Une tranche de la Coupe du monde ou toute la compétition sans Didier Drogba ? Deux éventualités que les Eléphants doivent affronter suite à la fracture du cubitus, vendredi, de leur capitaine.
Une équipe nationale de Côte d’Ivoire sans son symbole et capitaine, Didier Drogba. L’éventualité n’est pas à écarter, même si la Côte d’Ivoire sportive efface, d’un trait, cette hypothèse. A la vérité, une formation ivoirienne sans le serial « killer » de Chelsea a un visage, et avec lui, elle présente une autre physionomie. DD compte énormément autant sur le plan technique que moral et psychologique de l’équipe. Sans Drogba, l’adversaire voit la Côte d’Ivoire d’un autre œil et l’attaque sans retenue. Avec lui, c’est différent. Les défenses adverses sont plus prudentes, plus appliquées, même s’il ne marque pas toujours. Au plan moral, la présence de Drogba dans le groupe est une source de motivation supplémentaire pour ses partenaires. Il les rassure et les mobilise quelle que soit la situation.
Attaque : qui à la place de Drogba?
Le staff médical des Eléphants fait des pieds et des mains pour remettre Didier Drogba sur pied. Et le plus tôt possible. C’est le schéma idéal et rêvé. Qui arrange la sélection et les Ivoiriens. Qui aimeraient voir leur équipe nationale conduite par son capitaine. Mais au cas où le Blues ne se remet pas de son mal, dans le temps, Sven Göran-Eriksson, le sélectionneur, sera obligé de faire avec les cinq attaquants dont il dispose en l’occurrence, Aruna Dindane, Gervinho, Kalou Salomon, Kéita Kader et Doumbia Seydou. Ce qui va sans doute nécessiter une nouvelle disposition tactique. Qui va donc rentrer dans l’axe à la place du capitaine ? Doumbia ? Aruna ? Sans doute. Kader Kéita, Kalou Salomon et Gervinho étant plus des joueurs de couloir qu’axiaux.
Le brassard à Kolo
Ce n’est pas une surprise. Si Drogba ne se remet pas, à temps, de sa blessure, c’est le vice-capitaine, Touré Kolo, qui va guider ses coéquipiers sur la pelouse. Ce sera lui le nouveau chef de fil. Et aura pour rôle de diriger ses copains aussi bien sur le terrain qu’en dehors. En tout cas, une nouvelle vie sans Drogba devrait commencer chez les Eléphants.
Eriksson cherche un « distributeur automatique »
Le problème de milieu joueur des Eléphants reste entier. A la recherche d’un joueur de ce profil, le Suédois a essayé, vendredi, contre le Japon, Emmanuel Eboué à ce poste. Rôle qu’il joue par moments à Arsenal. Mais le Gunner était trop penché à droite. Il n’a pas montré cette qualité de distributeur, à même d’accélérer le jeu quand il faut, et de temporiser quand ça s’impose. Mais peut-être qu’avec le travail qui se poursuit en Suisse, Eriksson arrivera à confier un rôle plus précis et moins contraignant que celui de meneur ou de « distributeur automatique » à Eboué. Mais pourquoi ne pas confier les clés du milieu à Kouamatien Emmanuel, seul joueur, sur la liste des 23 ans à avoir, un tant soit peu, le profil du métier. S’il a été préféré à Gilles Yapi Yapo ou Emerse Faé, c’est que le sélectionneur attend quelque chose de lui.
Eléphants, la visible progression
Il n’y a sans doute pas lieu de s’enflammer après seulement deux matches de préparation. Mais force est de reconnaître que la sélection ivoirienne a effectué d’énormes progrès. En défense, l’axe central, avec le repli de Zokora Didier, a gagné en assurance et en rigidité. Ce n’est plus cette défense chancelante, poreuse hésitante et exposée à tout danger. Il y a désormais plus d’assurance. Avec des interventions et des relances plus matures. L’autre aspect qui fait dire que les Eléphants progressent, c’est le système défensif mis en place par Eriksson. Il n’y a plus de véritable écart ou de boulevards entre les lignes. On sent un bloc équipe qui défend et attaque ensemble. L’autre acquis, c’est la pression qu’exercent les joueurs sur le porteur adverse. On ne laisse plus l’adversaire faire ce qu’il veut du cuir. Même les attaquants, Aruna Dindane et Kalou Salomon, se replacent automatiquement comme récupérateurs dès que la balle d’attaque est perdue. Au milieu, le besogneux et teigneux Tioté Cheick Ismaël reste à la tâche. Aidé de Touré Yaya. Une chose est certaine, on sent que du boulot a été fait. Reste qu’on ressente les fruits à partir du 15 juin. D’abord contre le Portugal, ensuite devant le Brésil et finalement face à la Corée du Nord. Les trois adversaires par lesquels les Eléphants doivent forger leur avenir dans cette 19ème Coupe du monde.
