A la suite du chef de l'Etat, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci,) Henri Konan Bédié et celui du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Ouattara, ont donné, hier sur Radio France internationale, leurs avis sur les questions de la liste électorale, du désarmement, de la marche avortée du 15 mai dernier…
Henri Konan Bédié
Vous avez reporté sine die, une marche qui était prévue le 15 mai par la jeunesse de l'opposition. Etait-ce une erreur de l'avoir programmée ?
Non, il ne s'agissait pas d'une erreur. D'autant plus que la marche avait été programmée alors même que l'opposition ne connaissait pas les dates de la tenue des Assemblées annuelles de la BAD.
Vous avez eu des mots très durs lorsque vous avez expliqué le report de cette manifestation.
La manifestation, pour un objectif insurrectionnel, ne tient pas de mes expressions. Ce sont les jeunes eux-mêmes qui, à la réunion que nous avons eue pour les dissuader, ont dit qu'ils voulaient une marche dans la rupture. Une marche insurrectionnelle.
De quoi avez-vous parlé au cours de votre récente rencontre avec Laurent Gbagbo ?
Il est venu me voir pour se plaindre qu'avant les prochaines élections, certains organisaient la fraude massive. Il a fait état de paquets volumineux de ses plaintes.
Vous voulez dire des fraudes sur la liste électorale ?
Oui, sur la liste électorale. Il accusait bien entendu un parti de l'opposition.
Etes-vous pour une révision de ces listes ?
La date des élections n'est pas fixée. C'est-à-dire que tant que nous sommes dans la période du contentieux, toutes les listes - blanche et grise peuvent toujours être révisées.
Il y a également le désarmement. Avez-vous le sentiment qu'il y a des blocages ?
La rencontre que j'ai eue avec Laurent Gbagbo a permis au Premier ministre de donner des explications amples sur le processus de désarmement. Et, là-dessus, à la rencontre ici, nous nous sommes, à peu près, entendus pour dire que ce que prévoyait le Premier ministre était suffisant mais qu'il ne constitue pas un préalable pour aller aux élections.
Propos recueillis sur Rfi par Bidi Ignace et Bamba K. Inza
Henri Konan Bédié
Vous avez reporté sine die, une marche qui était prévue le 15 mai par la jeunesse de l'opposition. Etait-ce une erreur de l'avoir programmée ?
Non, il ne s'agissait pas d'une erreur. D'autant plus que la marche avait été programmée alors même que l'opposition ne connaissait pas les dates de la tenue des Assemblées annuelles de la BAD.
Vous avez eu des mots très durs lorsque vous avez expliqué le report de cette manifestation.
La manifestation, pour un objectif insurrectionnel, ne tient pas de mes expressions. Ce sont les jeunes eux-mêmes qui, à la réunion que nous avons eue pour les dissuader, ont dit qu'ils voulaient une marche dans la rupture. Une marche insurrectionnelle.
De quoi avez-vous parlé au cours de votre récente rencontre avec Laurent Gbagbo ?
Il est venu me voir pour se plaindre qu'avant les prochaines élections, certains organisaient la fraude massive. Il a fait état de paquets volumineux de ses plaintes.
Vous voulez dire des fraudes sur la liste électorale ?
Oui, sur la liste électorale. Il accusait bien entendu un parti de l'opposition.
Etes-vous pour une révision de ces listes ?
La date des élections n'est pas fixée. C'est-à-dire que tant que nous sommes dans la période du contentieux, toutes les listes - blanche et grise peuvent toujours être révisées.
Il y a également le désarmement. Avez-vous le sentiment qu'il y a des blocages ?
La rencontre que j'ai eue avec Laurent Gbagbo a permis au Premier ministre de donner des explications amples sur le processus de désarmement. Et, là-dessus, à la rencontre ici, nous nous sommes, à peu près, entendus pour dire que ce que prévoyait le Premier ministre était suffisant mais qu'il ne constitue pas un préalable pour aller aux élections.
Propos recueillis sur Rfi par Bidi Ignace et Bamba K. Inza