Eburnews - Une exposition photographique autour des Eléphants footballeurs de l’Allemand Stefan Meisel attend les visiteurs au Goethe Institut. C’est jusqu’au 30 juillet.
Le football comme moteur d’union et de communion. Voila l’atmosphère chère aux clichés de Stefan Meisel, qui s’est donné pour mission de mitrailler des scènes de communion sportive où le sourire sort le grand jeu. Des scènes saisies le plus souvent avant ou après les matchs des Eléphants, et qui montrent le poids de cette équipe nationale dans la conscience collective. L’une des photos résume excellemment ce parti pris, en montrant un tour d’honneur de Didier Drogba au stade de Bouaké, en 2007, lors du match qualificatif de la Can contre Madagascar. Le capitaine des Eléphants est escorté par une escouade de militaires des Forces Nouvelles, pendant que des milliers de regards heureux le suivent de près depuis les gradins. Une course symbolique qui n’a pas échappé à l’objectif du photographe, particulièrement sensible aux scènes de liesse et de symbiose. Sur la même photo, un militaire avale des yeux Didier Drogba en mouvement, avec un appétit sans limite. Une autre image interpelle le regard du visiteur sur plusieurs tableaux, dans un stade de football. Il y a d’abord le terrain de la confrontation, ensuite les tribunes bondées de monde, et enfin des immeubles qui surplombent le stade. La variété des constructions fait justement penser aux différences dont un pays doit se nourrir sur la voie de son édification. Et c’est là le vrai leitmotiv de cette exposition qui, en plus de se positionner en témoignage de l’effet magique du football dans le rapprochement des gens, peut se lire également comme un programme de réconciliation nationale. Car sur de nombreuses photos, les sourires sont omniprésents. Mais il ne s’agit pas que de l’équipe nationale de football sur les 38 photos qui convoitent le regard au Goethe-Institut. Il y a aussi des images de maracanas organisés par des joueurs professionnels ivoiriens, auxquels de nombreux jeunes de quartiers s’identifient. Une photo capture, une fois n’est pas coutume, une phase de jeu d’un match. A leur manière, ces joueurs professionnels adulés dans leur quartier d’origine essaient d’entretenir la flamme du football et donc, d’insuffler le goût de se retrouver ensemble dans un même élan de partage. La directrice du Goethe, Verena Passig- Oulaï, a au cours du vernissage le 9 juin dernier, dit l’intérêt de sa structure pour le football. Elle a souligné que des programmes culturels avaient été initiés dans la perspective de la coupe du monde, dont un avait pour thème : « Littérature et football ». Elle a ajouté que 12 filles ivoiriennes appartenant au projet des écoles partenaires séjournaient avec leurs encadreurs en Afrique du Sud, pour participer à des échanges interculturels dans le sillage de la coupe du monde.
Fortuné Bationo
Le football comme moteur d’union et de communion. Voila l’atmosphère chère aux clichés de Stefan Meisel, qui s’est donné pour mission de mitrailler des scènes de communion sportive où le sourire sort le grand jeu. Des scènes saisies le plus souvent avant ou après les matchs des Eléphants, et qui montrent le poids de cette équipe nationale dans la conscience collective. L’une des photos résume excellemment ce parti pris, en montrant un tour d’honneur de Didier Drogba au stade de Bouaké, en 2007, lors du match qualificatif de la Can contre Madagascar. Le capitaine des Eléphants est escorté par une escouade de militaires des Forces Nouvelles, pendant que des milliers de regards heureux le suivent de près depuis les gradins. Une course symbolique qui n’a pas échappé à l’objectif du photographe, particulièrement sensible aux scènes de liesse et de symbiose. Sur la même photo, un militaire avale des yeux Didier Drogba en mouvement, avec un appétit sans limite. Une autre image interpelle le regard du visiteur sur plusieurs tableaux, dans un stade de football. Il y a d’abord le terrain de la confrontation, ensuite les tribunes bondées de monde, et enfin des immeubles qui surplombent le stade. La variété des constructions fait justement penser aux différences dont un pays doit se nourrir sur la voie de son édification. Et c’est là le vrai leitmotiv de cette exposition qui, en plus de se positionner en témoignage de l’effet magique du football dans le rapprochement des gens, peut se lire également comme un programme de réconciliation nationale. Car sur de nombreuses photos, les sourires sont omniprésents. Mais il ne s’agit pas que de l’équipe nationale de football sur les 38 photos qui convoitent le regard au Goethe-Institut. Il y a aussi des images de maracanas organisés par des joueurs professionnels ivoiriens, auxquels de nombreux jeunes de quartiers s’identifient. Une photo capture, une fois n’est pas coutume, une phase de jeu d’un match. A leur manière, ces joueurs professionnels adulés dans leur quartier d’origine essaient d’entretenir la flamme du football et donc, d’insuffler le goût de se retrouver ensemble dans un même élan de partage. La directrice du Goethe, Verena Passig- Oulaï, a au cours du vernissage le 9 juin dernier, dit l’intérêt de sa structure pour le football. Elle a souligné que des programmes culturels avaient été initiés dans la perspective de la coupe du monde, dont un avait pour thème : « Littérature et football ». Elle a ajouté que 12 filles ivoiriennes appartenant au projet des écoles partenaires séjournaient avec leurs encadreurs en Afrique du Sud, pour participer à des échanges interculturels dans le sillage de la coupe du monde.
Fortuné Bationo