Les grandes entreprises de sécurité, fortes de capitaux importants, ont investi le marché ivoirien de la protection privée. Face à elles, les Ivoiriens qui ont investi dans le secteur peinent à valoriser leurs activités.
La loi portant réglementation et libéralisation de l’activité de sécurité privée et de convoyage de fonds en Côte d’Ivoire a permis au paysage économique d’enregistrer quelques structures de convoyage de fonds et plusieurs centaines d’entreprises privées de sécurité. Parmi celles-ci, certaines ont un poids financier solide du fait des capitaux étrangers qui les maintiennent et les propulsent au-devant de la scène. Elles se taillent donc, une part belle du marché en offrant à leurs clients, de tout acabit par ailleurs, des services diversifiés moulés dans des technologies de troisième génération. De ce fait, leur audience va crescendo et leur réputation d’entreprises sérieuses s’incruste dans l’esprit des Ivoiriens comme les seules aptes à exercer le métier de la sécurité privée. Du reste, cette situation devrait être bien perçue puisque l’économie nationale ne pourrait que mieux se porter. D’autant plus que le monde des affaires s’agrandit et les offres d’emplois de plus en plus nombreuses aideront à régresser le taux de chômage qui atteint le pic inacceptable de 50%.Mais là où le bât blesse, c’est que les autres qui sont de petites tailles et qui appartiennent généralement au nationaux connaissent d’énormes difficultés. Pour cause, la globalisation favorisée par l’Etat de Côte d’Ivoire, sans mesure d’accompagnement pour les soutenir, pèse énormément sur leur fonctionnement. Au point où leur évolution en dents de scie les contraint à réduire le volume de leurs activités. Et quand ce n’est pas le cas, elles mettent simplement la clé sous le paillasson. Face à cette situation qui se révèle avec acuité, M. Ahondjo N’dré Jacob, président de Jaco Services et trésorier de l’Union patronale des entreprises de sécurité privée et transfert de fonds de Côte d’Ivoire (UPESP-CI) pense que l’Etat doit prendre des
dispositions idoines pour pérenniser les jeunes entreprises du secteur. Ainsi, il penche pour un certain nombre de mesures dont les effets induits garantiront, à n’en point douter, une dynamique à ces structures pour tenir la concurrence. « Il faut que l’Etat fasse de la formation académique une priorité. Il doit construire des instituts spécialisés ou d’académies dont le rôle sera de préparer les jeunes au métier de la sécurité privée. Dans le cas échéant, les pouvoir publics devront insérer ces jeunes dans les Ecoles de police ou de gendarmerie pour qu’ils reçoivent une formation crédibles afin de devenir de véritables auxiliaires des forces classiques. Ces dispositions, si elles sont prises, permettront d’inculquer l’esprit civique aux agents ».
Le soutien de l’Etat est nécessaire
L’argentier de l’UPESP-CI, qui connaît mieux que quiconque les difficultés financières de ces petites entreprises, est convaincu que si l’argent est le nerf de la guerre, il est aussi la graisse de la paix. Surtout en ce moment où le front social est quelque peu en ébullition. Raison de plus pour le professionnel de la sécurité privée d’inciter l’Etat à œuvrer activement pour garantir les dizaines de milliers d’emplois générés par les activités privées de sécurité. Pour ce faire, « il devra impérativement mettre à la disposition des entreprises des nationaux, qui respectent un package de critères bien définis, des fonds qui prendront la forme de subventions. Etant donné que les banques rechignent à faire des prêts », a dit M. Ahondjo N’dré.
Ce plaidoyer, somme toute légitime, nécessite que ces entreprises à capitaux modestes taisent leurs divergences pour s’inscrire dans une logique fédéraliste à travers laquelle, le conglomérat constitué pourrait mieux aborder la globalisation. Mieux, il intégrerait la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) pour se valoriser. C’est cela le vœu formé par Ahondjo N’dré Jaco, lorsqu’il déclare sans ambiguïté que « nous formons un ou nous disparaissons ».
