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Sport Publié le samedi 5 juin 2010 | Nord-Sud

Zakumi - La chronique de Nasser EL FADEL

Ivoiriens du Liban

Depuis quelques semaines, le Liban, comme partout dans le monde, est pris d’une fièvre particulièrement aigüe. Les drapeaux des nations du Mondial 2010 se vendent par dizaines de milliers. La règle du jeu consiste, pour le moins, à coincer un petit drapeau dans une des vitres de son véhicule. Une mode qui donne à Beyrouth l’image d’un incessant ballet diplomatique, espagnol, français, argentin ou encore italien.
Mais dans la capitale, comme en province, ce sont deux autres grandes nations du football, les plus titrées à l’échelle mondiale, qui tiennent le haut de l’affiche : le Brésil et l’Allemagne. Des quartiers entiers sont drapés aux couleurs de la Seleçao ou de la Mannschaft.
Pour le Brésil, cela se comprend ! Un million de Brésiliens sont d’origines Libanaises. Leurs arrières grands-parents avaient émigrés dès la fin du 19è siècle vers ce grand pays d’Amérique latine. Pour l’Allemagne, cette sympathie est due aux liens commerciaux qui unissent les deux pays et au goût prononcé des Libanais pour la solidité et la qualité des produits Allemands, notamment automobile…Un soir, il y a quelques jours, j’ai hissé mon drapeau orange-blanc-vert à moi, et je me suis installé au centre ville place de l’étoile ou du parlement. Certains passants me demandaient de quel pays il s’agissait. D’autres me lançaient « Allez Drogba !! ».
Quand, timidement, d’autres venaient sympathiser avec moi. Il s’agit de tous ceux qui ont la fibre africaine. Tous ceux qui y ont passé des tronçons de vie ou qui y sont nés. Après quelques temps, le groupuscule de Libanais-Ivoiriens s’est constitué et il était imposant !!Nous décidons sur place d’accomplir un acte symbolique de fierté et d’attachement à la nation Ivoirienne. « Nous allons nous rendre dans une ville ou deux prestigieux joueurs Ivoiriens avaient reçu dans les années 70 les clefs de la ville par les autorités locales … ». Il s’agit de celui que je considère comme le symbole le plus prestigieux du football Ivoirien, Laurent N’Dri Pokou dit « Asmara » et de Bruno Penan, international et buteur Stelliste. Ils avaient été faits citoyens d’honneur de la ville de Tyr au sud du Liban. Cette année-là, ils avaient été invités par un autre Ivoirien, grand dirigeant, président d’honneur de l’Asec Mimosas, Ibrahim Baroud. Le drapeau Ivoirien a été déposé sur sa tombe avec une gerbe de fleur …

ebonyfadel1@hotmail.com
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