Nouveau rebondissement dans l’affaire du scandale au Fonds de prévoyance militaire. Le Dg, N’golé Mongomin, a été arrêté, hier.
Fin de cavale. Le colonel N’golé Mongomin, directeur général du Fonds de prévoyance militaire (Fpm) a été arrêté hier par la brigade de recherches. Il a été conduit devant le tribunal militaire puis transféré à la maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama). Pour rappel, nous révélions en exclusivité (Nord-Sud quotidien n° 1518 et 1519), l’affaire de détournement des 220 millions Fcfa destinés à la prise en charge des militaires blessés.
Interrogé, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi, confirme l’arrestation du directeur général du Fpm, le colonel N’golé Mongomin. Selon le procureur militaire, l’ex- patron du Fpm a été cueilli dès son retour de vacances en France et en Suisse. « Je confirme qu’il a été arrêté hier. Il rentrait d’un voyage dans l’Hexagone. Il est poursuivi pour détournement de fonds publics qui s’élèvent à 4 milliards Fcfa. Sur une plainte du chef d’état-major des armées, nous avons ouvert une enquête.
Abus de confiance
Elle a duré soixante jours. Donc, le Dg du Fpm a été placé sous mandat de dépôt à la Mama. Il en sera extrait lundi pour comparaître devant le tribunal militaire », nous a confié le magistrat militaire à son bureau au Plateau. Par ailleurs, il a souligné qu’un arrêté du ministre de la défense n°0174/ MD/ CAB/ CJ du 9 juin 2010 portant sur le comité de pilotage des audits du Fonds de prévoyance militaire(Fpm) a relevé de ses fonctions le colonel N’golé Mongomin. Il a été remplacé par le colonel Konan Kouamé pour assurer l’intérim de la direction du Fpm. Le procureur militaire a aussi ajouté que le président du conseil d’administration du Fpm, le général de brigade aérien Kissi Koabénan Amani Raymond, sera bientôt devant les tribunaux pour répondre des faits d’abus de confiance. Ainsi, le chef d’état-major des armées(Cema), le général Philippe Mangou semble déterminé à sanctionner tous ceux qui ont trempé dans cette affaire qui secoue la grande muette. Les faits. Les 220 millions Fcfa ont été remis en 2003 à la caisse des militaires par Laurent Gbagbo, président de la République. Cette somme était destinée aux soins ambulatoires des quatre mille militaires appelés sous le drapeau. Pour une gestion efficiente de l’argent, le chef d’état-major des armées, l’a mis à la disposition du Fonds de prévoyance militaire (Fpm), dirigé par le colonel N’golé Mongomin. En 2007, explique une source proche du dossier, tous les appelés sont réengagés dans l’armée et deviennent automatiquement adhérents au Fpm et pris en compte par ladite structure. C’est ainsi que le général Philippe Mangou, demande au directeur général du fonds de lui faire un point sur l’utilisation des 220 millions Fcfa.
Rattrapé par les faits
«Estimant que le colonel N’golé Mongomin fait des difficultés à s’exécuter, l’autorité militaire a initié une plainte et en a profité pour demander une enquête sur la gestion globale du Fpm. Notamment, sur l’entraide de fin de carrière (Efc) », confie notre source qui garde l’anonymat. Le 6 janvier, les fins limiers de la brigade de recherches envoient un message au colonel N’golé l’invitant à venir donner sa version des faits. Il s’exécute le 12 janvier en présence de Me Koné Mamadou, bâtonnier de l’ordre des avocats. Notre source proche du dossier indique qu’à la question de savoir si le Dg avait associé tous les acteurs impliqués dans la gestion des 220 millions de Fcfa, le colonel répond que les documents qu’il a reçus concernant ces fonds, n’étaient pas accompagnés de consignes particulières sur leur utilisation en omettant la supervision de la direction du service de la santé (Dssa). Cependant, les limiers sont intrigués par l’existence de deux comptes rendus sur l’utilisation des fonds dont le dernier comporte un état exhaustif des factures payées par le Fpm au profit des appelés. Lors de l’audition, les enquêteurs veulent savoir pourquoi les différents comptes rendus n’ont pas été faits de façon particulière quant à l’utilisation des 220 millions Fcfa. Le mis en cause soutient que le compte rendu global des prestations médicales et de toutes les activités du Fpm a été fait dans le cadre du rapport de gestion du conseil d’administration. «Mais, à partir de là, il est possible d’extraire tous les détails particuliers qui sont demandés. Donc, c’est dans ce cadre qu’un compte rendu détaillé de l’utilisation de ces fonds a été présenté au chef d’état-major des armées comme indiqué dans la lettre n°4773/ MD/ FPM/ PCA du 31 décembre 2008 », précise le colonel N’golé Mongomin. Il soutient que les quatre mille appelés ont été pris en charge selon les règles et procédures en vigueur au Fpm et « applicables à tous les bénéficiaires » dans le cadre de la couverture-maladie.
