Rififi au Burida / Noël Dourey aux adversaires du Pca, hier : “Gadji Celi est irréprochable, laissons-le travailler”

Comme si cela doit demeurer désormais une tradition au Bureau ivoirien du droit d`auteur (Burida), il ne se passe plus un seul trimestre sans que des bruits ne courent de cette maison. A preuve, depuis l`élection de Michel Baroan au poste de directeur général, ce sont des procès par-ci, des revendications par là. L`on parle d`une gestion mitigée de l`homme quand il était directeur commercial et marketing sous Obou Armand et Ouattara Zié, autour d`une affaire de droits d`exécution publique recouvrés sous forme de marchandises auprès de certains opérateurs économiques de la place. Accusation contre laquelle le nouveau directeur général, entend clamer son innocence à travers des preuves en sa possession très bientôt, si cela n`est déjà fait. Alors si ce n`est pas Baroan qui est mis en cause, c`est le PCA Gadji Celi St Joseph. Des polémiques à n`en point finir. Fort de cela, Noël Dourey ou "ND" pour les mélomanes, auteur compositeur, sociétaire du Burida est sorti de sa réserve hier mardi 08 juin pour lancer un appel au calme et à la retenue au cours d`une conférence de presse. C`était à Las Palmas aux Deux Plateaux autour de 14 heures.Voici le résumé de son message. " Suite à certaines révélations sur les artistes, lues récemment dans quelques journaux de la place, j`ai été profondement meurtri et je veux crier mon ras-le bol. En tant qu`aîné pour beaucoup dans le milieu, je me sens interpellé c`est pourquoi, j`invite au calme et à la retenue. J`estime que le cycle volcanique doit prendre fin. On a farouchement combattu Gadji Celi, on est même descendu sous la ceinture mais aujourd`hui, on a besoin de le laisser travailler pour mieux le juger à la fin de son mandat. Par ailleurs, je reconnais aujourd`hui que l`UNARTCI est une véritable force. Si je nie cela, c`est que je suis malhonnête, quand bien même j`étais contre cette union à ses débuts. Grâce à Gadji Celi, le combat contre la piraterie devient désormais une réalité en Côte d`Ivoire. Jusqu`à preuve du contraire, il reste irréprochable et moi je n`ai d`ailleurs aucun intérêt à le pousser vers un échec ". Les artistes de Côte d`Ivoire, toutes tendances confondues ont donc besoin d`accorder leur violon pour un lendemain plus radieux.
Dieusmonde TADE