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Politique Publié le vendredi 11 juin 2010 | Nord-Sud

Le président du Rjr claque la porte

Le torchon continue de brûler au sein du Rassemblement des républicains (Rdr) à Grand-Bassam. Les considérations claniques très prononcées entre les militants de la rue Lepic ont fini par prendre le dessus. Après le départ, samedi, du commissaire politique maritime de la localité, Ousmane Sylla, c'est Wognin Koua, délégué départemental Rjr de Grand-Bassam et délégué régional Rjr du Sud-Comoé qui claque la porte. Les raisons, c'est que le délégué départemental Rjr reproche à sa famille politique sa passivité notoire devant les agissements du secrétaire départemental du Rdr de la localité, Coulibaly Sériba. Il s'agit « d'une incompatibilité d'humeur et le manque de considération du secrétaire départemental envers ses collaborateurs », s'offusque Wognin Koua. Le délégué régional du Rjr souligne que la longue crise qui l'a opposé au secrétaire départemental du Rdr n'a pas trouvé d'issue heureuse. Toutes les voies de recours ont été épuisées. Des signaux forts longtemps attendus de la direction régionale de campagne d'ADO conduite par le ministre Amon Tanoh sont restés lettres mortes. Encore moins celles menées auprès de Karamoko Yayoro, président national Rjr en vue de rapprocher les deux parties. «Je me plains du caractère hautement animal des rapports que le secrétaire départemental et sa femme, la présidente départementale Rfr entretiennent envers ma personne», pouvait-on lire sur le courrier de démission avec ampliation qu'il a adressé, hier, au président national Rjr et à la direction régionale de campagne Sud-Comoé. Il souligne que c'est en juillet 2009 que la situation s'est envenimée. «Cela fait deux ans que la crise perdure. Elle a atteint le seuil de l'intolérable « depuis le 2 juillet 2009, à l'occasion de la visite de la secrétaire générale du Rdr dans le département, vous m'avez royalement ignoré et, depuis lors, vous agissez sur le terrain en me contournant », martèle-t-il dans le courrier. Et d'ajouter « Je ne regretterai pas l'exil de deux années que cela m'a coûté de 2002 à 2004 au Bénin, encore moins mes moyens matériels de déplacement que vous avez confisqués malgré mes multiples relances ». Wognin Koua juge que le malaise est si profond qu'il préfère rendre le tablier et quitter définitivement sa famille politique pour laquelle il a beaucoup perdu.

Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
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