Au-delà de la victoire des Eléphants devant le Japon (2-0), il faut retenir la confirmation de la stabilisation défensive et le retour à la sérénité.
Sven-Göran Eriksson a profité de ce tournant important dans la préparation, à onze jours de Côte d’Ivoire-Portugal, pour dépoussiérer le tableau et y inscrire une organisation d’ensemble qui semble trouver la bonne orientation.
Au-delà du scénario du match, plutôt tranquille et bien maîtrisé par les Ivoiriens qui n’ont pas donné l’impression de jouer pied au plancher, il faut retenir l’assurance défensive retrouvée et la cage de Boubacar Barry restée cette fois inviolée. Ceci, bien sûr, tout en restant conscient de la fébrilité offensive des Japonais à l’entrée des 18 mètres et dans le dernier geste. L’option Zokora Didier associé à Kolo Touré aura donc sérénisé l’ensemble. Leur compère Tiéné Siaka, à gauche, est bien resté attaché aux commandes de sa défense centrale. C’est d’ailleurs l’une de ses frappes du gauche, sur coup-franc, qui amène le deuxième but de Kolo Touré à la 80 è minute.A droite, Guy Demel a eu un peu plus de mal en milieu de première mi-temps.
Au milieu de terrain, l’option Emmanuel Eboué, « version Wenger » comme à Arsenal, sans avoir été totalement synchronisée, a été intéressante car elle apporte l’important volume de jeu d’Eboué aussi bien défensivement qu’offensivement.
Sur la gauche, la titularisation de Tioté Cheik Ismaël a été une satisfaction. Ce côté gauche du milieu étant moins bien occupé ces derniers temps. Dans l’axe du milieu, Yaya Touré pourra d’ici le jour J perdre quelques kilos pour devenir encore plus réactif.
En attaque, Doumbia Seydou, aligné à la sortie de Didier Drogba sur blessure, a démontré de bonnes dispositions. Quant à Aruna Dindane et à Salomon Kalou sur les côtés, sans trop forcer leur talent pour éviter les blessures, semblent s’approcher de la grande forme. La rencontre amicale, d’hier, contre le Japon semble avoir donc dessiné les contours de l’organisation des Eléphants. Un 4-2-3-1 en phase défensive se transformant en 4-2-4 en phase offensive, le souci de la lenteur du reflux ivoirien ayant été pallié par une présence constante de six joueurs à la récupération.
Nasser El Fadel
Sven-Göran Eriksson a profité de ce tournant important dans la préparation, à onze jours de Côte d’Ivoire-Portugal, pour dépoussiérer le tableau et y inscrire une organisation d’ensemble qui semble trouver la bonne orientation.
Au-delà du scénario du match, plutôt tranquille et bien maîtrisé par les Ivoiriens qui n’ont pas donné l’impression de jouer pied au plancher, il faut retenir l’assurance défensive retrouvée et la cage de Boubacar Barry restée cette fois inviolée. Ceci, bien sûr, tout en restant conscient de la fébrilité offensive des Japonais à l’entrée des 18 mètres et dans le dernier geste. L’option Zokora Didier associé à Kolo Touré aura donc sérénisé l’ensemble. Leur compère Tiéné Siaka, à gauche, est bien resté attaché aux commandes de sa défense centrale. C’est d’ailleurs l’une de ses frappes du gauche, sur coup-franc, qui amène le deuxième but de Kolo Touré à la 80 è minute.A droite, Guy Demel a eu un peu plus de mal en milieu de première mi-temps.
Au milieu de terrain, l’option Emmanuel Eboué, « version Wenger » comme à Arsenal, sans avoir été totalement synchronisée, a été intéressante car elle apporte l’important volume de jeu d’Eboué aussi bien défensivement qu’offensivement.
Sur la gauche, la titularisation de Tioté Cheik Ismaël a été une satisfaction. Ce côté gauche du milieu étant moins bien occupé ces derniers temps. Dans l’axe du milieu, Yaya Touré pourra d’ici le jour J perdre quelques kilos pour devenir encore plus réactif.
En attaque, Doumbia Seydou, aligné à la sortie de Didier Drogba sur blessure, a démontré de bonnes dispositions. Quant à Aruna Dindane et à Salomon Kalou sur les côtés, sans trop forcer leur talent pour éviter les blessures, semblent s’approcher de la grande forme. La rencontre amicale, d’hier, contre le Japon semble avoir donc dessiné les contours de l’organisation des Eléphants. Un 4-2-3-1 en phase défensive se transformant en 4-2-4 en phase offensive, le souci de la lenteur du reflux ivoirien ayant été pallié par une présence constante de six joueurs à la récupération.
Nasser El Fadel
