ABIDJAN - L'imam de la communauté libanaise de Côte d'Ivoire, expulsé du territoire ivoirien en août 2009 à la suite d'accusations américaines de financement du Hezbollah libanais, est rentré fin mai dans le pays, a-t-on appris de sources concordantes mercredi à Abidjan.
L'imam Abdul Menhem Kobeïssi est rentré à Abidjan fin mai et est "actuellement ici parmi ses fidèles", a déclaré à l'AFP un membre de l'association culturelle Al Ghadir, qui a construit la grande mosquée du
quartier abidjanais de Marcory dont M. Kobeïssi est l'imam.
Le ministère de l'Intérieur a confirmé ce retour. L'imam "a demandé à venir et nous avons accepté", a indiqué à l'AFP une source au ministère, sans vouloir expliquer cette décision.
"Les raisons d'hier ne sont pas celles d'aujourd'hui", s'est-elle bornée à répondre.
Accusé par les Etats-Unis de financer le Hezbollah libanais considéré par Washington comme un groupe terroriste, l'imam avait été expulsé en août 2009 du territoire ivoirien. Abidjan avait alors invoqué des "raisons de sécurité".
Les Etats-Unis avaient annoncé en mai 2009 des sanctions économiques visant l'imam Kobeïssi ainsi qu'un homme à la double nationalité libanaise et sierra-léonaise, accusés de soutenir le Hezbollah.
Selon le Trésor américain, l'imam libanais d'Abidjan avait "accueilli des hauts responsables du Hezbollah en voyage dans le pays et dans d'autres régions d'Afrique pour récolter des fonds" pour ce groupe.
Il s'était vu imposer par Washington une interdiction d'avoir des activités aux Etats-Unis, un gel de ses actifs éventuellement détenus sur le territoire américain, tandis qu'il a été interdit à tout ressortissant américain d'avoir des relations d'affaires avec lui.
La communauté libanaise de Côte d'Ivoire, forte de plusieurs dizaines de milliers de personnes, est la plus importante d'Afrique.
L'imam Abdul Menhem Kobeïssi est rentré à Abidjan fin mai et est "actuellement ici parmi ses fidèles", a déclaré à l'AFP un membre de l'association culturelle Al Ghadir, qui a construit la grande mosquée du
quartier abidjanais de Marcory dont M. Kobeïssi est l'imam.
Le ministère de l'Intérieur a confirmé ce retour. L'imam "a demandé à venir et nous avons accepté", a indiqué à l'AFP une source au ministère, sans vouloir expliquer cette décision.
"Les raisons d'hier ne sont pas celles d'aujourd'hui", s'est-elle bornée à répondre.
Accusé par les Etats-Unis de financer le Hezbollah libanais considéré par Washington comme un groupe terroriste, l'imam avait été expulsé en août 2009 du territoire ivoirien. Abidjan avait alors invoqué des "raisons de sécurité".
Les Etats-Unis avaient annoncé en mai 2009 des sanctions économiques visant l'imam Kobeïssi ainsi qu'un homme à la double nationalité libanaise et sierra-léonaise, accusés de soutenir le Hezbollah.
Selon le Trésor américain, l'imam libanais d'Abidjan avait "accueilli des hauts responsables du Hezbollah en voyage dans le pays et dans d'autres régions d'Afrique pour récolter des fonds" pour ce groupe.
Il s'était vu imposer par Washington une interdiction d'avoir des activités aux Etats-Unis, un gel de ses actifs éventuellement détenus sur le territoire américain, tandis qu'il a été interdit à tout ressortissant américain d'avoir des relations d'affaires avec lui.
La communauté libanaise de Côte d'Ivoire, forte de plusieurs dizaines de milliers de personnes, est la plus importante d'Afrique.