Tibet Kipré
Une équipe nationale de Côte d’Ivoire sans son symbole et capitaine, Didier Drogba. L’éventualité n’est pas à écarter, même si la Côte d’Ivoire sportive efface, d’un trait, cette hypothèse. A la vérité, une formation ivoirienne sans le serial « killer » de Chelsea a un visage, et avec lui, elle présente une autre physionomie. DD compte énormément autant sur le plan technique que moral et psychologique de l’équipe. Sans Drogba, l’adversaire voit la Côte d’Ivoire d’un autre œil et l’attaque sans retenue. Avec lui, c’est différent. Les défenses adverses sont plus prudentes, plus appliquées, même s’il ne marque pas toujours. Au plan moral, la présence de Drogba dans le groupe est une source de motivation supplémentaire pour ses partenaires. Il les rassure et les mobilise quelle que soit la situation.
Attaque : qui à la place de Drogba?
Le staff médical des Eléphants fait des pieds et des mains pour remettre Didier Drogba sur pied. Et le plus tôt possible. C’est le schéma idéal et rêvé. Qui arrange la sélection et les Ivoiriens. Qui aimeraient voir leur équipe nationale conduite par son capitaine. Mais au cas où le Blues ne se remet pas de son mal, dans le temps, Sven Göran-Eriksson, le sélectionneur, sera obligé de faire avec les cinq attaquants dont il dispose en l’occurrence, Aruna Dindane, Gervinho, Kalou Salomon, Kéita Kader et Doumbia Seydou. Ce qui va sans doute nécessiter une nouvelle disposition tactique. Qui va donc rentrer dans l’axe à la place du capitaine ? Doumbia ? Aruna ? Sans doute. Kader Kéita, Kalou Salomon et Gervinho étant plus des joueurs de couloir qu’axiaux.
Le brassard à Kolo
Ce n’est pas une surprise. Si Drogba ne se remet pas, à temps, de sa blessure, c’est le vice-capitaine, Touré Kolo, qui va guider ses coéquipiers sur la pelouse. Ce sera lui le nouveau chef de fil. Et aura pour rôle de diriger ses copains aussi bien sur le terrain qu’en dehors. En tout cas, une nouvelle vie sans Drogba devrait commencer chez les Eléphants.
Eriksson cherche un « distributeur automatique »
Le problème de milieu joueur des Eléphants reste entier. A la recherche d’un joueur de ce profil, le Suédois a essayé, vendredi, contre le Japon, Emmanuel Eboué à ce poste. Rôle qu’il joue par moments à Arsenal. Mais le Gunner était trop penché à droite. Il n’a pas montré cette qualité de distributeur, à même d’accélérer le jeu quand il faut, et de temporiser quand ça s’impose. Mais peut-être qu’avec le travail qui se poursuit en Suisse, Eriksson arrivera à confier un rôle plus précis et moins contraignant que celui de meneur ou de « distributeur automatique » à Eboué. Mais pourquoi ne pas confier les clés du milieu à Kouamatien Emmanuel, seul joueur, sur la liste des 23 ans à avoir, un tant soit peu, le profil du métier. S’il a été préféré à Gilles Yapi Yapo ou Emerse Faé, c’est que le sélectionneur attend quelque chose de lui.
Eléphants, la visible progression
Il n’y a sans doute pas lieu de s’enflammer après seulement deux matches de préparation. Mais force est de reconnaître que la sélection ivoirienne a effectué d’énormes progrès. En défense, l’axe central, avec le repli de Zokora Didier, a gagné en assurance et en rigidité. Ce n’est plus cette défense chancelante, poreuse hésitante et exposée à tout danger. Il y a désormais plus d’assurance. Avec des interventions et des relances plus matures. L’autre aspect qui fait dire que les Eléphants progressent, c’est le système défensif mis en place par Eriksson. Il n’y a plus de véritable écart ou de boulevards entre les lignes. On sent un bloc équipe qui défend et attaque ensemble. L’autre acquis, c’est la pression qu’exercent les joueurs sur le porteur adverse. On ne laisse plus l’adversaire faire ce qu’il veut du cuir. Même les attaquants, Aruna Dindane et Kalou Salomon, se replacent automatiquement comme récupérateurs dès que la balle d’attaque est perdue. Au milieu, le besogneux et teigneux Tioté Cheick Ismaël reste à la tâche. Aidé de Touré Yaya. Une chose est certaine, on sent que du boulot a été fait. Reste qu’on ressente les fruits à partir du 15 juin. D’abord contre le Portugal, ensuite devant le Brésil et finalement face à la Corée du Nord. Les trois adversaires par lesquels les Eléphants doivent forger leur avenir dans cette 19ème Coupe du monde.
Tibet Kipré