Le président du Parti des travailleurs (Pit), Francis Vangah Wodié, a animé samedi au palais du Carnaval de Bouaké, un meeting qui a drainé une foule compacte et de nombreuses têtes couronnées. Il a saisi cette occasion pour réitérer sa proposition d’une candidature unique et consensuelle lors de la prochaine élection présidentielle. Cela vise, selon lui, à prévenir les contestations qu’il pourrait y avoir, surtout après la procédure qui sera mise en œuvre pour expurger les non ayants droit de la liste électorale provisoire comprenant 5.300.000 personnes. «Pourquoi, le sentant ou même le sachant, nous ne pouvons pas nous entendre sur une candidature commune ?», a-t-il interrogé. «Pour voir celui qui, pour cette période, pourra prendre des engagements consensuels et pour que celui dont nous pensons qu’il a le profil pour conduire cette transition soit retenu par nous tous».
Et de définir les acteurs de ce choix. «Pas les populations, on ne peut pas les réunir toutes. Mais leurs représentants au plan politique, les acteurs de la société et les opérateurs économiques parce que cette crise est multidimensionnelle. Et ce sont ces gens qui doivent en discuter parce que celui qui sera élu devra pouvoir régler les problèmes politiques, sociaux et économiques», a précisé Francis Wodié. Qui a affirmé que si ce schéma était retenu, on pourrait, à la limite, faire l’économie d’une élection qui sera plus ou moins transparente et contestée.
Il pense que la situation de la Côte d’Ivoire est tellement difficile qu’il va falloir prolonger encore la transition. «Nous estimons qu’il faut assainir la situation pour créer les conditions d’une vraie élection. Nous le disons pour que les gens y pensent et savent qu’il y a d’autres voies et que tous les risques ne sont pas exclus», a-t-il ajouté. Néanmoins, il a soutenu que techniquement, les élections peuvent avoir lieu à la fin du mois de juillet parce que les problèmes essentiels sont pratiquement tous réglés. En ce sens que, selon lui, la liste électorale définitive pourra être établie en l’espace de 10 ou 15 jours.
Et que les cartes d’électeur et les cartes nationales d’identité sont en train d’être établies et seront très bientôt disponibles. S’agissant du désarmement, le président du Pit pense que cela ne peut plus constituer un frein à la tenue de l’élection présidentielle. Puisqu’il croit que cette opération avance avec le regroupement et l’encasernement des éléments des Forces armées des Forces nouvelles qui débute le 15 juin à Korhogo.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
Et de définir les acteurs de ce choix. «Pas les populations, on ne peut pas les réunir toutes. Mais leurs représentants au plan politique, les acteurs de la société et les opérateurs économiques parce que cette crise est multidimensionnelle. Et ce sont ces gens qui doivent en discuter parce que celui qui sera élu devra pouvoir régler les problèmes politiques, sociaux et économiques», a précisé Francis Wodié. Qui a affirmé que si ce schéma était retenu, on pourrait, à la limite, faire l’économie d’une élection qui sera plus ou moins transparente et contestée.
Il pense que la situation de la Côte d’Ivoire est tellement difficile qu’il va falloir prolonger encore la transition. «Nous estimons qu’il faut assainir la situation pour créer les conditions d’une vraie élection. Nous le disons pour que les gens y pensent et savent qu’il y a d’autres voies et que tous les risques ne sont pas exclus», a-t-il ajouté. Néanmoins, il a soutenu que techniquement, les élections peuvent avoir lieu à la fin du mois de juillet parce que les problèmes essentiels sont pratiquement tous réglés. En ce sens que, selon lui, la liste électorale définitive pourra être établie en l’espace de 10 ou 15 jours.
Et que les cartes d’électeur et les cartes nationales d’identité sont en train d’être établies et seront très bientôt disponibles. S’agissant du désarmement, le président du Pit pense que cela ne peut plus constituer un frein à la tenue de l’élection présidentielle. Puisqu’il croit que cette opération avance avec le regroupement et l’encasernement des éléments des Forces armées des Forces nouvelles qui débute le 15 juin à Korhogo.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional