Le n°2 du régime Fpi a libéré son cœur. Invité par la société civile, le président de l’Assemblée nationale a dressé un bilan très critique du régime actuel dont il est issu.
Coup de semonce, coup de massue, coup dur pour le Fpi. En tout cas, la dernière déclaration fracassante du président de l’Assemblée nationale, consacre l’échec de la refondation dans la gestion du pays. On s’y attendait le moins. Et pourtant, il n’a pas donné dans la dentelle là où les pontes du régime observent un mutisme effarant. Apprécions les points saillants de sa déclaration qui dénonce l’incapacité de son parti à géré le pays
Du multipartisme à la chasse de rente
Il dira en substance « depuis l’introduction du multipartisme en Cote d’Ivoire, la classe politique ivoirienne a été incapable du bond qualitatif qui lui aurait permis de s’insérer dans un modèle démocratique… la classe politique née (le Fpi) de cette période, s’apparente à un conglomérat de chasseurs de rente, chaque groupe revendiquant égoïstement le partage du gâteau, usant de tout moyen pour être servi au mieux. Aucun sens de responsabilité ne se dégage face aux populations et aux pays… Une politique tournée vers l’assouvissement d’intérêts égoïstes, à l’opposé du bien-être collectif » Ici, le N°2 du régime Fpi dénonce la politique du ventre, l’enrichissement illicite au détriment du peuple souverain, sans que personne ne s’en émeuve.
Fraude, corruption sous le Fpi
Sans porter de gants, il a volé dans les côtes du ministre de l’Intérieur M. Désiré Tagro qu’il accuse d’avoir ‘’bordelisé’’ le concours d’entrée à l’école de police tout le concours d’entrée à l’école de la gendarmerie. Des emplois qui, à l’en croire sont à la faveur des hommes du clan, des proches, de la famille ou des copains. « Cet exemple n’est-il pas la manifestation d’un système corrompu qui tolère qu’un fonctionnaire ivoirien travestisse les concours en un recrutement de jeunes de sa tribu ? » évoque-t-il la gangrène. Mamadou Koulibaly ne s’embarrasse de forfaiture. Il est allé droit au but en tenant pour responsable le chef de l’Etat M. Laurent Gbagbo de l’anarchie dans lequel est plongée la Côte d’ivoire avec des accords ‘’tape à l’œil’’. Pour qui l’Apo goupillé par Tagro et Gbagbo est mort. D’autant qu’il a échoué.
Réquisitoire contre Gbagbo
«Personne n’est responsable devant le parlement dans un régime présidentiel. Tous les pouvoirs sont concentrés dans les mains d’un exécutif envahissant… les régimes présidentiels sont incapables d’assumer leurs responsabilités devant le peuple et devant l’histoire. Il ne croit même au respect de la date des élections : « Il est question aujourd’hui de fondre totalement le problème par des circonvolutions verbales et stériles ». En clair, le N°2 du régime en place a démontré l’échec total la refondation et son incapacité à mettre fin aux souffrances des ivoiriens.
L’implosion se prépare
Au Fpi, plusieurs tendances se dégagent. Elles se sont accentuées par les positions ambigües de Laurent Gbagbo dans la résolution de la crise qui l’oppose aux ex-rebelles. Des plus radicaux aux extrémistes, un désarmement par la force se trouve la voie appropriée. Pour les modérés, il faut au maximum profiter de la crise. Car en l’espèce personne ne rend compte à personne. Tout est mis sur le compte de la crise. Ce qui pourrait servir de justificatif dans la campagne à venir. Mais la plupart des élites ????? les visions du président de l’Assemblée nationale qui semble se frayer le chemin du guide. Avec des anciens serviteurs du parti laissés pour compte. A ajouter à cette frange une grande partie de la jeunesse qui attend reconnaissance ou emploi. Le document « Alerte rouge » trouve tout son intérêt dans les sorties de M. Mamadou Koulibaly. Aujourd’hui le Fpi vit dans l’ombre de Laurent Gbagbo car encore le pouvoir.
K. Zéguédoua Tano
Coup de semonce, coup de massue, coup dur pour le Fpi. En tout cas, la dernière déclaration fracassante du président de l’Assemblée nationale, consacre l’échec de la refondation dans la gestion du pays. On s’y attendait le moins. Et pourtant, il n’a pas donné dans la dentelle là où les pontes du régime observent un mutisme effarant. Apprécions les points saillants de sa déclaration qui dénonce l’incapacité de son parti à géré le pays
Du multipartisme à la chasse de rente
Il dira en substance « depuis l’introduction du multipartisme en Cote d’Ivoire, la classe politique ivoirienne a été incapable du bond qualitatif qui lui aurait permis de s’insérer dans un modèle démocratique… la classe politique née (le Fpi) de cette période, s’apparente à un conglomérat de chasseurs de rente, chaque groupe revendiquant égoïstement le partage du gâteau, usant de tout moyen pour être servi au mieux. Aucun sens de responsabilité ne se dégage face aux populations et aux pays… Une politique tournée vers l’assouvissement d’intérêts égoïstes, à l’opposé du bien-être collectif » Ici, le N°2 du régime Fpi dénonce la politique du ventre, l’enrichissement illicite au détriment du peuple souverain, sans que personne ne s’en émeuve.
Fraude, corruption sous le Fpi
Sans porter de gants, il a volé dans les côtes du ministre de l’Intérieur M. Désiré Tagro qu’il accuse d’avoir ‘’bordelisé’’ le concours d’entrée à l’école de police tout le concours d’entrée à l’école de la gendarmerie. Des emplois qui, à l’en croire sont à la faveur des hommes du clan, des proches, de la famille ou des copains. « Cet exemple n’est-il pas la manifestation d’un système corrompu qui tolère qu’un fonctionnaire ivoirien travestisse les concours en un recrutement de jeunes de sa tribu ? » évoque-t-il la gangrène. Mamadou Koulibaly ne s’embarrasse de forfaiture. Il est allé droit au but en tenant pour responsable le chef de l’Etat M. Laurent Gbagbo de l’anarchie dans lequel est plongée la Côte d’ivoire avec des accords ‘’tape à l’œil’’. Pour qui l’Apo goupillé par Tagro et Gbagbo est mort. D’autant qu’il a échoué.
Réquisitoire contre Gbagbo
«Personne n’est responsable devant le parlement dans un régime présidentiel. Tous les pouvoirs sont concentrés dans les mains d’un exécutif envahissant… les régimes présidentiels sont incapables d’assumer leurs responsabilités devant le peuple et devant l’histoire. Il ne croit même au respect de la date des élections : « Il est question aujourd’hui de fondre totalement le problème par des circonvolutions verbales et stériles ». En clair, le N°2 du régime en place a démontré l’échec total la refondation et son incapacité à mettre fin aux souffrances des ivoiriens.
L’implosion se prépare
Au Fpi, plusieurs tendances se dégagent. Elles se sont accentuées par les positions ambigües de Laurent Gbagbo dans la résolution de la crise qui l’oppose aux ex-rebelles. Des plus radicaux aux extrémistes, un désarmement par la force se trouve la voie appropriée. Pour les modérés, il faut au maximum profiter de la crise. Car en l’espèce personne ne rend compte à personne. Tout est mis sur le compte de la crise. Ce qui pourrait servir de justificatif dans la campagne à venir. Mais la plupart des élites ????? les visions du président de l’Assemblée nationale qui semble se frayer le chemin du guide. Avec des anciens serviteurs du parti laissés pour compte. A ajouter à cette frange une grande partie de la jeunesse qui attend reconnaissance ou emploi. Le document « Alerte rouge » trouve tout son intérêt dans les sorties de M. Mamadou Koulibaly. Aujourd’hui le Fpi vit dans l’ombre de Laurent Gbagbo car encore le pouvoir.
K. Zéguédoua Tano