En 2002, date de l’éclatement de la crise politico-militaire, Guillaume Soro avait été présenté comme le Secrétaire général du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI) le 14 octobre de la même année. Il devenait ainsi, le chef des rebelles. De tractations en tractations, les canons se sont tus et les négociations ont fini par aboutir à la création d’un gouvernement de réconciliation nationale, formé de tous les partis, y compris les rebelles, le 24 janvier 2003 lors de la rencontre de Linas Marcoussis tenue du 15 au 26 janvier 2003. De 2003 à 2006, Guillaume Soro sera ministre dans les différents gouvernements avant d’être nommé Premier ministre de Côte d’Ivoire, le 29 mars 20007. Dès sa nomination à ce poste, l’ex-rebelle a annoncé qu’il aura pour mission d’organiser des élections libres et transparentes. Il avait même demandé aux acteurs politiques de sortir du fétichisme des dates. Et pourtant, avant et même étant à la Primature, son accession à ce poste, les élections ont été reportée à plusieurs reprises. Six fois. Jusque-là, rien ne montre à l’Horizon que les élections se tiendront. Trois ans, c’est trop pour ne pas qu’il y ait de signe visible pour la tenue des élections. Koudou Laurent Gbagbo a posé des actes qui ont freiné le processus de sortie de crise sans que le premier ministre ne lève le petit doigt. Le souhait de tout le peuple est que, le Premier ministre n’étant pas candidat, arbitre de façon impartiale. Qu’il soit courageux pour dire non quand il le faut et oui où il le faut. Soro Guillaume doit se montrer courageux et incorruptible pour qu’il puisse tenir parole. Le souhait de tous est qu’il soit un vrai arbitre et non un joueur dans ce système complexe. Car, des rumeurs font état de ce qu’il jouerait dans le camp présidentiel.
Etienne Lemistik
Etienne Lemistik
