20minutes.fr FOOT - «El Pibe de Oro» a gagné son premier match du Mondial en tant qu'entraîneur...
Il arrive en retard, naturellement. Mais Diego Maradona sait se faire désirer. Le temps de s’asseoir, d’enfiler le casque pour la traduction et de mâchouiller une pomme dans les micros, et le sélectionneur argentin est revenu sur sa fin d’après-midi. Qu’il aurait bien aimée plus tranquille si ses attaquants avaient bien voulu aggraver le score contre le Nigeria (1-0).
«La peur, en football, ça n'existe pas»
«Leur gardien fait un grand match. Parfois, j’avais l’impression qu’on ne voulait pas la mettre au fond. En général, des matchs comme ça, tu prends un but à la con à la fin.» Ça ne veut pas dire qu’il a eu peur de foirer ses débuts en Coupe du monde sur le banc de l’Albiceleste. «La peur, en football, ça n’existe pas. Celui qui a peur, il reste chez lui. Tu gagnes, tu perds, tu gagnes, tu perds... Mais de la peur, jamais.»
D’ailleurs, avant la partie, il n’avait pas l’air franchement tendu. Les mains dans les poches de son survêtement, il a passé de longues minutes à saluer les supporters Argentins. A envoyer des baisers à sa fille assise en tribune, au premier rang. C’est un autre Diego qui est revenu pour le coup d’envoi. En costard cravate déjà, et surtout dans la peau d’un directeur technique. Celui «qui doit prendre des décisions rapides et qui n’a pas le droit de se tromper», explique-t-il.
«Je n’aurai jamais rien en commun avec Beckenbauer»
Car tout le monde l’attend au tournant. Et surtout au niveau de sa tactique, un espèce de 4-3-3 bricolé pour faire plaisir à tout le monde, mais qui craque un peu partout en défense. «Le système que j’utilise est celui dont nous avons besoin», jure-t-il.
Pas sûr qu’il fasse monter l’Argentine dans les tours. Contre des équipes mieux équilibrées, sa tambouille pourrait être rédhibitoire. C’est dommage, il pourrait très bien devenir le 2e footballeur de l’histoire, après Franz Beckenbauer avec l’Allemagne, à gagner comme capitaine et comme entraîneur. «Je n’aurai jamais rien en commun avec Beckenbauer», se marre Maradona. On s’en doutait à peine.
De notre envoyé spécial à Johannesburg
Antoine Maes
Il arrive en retard, naturellement. Mais Diego Maradona sait se faire désirer. Le temps de s’asseoir, d’enfiler le casque pour la traduction et de mâchouiller une pomme dans les micros, et le sélectionneur argentin est revenu sur sa fin d’après-midi. Qu’il aurait bien aimée plus tranquille si ses attaquants avaient bien voulu aggraver le score contre le Nigeria (1-0).
«La peur, en football, ça n'existe pas»
«Leur gardien fait un grand match. Parfois, j’avais l’impression qu’on ne voulait pas la mettre au fond. En général, des matchs comme ça, tu prends un but à la con à la fin.» Ça ne veut pas dire qu’il a eu peur de foirer ses débuts en Coupe du monde sur le banc de l’Albiceleste. «La peur, en football, ça n’existe pas. Celui qui a peur, il reste chez lui. Tu gagnes, tu perds, tu gagnes, tu perds... Mais de la peur, jamais.»
D’ailleurs, avant la partie, il n’avait pas l’air franchement tendu. Les mains dans les poches de son survêtement, il a passé de longues minutes à saluer les supporters Argentins. A envoyer des baisers à sa fille assise en tribune, au premier rang. C’est un autre Diego qui est revenu pour le coup d’envoi. En costard cravate déjà, et surtout dans la peau d’un directeur technique. Celui «qui doit prendre des décisions rapides et qui n’a pas le droit de se tromper», explique-t-il.
«Je n’aurai jamais rien en commun avec Beckenbauer»
Car tout le monde l’attend au tournant. Et surtout au niveau de sa tactique, un espèce de 4-3-3 bricolé pour faire plaisir à tout le monde, mais qui craque un peu partout en défense. «Le système que j’utilise est celui dont nous avons besoin», jure-t-il.
Pas sûr qu’il fasse monter l’Argentine dans les tours. Contre des équipes mieux équilibrées, sa tambouille pourrait être rédhibitoire. C’est dommage, il pourrait très bien devenir le 2e footballeur de l’histoire, après Franz Beckenbauer avec l’Allemagne, à gagner comme capitaine et comme entraîneur. «Je n’aurai jamais rien en commun avec Beckenbauer», se marre Maradona. On s’en doutait à peine.
De notre envoyé spécial à Johannesburg
Antoine Maes