Bahi K.
Fin de cavale. Le colonel N’golé Mongomin, directeur général du Fonds de prévoyance militaire (Fpm) a été arrêté hier par la brigade de recherches. Il a été conduit devant le tribunal militaire puis transféré à la maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama). Pour rappel, nous révélions en exclusivité (Nord-Sud quotidien n° 1518 et 1519), l’affaire de détournement des 220 millions Fcfa destinés à la prise en charge des militaires blessés.
Interrogé, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi, confirme l’arrestation du directeur général du Fpm, le colonel N’golé Mongomin. Selon le procureur militaire, l’ex- patron du Fpm a été cueilli dès son retour de vacances en France et en Suisse. « Je confirme qu’il a été arrêté hier. Il rentrait d’un voyage dans l’Hexagone. Il est poursuivi pour détournement de fonds publics qui s’élèvent à 4 milliards Fcfa. Sur une plainte du chef d’état-major des armées, nous avons ouvert une enquête.
Abus de confiance
Elle a duré soixante jours. Donc, le Dg du Fpm a été placé sous mandat de dépôt à la Mama. Il en sera extrait lundi pour comparaître devant le tribunal militaire », nous a confié le magistrat militaire à son bureau au Plateau. Par ailleurs, il a souligné qu’un arrêté du ministre de la défense n°0174/ MD/ CAB/ CJ du 9 juin 2010 portant sur le comité de pilotage des audits du Fonds de prévoyance militaire(Fpm) a relevé de ses fonctions le colonel N’golé Mongomin. Il a été remplacé par le colonel Konan Kouamé pour assurer l’intérim de la direction du Fpm. Le procureur militaire a aussi ajouté que le président du conseil d’administration du Fpm, le général de brigade aérien Kissi Koabénan Amani Raymond, sera bientôt devant les tribunaux pour répondre des faits d’abus de confiance. Ainsi, le chef d’état-major des armées(Cema), le général Philippe Mangou semble déterminé à sanctionner tous ceux qui ont trempé dans cette affaire qui secoue la grande muette. Les faits. Les 220 millions Fcfa ont été remis en 2003 à la caisse des militaires par Laurent Gbagbo, président de la République. Cette somme était destinée aux soins ambulatoires des quatre mille militaires appelés sous le drapeau. Pour une gestion efficiente de l’argent, le chef d’état-major des armées, l’a mis à la disposition du Fonds de prévoyance militaire (Fpm), dirigé par le colonel N’golé Mongomin. En 2007, explique une source proche du dossier, tous les appelés sont réengagés dans l’armée et deviennent automatiquement adhérents au Fpm et pris en compte par ladite structure. C’est ainsi que le général Philippe Mangou, demande au directeur général du fonds de lui faire un point sur l’utilisation des 220 millions Fcfa.
Rattrapé par les faits
«Estimant que le colonel N’golé Mongomin fait des difficultés à s’exécuter, l’autorité militaire a initié une plainte et en a profité pour demander une enquête sur la gestion globale du Fpm. Notamment, sur l’entraide de fin de carrière (Efc) », confie notre source qui garde l’anonymat. Le 6 janvier, les fins limiers de la brigade de recherches envoient un message au colonel N’golé l’invitant à venir donner sa version des faits. Il s’exécute le 12 janvier en présence de Me Koné Mamadou, bâtonnier de l’ordre des avocats. Notre source proche du dossier indique qu’à la question de savoir si le Dg avait associé tous les acteurs impliqués dans la gestion des 220 millions de Fcfa, le colonel répond que les documents qu’il a reçus concernant ces fonds, n’étaient pas accompagnés de consignes particulières sur leur utilisation en omettant la supervision de la direction du service de la santé (Dssa). Cependant, les limiers sont intrigués par l’existence de deux comptes rendus sur l’utilisation des fonds dont le dernier comporte un état exhaustif des factures payées par le Fpm au profit des appelés. Lors de l’audition, les enquêteurs veulent savoir pourquoi les différents comptes rendus n’ont pas été faits de façon particulière quant à l’utilisation des 220 millions Fcfa. Le mis en cause soutient que le compte rendu global des prestations médicales et de toutes les activités du Fpm a été fait dans le cadre du rapport de gestion du conseil d’administration. «Mais, à partir de là, il est possible d’extraire tous les détails particuliers qui sont demandés. Donc, c’est dans ce cadre qu’un compte rendu détaillé de l’utilisation de ces fonds a été présenté au chef d’état-major des armées comme indiqué dans la lettre n°4773/ MD/ FPM/ PCA du 31 décembre 2008 », précise le colonel N’golé Mongomin. Il soutient que les quatre mille appelés ont été pris en charge selon les règles et procédures en vigueur au Fpm et « applicables à tous les bénéficiaires » dans le cadre de la couverture-maladie.
Bahi K.