Ça chauffe dans les assiettes chez les profs. Comme un masque sorti du bois sacré, Koulibaly Mamadou, 2ème vice-président du Fpi, avec son ‘’new look’’ de barbe blanche qui mange son visage, a craché du feu. Il a frappé là ou cela fait mal à ses camarades de parti. C’est-à-dire, décrire la refondation comme elle est et la présenter comme une escroquerie morale et politique.
Mais l’homme n’est pas à son premier coup de gueule, il s’est inscrit aux abonnés de la dénonciation des dérives du pouvoir des profs. « A la suite d’un concours d’entrée à l’école de police d’Abidjan, dix des 1.358 admis sont du même village que le chef de cabinet du ministre de l’Intérieur. Comment expliquer qu’aucun candidat, par le hasard du concours, n’ait été admis dans la sous-préfecture de Saïoua alors que le village de Digbam enregistre à lui seul dix réussites ?
Cette histoire a été relatée par les populations des villages dont les candidats ont échoué. On peut certes s’interroger sur la véracité des propos mais quoiqu’il en soit, le climat de suspicion devrait être l’occasion d’ouvrir une enquête parlementaire pour tirer au clair le trafic d’influence et la corruption qui entourent les concours d’entrée dans les grandes écoles de la police, de la gendarmerie et de l’administration. J’y suis et j’invite les groupes parlementaires à s’y investir. Cet exemple n’est-il pas la manifestation d’un système corrompu qui tolère qu’un fonctionnaire Ivoirien travestisse le concours de l’école nationale de police en un exercice de recrutement des jeunes de sa tribu », s’indigne Koulibaly Mamadou. Un constat clair et net. Les Ivoiriens dans leur majorité écrasante ont applaudi à tout rompre. Comme pour dire enfin un brin de lucidité. Ce ponte a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Le réquisitoire est sévère et la charge est lourde.
Sacré Koulibaly Mamadou, monsieur CFA flottant ! Le 2ème vice président du Fpi est également en phase avec Georges Clémenceau, homme politique français (1841-1929) qui disait à propos : «Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire ». C’est dire qu’il y a un pas que ce parlementaire doit conséquemment franchir au risque d’apparaître comme un amuseur public.
Au sein de la confrérie, des esprits retors s’élèveront pour nier l’évidence des tares de la refondation. Mais l’homme qui attaque n’est pas n’importe qui. Il connaît le système et ses hommes. « Se démettre ou se taire », « Qu’est ce qui fait courir Koulibaly Mamadou ? », murmurent-ils. Et c’est l’erreur que ne devrait pas commettre le n°2 du régime. Il est en phase avec la majorité silencieuse du Fpi. On comprend toute la gêne des autres pontes. Sokourou Bohui, le chroniqueur patenté de la confrérie, a perdu la voix. « Je veux rencontrer le président Koulibaly Mamadou pour comprendre ses propos », a-t-il déclaré très gêné. Certainement qu’il lui réserve une réponse corsée le vendredi prochain. On verra bien.
Coulibaly Brahima
Mais l’homme n’est pas à son premier coup de gueule, il s’est inscrit aux abonnés de la dénonciation des dérives du pouvoir des profs. « A la suite d’un concours d’entrée à l’école de police d’Abidjan, dix des 1.358 admis sont du même village que le chef de cabinet du ministre de l’Intérieur. Comment expliquer qu’aucun candidat, par le hasard du concours, n’ait été admis dans la sous-préfecture de Saïoua alors que le village de Digbam enregistre à lui seul dix réussites ?
Cette histoire a été relatée par les populations des villages dont les candidats ont échoué. On peut certes s’interroger sur la véracité des propos mais quoiqu’il en soit, le climat de suspicion devrait être l’occasion d’ouvrir une enquête parlementaire pour tirer au clair le trafic d’influence et la corruption qui entourent les concours d’entrée dans les grandes écoles de la police, de la gendarmerie et de l’administration. J’y suis et j’invite les groupes parlementaires à s’y investir. Cet exemple n’est-il pas la manifestation d’un système corrompu qui tolère qu’un fonctionnaire Ivoirien travestisse le concours de l’école nationale de police en un exercice de recrutement des jeunes de sa tribu », s’indigne Koulibaly Mamadou. Un constat clair et net. Les Ivoiriens dans leur majorité écrasante ont applaudi à tout rompre. Comme pour dire enfin un brin de lucidité. Ce ponte a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Le réquisitoire est sévère et la charge est lourde.
Sacré Koulibaly Mamadou, monsieur CFA flottant ! Le 2ème vice président du Fpi est également en phase avec Georges Clémenceau, homme politique français (1841-1929) qui disait à propos : «Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire ». C’est dire qu’il y a un pas que ce parlementaire doit conséquemment franchir au risque d’apparaître comme un amuseur public.
Au sein de la confrérie, des esprits retors s’élèveront pour nier l’évidence des tares de la refondation. Mais l’homme qui attaque n’est pas n’importe qui. Il connaît le système et ses hommes. « Se démettre ou se taire », « Qu’est ce qui fait courir Koulibaly Mamadou ? », murmurent-ils. Et c’est l’erreur que ne devrait pas commettre le n°2 du régime. Il est en phase avec la majorité silencieuse du Fpi. On comprend toute la gêne des autres pontes. Sokourou Bohui, le chroniqueur patenté de la confrérie, a perdu la voix. « Je veux rencontrer le président Koulibaly Mamadou pour comprendre ses propos », a-t-il déclaré très gêné. Certainement qu’il lui réserve une réponse corsée le vendredi prochain. On verra bien.
Coulibaly Brahima