Le Comité Consultatif de la Concurrence de l’Uemoa réuni récemment à Bamako, a émis un avis favorable pour la levée de la suspension frappant la commercialisation de l’huile de palme raffinée ivoirienne au Sénégal.
Un véritable soupir de soulagement pour la Côte d’Ivoire qui produit à ce jour 430 000 tonnes d’huile de palme par an. C’est l’épilogue d’un long processus. En effet, il y a plus de 6 mois, le Sénégal avait imposé une norme dite sanitaire valable pour toutes les huiles commercialisées sur son territoire. Il fallait que le produit en question contienne moins de 50% d’acides gras saturés. L’huile de palme ivoirienne, jusque là fortement commercialisée au Sénégal par la société à capitaux privés sénégalais Wafcom, entrait ainsi dans le champ d’application de la mesure de suspension de commercialisation. Ce qui avait fortement réduit le volume des échanges commerciaux entre ces deux pays phares de l’Uemoa. Après une plainte des responsables de Wafcom auprès des instances compétentes de l’Uemoa, la mesure a été rapportée, relève aux Afriques une source autorisée ayant assisté à la rencontre de Bamako. D’ailleurs, le Président de la commission de l’Uemoa a déjà pris la décision qui oblige le Sénégal à retirer la fameuse norme dite sanitaire qui, selon les observateurs avertis, est plutôt une norme de protection visant essentiellement à mettre sur orbite la sénégalaise Suneor, propriété du Groupe Advens et grande productrice d’huile d’arachide. Jusque là, poursuit notre source, « le Sénégal a toujours été un bon élève de l’Uemoa en respectant toutes les décisions de l’organisation communautaire. On l’espère aussi pour le cas d’espèce ». La décision de l’Uemoa a été donc signée le vendredi 04 juin dernier et la procédure veut que la notification soit officiellement faite en direction des autorités sénégalaises. Ce qui est une question de jours, au regard des procédures administratives. D’ailleurs, le ministre sénégalais du Commerce a reconnu, à demi-mot, la fin de ce long feuilleton juridico-commercial. Interpellé sur le dossier par les Afriques à l’occasion des journées commerciales ivoiriennes au Sénégal, Amadou Niang a reconnu que dans le cas d’espèce, il est important de souligner l’entrave, de s’en référer aux autorités compétentes pouvant la faire lever ou faire évoluer l’entreprise dans sa forme de production. Ce qui été déjà fait par les autorités ivoiriennes. Il a, lui-même eu l’opportunité de rencontrer, au cours des journées commerciales ivoiriennes au Sénégal ( ndlr qui ont eu lieu samedi 05 juin 2010), les responsables du Groupe industriel ivoirien Sifca (groupe commercialisant l’huile de palme raffinée dans plusieurs pays africains dont le Sénégal). L’Afrique de l’ouest accuse aujourd’hui, de forts déficits alimentaires, notamment en huile, évalués à 150 000 tonnes par an pour l’Uemoa et 800 000 tonnes pour la Cedeao. Pour y remédier, les opérateurs industriels ivoiriens du palmier à huile (la plante oléagineuse la plus productive au monde) disposent de filières complètes allant de la plantation aux usines d’extraction d’huile brute et aux raffineries.
Euphrate. D (Source Ministère de l’Intégration Africaine)
Un véritable soupir de soulagement pour la Côte d’Ivoire qui produit à ce jour 430 000 tonnes d’huile de palme par an. C’est l’épilogue d’un long processus. En effet, il y a plus de 6 mois, le Sénégal avait imposé une norme dite sanitaire valable pour toutes les huiles commercialisées sur son territoire. Il fallait que le produit en question contienne moins de 50% d’acides gras saturés. L’huile de palme ivoirienne, jusque là fortement commercialisée au Sénégal par la société à capitaux privés sénégalais Wafcom, entrait ainsi dans le champ d’application de la mesure de suspension de commercialisation. Ce qui avait fortement réduit le volume des échanges commerciaux entre ces deux pays phares de l’Uemoa. Après une plainte des responsables de Wafcom auprès des instances compétentes de l’Uemoa, la mesure a été rapportée, relève aux Afriques une source autorisée ayant assisté à la rencontre de Bamako. D’ailleurs, le Président de la commission de l’Uemoa a déjà pris la décision qui oblige le Sénégal à retirer la fameuse norme dite sanitaire qui, selon les observateurs avertis, est plutôt une norme de protection visant essentiellement à mettre sur orbite la sénégalaise Suneor, propriété du Groupe Advens et grande productrice d’huile d’arachide. Jusque là, poursuit notre source, « le Sénégal a toujours été un bon élève de l’Uemoa en respectant toutes les décisions de l’organisation communautaire. On l’espère aussi pour le cas d’espèce ». La décision de l’Uemoa a été donc signée le vendredi 04 juin dernier et la procédure veut que la notification soit officiellement faite en direction des autorités sénégalaises. Ce qui est une question de jours, au regard des procédures administratives. D’ailleurs, le ministre sénégalais du Commerce a reconnu, à demi-mot, la fin de ce long feuilleton juridico-commercial. Interpellé sur le dossier par les Afriques à l’occasion des journées commerciales ivoiriennes au Sénégal, Amadou Niang a reconnu que dans le cas d’espèce, il est important de souligner l’entrave, de s’en référer aux autorités compétentes pouvant la faire lever ou faire évoluer l’entreprise dans sa forme de production. Ce qui été déjà fait par les autorités ivoiriennes. Il a, lui-même eu l’opportunité de rencontrer, au cours des journées commerciales ivoiriennes au Sénégal ( ndlr qui ont eu lieu samedi 05 juin 2010), les responsables du Groupe industriel ivoirien Sifca (groupe commercialisant l’huile de palme raffinée dans plusieurs pays africains dont le Sénégal). L’Afrique de l’ouest accuse aujourd’hui, de forts déficits alimentaires, notamment en huile, évalués à 150 000 tonnes par an pour l’Uemoa et 800 000 tonnes pour la Cedeao. Pour y remédier, les opérateurs industriels ivoiriens du palmier à huile (la plante oléagineuse la plus productive au monde) disposent de filières complètes allant de la plantation aux usines d’extraction d’huile brute et aux raffineries.
Euphrate. D (Source Ministère de l’Intégration Africaine)