Annoncés pour démarrer en mai dernier, les travaux de construction du troisième pont d’Abidjan coincent en raison des arriérés dus à la Banque islamique de développement, le principal bailleur de fonds.
Pourquoi les travaux ne démarrent pas
Les Abidjanais devront patienter encore pendant longtemps. La construction du troisième pont Riviera Marcory, devant désengorger les deux premiers (Houphouët Boigny et De Gaulle) et rendre fluide la circulation, n’est pas pour demain. Les travaux qui devaient être lancés en mai sont bloqués pour des problèmes de financement. L’Etat ivoirien peine à boucler le budget de 135 milliards Fcfa. Pour la construction de ce pont, long de 1 ,6 km et large de 28,4 mètres, un des principaux bailleurs de fonds, en l’occurrence la Banque Islamique de développement(Bid), a levé le pied. Cette institution bancaire reproche à la Côte d’Ivoire de n’avoir pas honoré ses engagements vis-à-vis d’elle. Il y a, en effet, une créance de 8,57 millions d’euro millions contactée dans le cadre d’un prêt en intrants agricoles qui est en souffrance. Soit 5.573.391.570,5 F Cfa arrivé à échéance le 4 décembre 2009. Ainsi donc, les Saoudiens attendent que Bohoun Bouabré, leur principal interlocuteur depuis le limogeage du ministre Patrick Achy, fasse décaisser les 5 milliards Fcfa avant qu’ils n’apportent le financement devant permettre le démarrage des travaux du troisième pont. Le ministre du Plan et du Développement s’était rendu à Djeddah en Arabie Saoudite, du 3 au 8 décembre, pour sauver les meubles en convaincant les Saoudiens de continuer à faire confiance à son pays.
Les procédures de la Bid ne permettent pas, en cas d’arriérés de remboursement, au conseil des directeurs exécutifs d’examiner les propositions de financement en direction de la Côte d’Ivoire. Dès lors, tous les projets sur lesquels la Bid est impliquée dans le financement sont affectés. Sur l’autoroute du Nord, il y a le financement du maillon manquant de 12 km portant sur la section Singrobo-Pacobo qui est menacé. Il est bon de savoir que la Banque islamique de développement participe à plusieurs projets d’envergure en Côte d’Ivoire. Il s’agit notamment du programme d’urgence de reconstruction des infrastructures en zone Cno. Ce programme concerne l’amélioration de l’accès aux réseaux routiers dans les villes d’Odienné et de Korhogo, le renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Man. La Bid intervient aussi dans la construction, la modernisation et l’extension de l’aérogare de fret de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan et le renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan. Avec un programme d’hydraulique villageoise dit Bid 1.
Revenant au troisième pont, il y a quelques acquis. La Banque ouest-africaine de développement (Boad) a accepté d’apporter 14 milliards Fcfa, la banque d’investissement de la Cedeao(BIdc) a donné 8 milliards Fcfa. Mais cela largement insuffisant.
Ironie du sort ! Pendant que le troisième coince, les négociations pour le quatrième pont vont bon train. La Lettre du continent révèle que l’architecte Pierre Fakhoury, après avoir rénové l’hôtel Ivoire, a vendu au trader Glencore sa dette de 125 milliards Fcfa. Cet argent devrait lui permettre de se lancer dans la construction du pont de l’Ile Boulay.
Traoré M Ahmed, avec la Lettre du Continent
Bohoun Bouabré éprouve toutes les difficultés à lancer les travaux du troisième pont d’Abidjan.
Pourquoi les travaux ne démarrent pas
Les Abidjanais devront patienter encore pendant longtemps. La construction du troisième pont Riviera Marcory, devant désengorger les deux premiers (Houphouët Boigny et De Gaulle) et rendre fluide la circulation, n’est pas pour demain. Les travaux qui devaient être lancés en mai sont bloqués pour des problèmes de financement. L’Etat ivoirien peine à boucler le budget de 135 milliards Fcfa. Pour la construction de ce pont, long de 1 ,6 km et large de 28,4 mètres, un des principaux bailleurs de fonds, en l’occurrence la Banque Islamique de développement(Bid), a levé le pied. Cette institution bancaire reproche à la Côte d’Ivoire de n’avoir pas honoré ses engagements vis-à-vis d’elle. Il y a, en effet, une créance de 8,57 millions d’euro millions contactée dans le cadre d’un prêt en intrants agricoles qui est en souffrance. Soit 5.573.391.570,5 F Cfa arrivé à échéance le 4 décembre 2009. Ainsi donc, les Saoudiens attendent que Bohoun Bouabré, leur principal interlocuteur depuis le limogeage du ministre Patrick Achy, fasse décaisser les 5 milliards Fcfa avant qu’ils n’apportent le financement devant permettre le démarrage des travaux du troisième pont. Le ministre du Plan et du Développement s’était rendu à Djeddah en Arabie Saoudite, du 3 au 8 décembre, pour sauver les meubles en convaincant les Saoudiens de continuer à faire confiance à son pays.
Les procédures de la Bid ne permettent pas, en cas d’arriérés de remboursement, au conseil des directeurs exécutifs d’examiner les propositions de financement en direction de la Côte d’Ivoire. Dès lors, tous les projets sur lesquels la Bid est impliquée dans le financement sont affectés. Sur l’autoroute du Nord, il y a le financement du maillon manquant de 12 km portant sur la section Singrobo-Pacobo qui est menacé. Il est bon de savoir que la Banque islamique de développement participe à plusieurs projets d’envergure en Côte d’Ivoire. Il s’agit notamment du programme d’urgence de reconstruction des infrastructures en zone Cno. Ce programme concerne l’amélioration de l’accès aux réseaux routiers dans les villes d’Odienné et de Korhogo, le renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Man. La Bid intervient aussi dans la construction, la modernisation et l’extension de l’aérogare de fret de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan et le renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan. Avec un programme d’hydraulique villageoise dit Bid 1.
Revenant au troisième pont, il y a quelques acquis. La Banque ouest-africaine de développement (Boad) a accepté d’apporter 14 milliards Fcfa, la banque d’investissement de la Cedeao(BIdc) a donné 8 milliards Fcfa. Mais cela largement insuffisant.
Ironie du sort ! Pendant que le troisième coince, les négociations pour le quatrième pont vont bon train. La Lettre du continent révèle que l’architecte Pierre Fakhoury, après avoir rénové l’hôtel Ivoire, a vendu au trader Glencore sa dette de 125 milliards Fcfa. Cet argent devrait lui permettre de se lancer dans la construction du pont de l’Ile Boulay.
Traoré M Ahmed, avec la Lettre du Continent
Bohoun Bouabré éprouve toutes les difficultés à lancer les travaux du troisième pont d’Abidjan.