, la Société ivoirienne du raffinage (Sir) et la Petroci ont testé leurs dispositifs de sécurité au cours d’un exercice de simulation. Ce test s’est fait avec les collaborations du Groupement des sapeurs pompiers militaires (Gspm), la gendarmerie, la police, la capitainerie du Port, le Samu, l’Office national de protection civile (Onpc) et le Centre antipollution (Ciapol). A 09 h 00, un agent de Petroci a alerté le Poste de commandement incendie de la Sir qu’un feu s’est déclaré sur l’appontement, à la suite de la rupture d’un bras de chargement, lors d’un pompage de Ddo vers un navire. Aussitôt, le chef d’équipe sécurité et une équipe de sapeurs-pompiers de la Sir sont allés sur le site pour éteindre le feu avec le véhicule des premiers secours (Vps1). Trois agents qui se trouvaient à cet endroit ont été blessés. Deux autres personnes ont été grièvement brûlées par un autre incendie au niveau du refoulement de la pompe d’expédition 61 PM20, située à la pomperie n°6. Cet incendie a été causé par la suppression de la ligne d’expédition. Les sapeurs-pompiers arrivent sur le terrain. Ils ont pour mission de relever le personnel de la Sir et prendre des blessés en charge. Le service d’aide médicale urgente (Samu) suit. Il vient à son tour secourir les blessés et les brûlés. Pendant ce temps, un autre incendie dont on ignore l’origine est signalé, cette fois-ci, à la Sir. Il survient au niveau de la purge du bac A152 et se propage dans la cuvette dudit bac. La proximité de ce bac avec une voie à grand trafic fait que la police nationale bloque la circulation. Plus tard, la cellule de crise mise en place constate que des personnes ont été intoxiquées par un gaz chimique : le sulfure d’hydrogène. Elles sont prises en charge par le Samu et une cellule d’intervention sur risque chimique. D’où le rôle du Ciapol. L’opération a pris fin à midi. Selon le Dg de Petroci, Kassoum Fadiga, ce test a pour objectif de vérifier les moyens et les aptitudes qu’ont les deux structures pour maîtriser tout sinistre d’hydrocarbure qui se présentera à elles. C’est aussi un moyen d’assurer la sécurité de cette zone « sensible ». . Le ministre Augustin Komoé, présent sur les lieux, a salué la collaboration des autres structures dans la maîtrise des sinistres. « Je suis rassuré. Le dispositif sécuritaire fonctionne bien. Nous pouvons faire face à un sinistre, ici. Nous ne devons plus revivre ce que nous avons vécu, il y a quelques années avec le sinistre de la Gestoci », a-t-il signifié.
Adélaïde Konin
Les grands feux d’hydrocarbures ne feront plus de dégâts sur le canal de Vridi. Car, ils sont mis en joue par un dispositif de sécurité installé juste en face d’eux. En présence du ministre des Mines et de l’Energie, Augustin Komoé, la Société ivoirienne du raffinage (Sir) et la Petroci ont testé leurs dispositifs de sécurité au cours d’un exercice de simulation. Ce test s’est fait avec les collaborations du Groupement des sapeurs pompiers militaires (Gspm), la gendarmerie, la police, la capitainerie du Port, le Samu, l’Office national de protection civile (Onpc) et le Centre antipollution (Ciapol). A 09 h 00, un agent de Petroci a alerté le Poste de commandement incendie de la Sir qu’un feu s’est déclaré sur l’appontement, à la suite de la rupture d’un bras de chargement, lors d’un pompage de Ddo vers un navire. Aussitôt, le chef d’équipe sécurité et une équipe de sapeurs-pompiers de la Sir sont allés sur le site pour éteindre le feu avec le véhicule des premiers secours (Vps1). Trois agents qui se trouvaient à cet endroit ont été blessés. Deux autres personnes ont été grièvement brûlées par un autre incendie au niveau du refoulement de la pompe d’expédition 61 PM20, située à la pomperie n°6. Cet incendie a été causé par la suppression de la ligne d’expédition. Les sapeurs-pompiers arrivent sur le terrain. Ils ont pour mission de relever le personnel de la Sir et prendre des blessés en charge. Le service d’aide médicale urgente (Samu) suit. Il vient à son tour secourir les blessés et les brûlés. Pendant ce temps, un autre incendie dont on ignore l’origine est signalé, cette fois-ci, à la Sir. Il survient au niveau de la purge du bac A152 et se propage dans la cuvette dudit bac. La proximité de ce bac avec une voie à grand trafic fait que la police nationale bloque la circulation. Plus tard, la cellule de crise mise en place constate que des personnes ont été intoxiquées par un gaz chimique : le sulfure d’hydrogène. Elles sont prises en charge par le Samu et une cellule d’intervention sur risque chimique. D’où le rôle du Ciapol. L’opération a pris fin à midi. Selon le Dg de Petroci, Kassoum Fadiga, ce test a pour objectif de vérifier les moyens et les aptitudes qu’ont les deux structures pour maîtriser tout sinistre d’hydrocarbure qui se présentera à elles. C’est aussi un moyen d’assurer la sécurité de cette zone « sensible ». . Le ministre Augustin Komoé, présent sur les lieux, a salué la collaboration des autres structures dans la maîtrise des sinistres. « Je suis rassuré. Le dispositif sécuritaire fonctionne bien. Nous pouvons faire face à un sinistre, ici. Nous ne devons plus revivre ce que nous avons vécu, il y a quelques années avec le sinistre de la Gestoci », a-t-il signifié.
Adélaïde Konin
