Hier sur les antennes de RTI, Première chaîne, le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, s’est exprimé sur le football local et international. A trois jours du Mondial, il a prouvé que ce sujet ne lui est point étranger. Evoquant la blessure du capitaine des Eléphants au bras droit, il a confié avoir « parlé au téléphone » avec Didier Drogba.
C’est un Laurent Gbagbo confiant qu’il nous a été donné de voir, dans la soirée d’hier sur les antennes de la Première. Vêtu d’une belle chemise à manches longues, blanche, et très détendu, au bord de sa piscine, il a parlé de football. Face aux journalistes Alain Doumouya (télévision), Idriss Konaté (radio) et Brou Aka Pascal (modérateur), Laurent Gbagbo a craché quelques vérités. « Je comprends que les Ivoiriens soient découragés après notre débâcle en Angola. Mais ils doivent comprendre que les Eléphants qui vont jouer, pour la plupart, leur dernier Mondial en Afrique du Sud nous ont conduit à deux reprises à cette grande fête du football Mondial. Cela n’était jamais arrivé. Il ne faut pas qu’ils l’oublient (…) Nous sommes passé d’un stade d’amateurs à un stade de joueurs mondiaux. Nous progressons… », a-t-il tenu à souligner. L’actualité étant la participation ou non de Didier Drogba au Mondial Sud-africain, Laurent Gbagbo tenu à calmer le jeu. « J’ai eu Drogba au téléphone après son opération. Il m’a confié que tout s’est bien passé. Je lui ai dit que la santé passe avant toute autre considération. Cela ne sert à rien qu’il joue des matches au périple de sa propre santé (…) Je remarque qu’il y a beaucoup d’absences à ce Mondial (Essien, Ballack, Rio Ferdinand etc.). Les joueurs sont fatigués, leurs muscles sont fatigués à cette période de l’année. Avec Drogba, c’est moins alarmant qu’on l’avait pensé au départ. Il faut maintenant lui souhaiter de bien se soigner. Le reste, on verra… », a indiqué le chef de l’Etat. S’adressant aux autres joueurs, il a lâché : « Didier Drogba est un très grand joueur mais il n’est pas le seul. On ne forme pas une équipe avec une seule personne. S’il est malade, il est malade… s’il est blessé, il est blessé… Nous devons l’aider psychologiquement à guérir. Nous ne pouvons pas faire l’impossible… ». Voilà qui est clair ! Concernant les sportifs qui clouent au pilori notre sélection nationale, Laurent Gbagbo a martelé : « C’est la deuxième fois que nous nous qualifions pour un Mondial. C’est mieux que remporter la Coupe. J’entends dire que nous ne remportons rien… Dites-moi, qui parlait de nous en Coupe du monde, avant ? Par le passé, nous commentions seulement cette compétition. Rendons grâce à Dieu de nous permettre de disputer cette compétition. On n’est pas content de ça ? ». Faut-il alors se contenter de participer pour participer à cette prestigieuse compétition alors que 4 milliards de francs Cfa sont dégagés par l’Etat ? « Il faut que les Ivoiriens comprennent qu’aller déjà au Mondial est quelque chose de nouveau. On a ça. Prenons ça. Avant, nous étions des spectateurs. Aujourd’hui, nous sommes des acteurs entiers (…) Il faut prendre la mesure de cette étape nouvelle. La Côte d’Ivoire est devenue un pays mondialiste. Gérons cette étape d’abord. Après, nous chercherons à gagner ». Laurent Gbagbo qui croit aux chances des Eléphants dans le groupe G où ils sont logés avec le Portugal, le Brésil et la Corée du Nord, souhaite que les Ivoiriens soient moins exigeants. L’entendront-ils?
Guy-Florentin Yaméogo
C’est un Laurent Gbagbo confiant qu’il nous a été donné de voir, dans la soirée d’hier sur les antennes de la Première. Vêtu d’une belle chemise à manches longues, blanche, et très détendu, au bord de sa piscine, il a parlé de football. Face aux journalistes Alain Doumouya (télévision), Idriss Konaté (radio) et Brou Aka Pascal (modérateur), Laurent Gbagbo a craché quelques vérités. « Je comprends que les Ivoiriens soient découragés après notre débâcle en Angola. Mais ils doivent comprendre que les Eléphants qui vont jouer, pour la plupart, leur dernier Mondial en Afrique du Sud nous ont conduit à deux reprises à cette grande fête du football Mondial. Cela n’était jamais arrivé. Il ne faut pas qu’ils l’oublient (…) Nous sommes passé d’un stade d’amateurs à un stade de joueurs mondiaux. Nous progressons… », a-t-il tenu à souligner. L’actualité étant la participation ou non de Didier Drogba au Mondial Sud-africain, Laurent Gbagbo tenu à calmer le jeu. « J’ai eu Drogba au téléphone après son opération. Il m’a confié que tout s’est bien passé. Je lui ai dit que la santé passe avant toute autre considération. Cela ne sert à rien qu’il joue des matches au périple de sa propre santé (…) Je remarque qu’il y a beaucoup d’absences à ce Mondial (Essien, Ballack, Rio Ferdinand etc.). Les joueurs sont fatigués, leurs muscles sont fatigués à cette période de l’année. Avec Drogba, c’est moins alarmant qu’on l’avait pensé au départ. Il faut maintenant lui souhaiter de bien se soigner. Le reste, on verra… », a indiqué le chef de l’Etat. S’adressant aux autres joueurs, il a lâché : « Didier Drogba est un très grand joueur mais il n’est pas le seul. On ne forme pas une équipe avec une seule personne. S’il est malade, il est malade… s’il est blessé, il est blessé… Nous devons l’aider psychologiquement à guérir. Nous ne pouvons pas faire l’impossible… ». Voilà qui est clair ! Concernant les sportifs qui clouent au pilori notre sélection nationale, Laurent Gbagbo a martelé : « C’est la deuxième fois que nous nous qualifions pour un Mondial. C’est mieux que remporter la Coupe. J’entends dire que nous ne remportons rien… Dites-moi, qui parlait de nous en Coupe du monde, avant ? Par le passé, nous commentions seulement cette compétition. Rendons grâce à Dieu de nous permettre de disputer cette compétition. On n’est pas content de ça ? ». Faut-il alors se contenter de participer pour participer à cette prestigieuse compétition alors que 4 milliards de francs Cfa sont dégagés par l’Etat ? « Il faut que les Ivoiriens comprennent qu’aller déjà au Mondial est quelque chose de nouveau. On a ça. Prenons ça. Avant, nous étions des spectateurs. Aujourd’hui, nous sommes des acteurs entiers (…) Il faut prendre la mesure de cette étape nouvelle. La Côte d’Ivoire est devenue un pays mondialiste. Gérons cette étape d’abord. Après, nous chercherons à gagner ». Laurent Gbagbo qui croit aux chances des Eléphants dans le groupe G où ils sont logés avec le Portugal, le Brésil et la Corée du Nord, souhaite que les Ivoiriens soient moins exigeants. L’entendront-ils?
Guy-Florentin Yaméogo