Wognin
La loi portant réglementation et libéralisation de l’activité de sécurité privée et de convoyage de fonds en Côte d’Ivoire a permis au paysage économique d’enregistrer quelques structures de convoyage de fonds et plusieurs centaines d’entreprises privées de sécurité. Parmi celles-ci, certaines ont un poids financier solide du fait des capitaux étrangers qui les maintiennent et les propulsent au-devant de la scène. Elles se taillent donc, une part belle du marché en offrant à leurs clients, de tout acabit par ailleurs, des services diversifiés moulés dans des technologies de troisième génération. De ce fait, leur audience va crescendo et leur réputation d’entreprises sérieuses s’incruste dans l’esprit des Ivoiriens comme les seules aptes à exercer le métier de la sécurité privée. Du reste, cette situation devrait être bien perçue puisque l’économie nationale ne pourrait que mieux se porter. D’autant plus que le monde des affaires s’agrandit et les offres d’emplois de plus en plus nombreuses aideront à régresser le taux de chômage qui atteint le pic inacceptable de 50%.Mais là où le bât blesse, c’est que les autres qui sont de petites tailles et qui appartiennent généralement au nationaux connaissent d’énormes difficultés. Pour cause, la globalisation favorisée par l’Etat de Côte d’Ivoire, sans mesure d’accompagnement pour les soutenir, pèse énormément sur leur fonctionnement. Au point où leur évolution en dents de scie les contraint à réduire le volume de leurs activités. Et quand ce n’est pas le cas, elles mettent simplement la clé sous le paillasson. Face à cette situation qui se révèle avec acuité, M. Ahondjo N’dré Jacob, président de Jaco Services et trésorier de l’Union patronale des entreprises de sécurité privée et transfert de fonds de Côte d’Ivoire (UPESP-CI) pense que l’Etat doit prendre des
dispositions idoines pour pérenniser les jeunes entreprises du secteur. Ainsi, il penche pour un certain nombre de mesures dont les effets induits garantiront, à n’en point douter, une dynamique à ces structures pour tenir la concurrence. « Il faut que l’Etat fasse de la formation académique une priorité. Il doit construire des instituts spécialisés ou d’académies dont le rôle sera de préparer les jeunes au métier de la sécurité privée. Dans le cas échéant, les pouvoir publics devront insérer ces jeunes dans les Ecoles de police ou de gendarmerie pour qu’ils reçoivent une formation crédibles afin de devenir de véritables auxiliaires des forces classiques. Ces dispositions, si elles sont prises, permettront d’inculquer l’esprit civique aux agents ».
Le soutien de l’Etat est nécessaire
L’argentier de l’UPESP-CI, qui connaît mieux que quiconque les difficultés financières de ces petites entreprises, est convaincu que si l’argent est le nerf de la guerre, il est aussi la graisse de la paix. Surtout en ce moment où le front social est quelque peu en ébullition. Raison de plus pour le professionnel de la sécurité privée d’inciter l’Etat à œuvrer activement pour garantir les dizaines de milliers d’emplois générés par les activités privées de sécurité. Pour ce faire, « il devra impérativement mettre à la disposition des entreprises des nationaux, qui respectent un package de critères bien définis, des fonds qui prendront la forme de subventions. Etant donné que les banques rechignent à faire des prêts », a dit M. Ahondjo N’dré.
Ce plaidoyer, somme toute légitime, nécessite que ces entreprises à capitaux modestes taisent leurs divergences pour s’inscrire dans une logique fédéraliste à travers laquelle, le conglomérat constitué pourrait mieux aborder la globalisation. Mieux, il intégrerait la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) pour se valoriser. C’est cela le vœu formé par Ahondjo N’dré Jaco, lorsqu’il déclare sans ambiguïté que « nous formons un ou nous disparaissons ».
Wognin