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Faits Divers Publié le mardi 15 juin 2010 | Nord-Sud

Ouragahio : Le domicile du chef de l’Etat cambriolé

Décidément, nul n’est en sécurité dans ce pays. Même le domicile du chef de l’Etat n’a pas été à l’abri d’acte de vol. C’est ce qui s’est passé à sa résidence de Mama, son village natal, dans la sous-préfecture de Ouragahio, il y a quelque mois. Ce jour-là, des individus mal intentionnés ont soustrait frauduleusement de la résidence du président de la République des matelas et divers appareils électroménagers. L’enquête menée a permis d’arrêter quatre suspects dont un mineur. Celui-ci est passé devant le juge des enfants, lundi dernier. Son statut de mineur ne nous permet pas d’en dire plus sur ses déclarations. Les objets volés ont été mis sur le marché. Vu leur qualité, des acheteurs se sont tout de suite manifestés. Ce sont L.R 23 ans, G.R 24 ans et K.D, lui aussi du même âge. Ceux-ci devaient comparaître le mardi 11 juin dernier pour recel d’objets volés. Mais ils ont brillé par leur absence. Selon des informations recueillies, la partie plaignante par le biais du gouverneur de la résidence a décidé de laisser tomber cette affaire tout simplement. Ce qui explique l’absence des receleurs à la barre. Malgré la décision du gouverneur, la justice tient absolument à ce que les prévenus majeurs comparaissent. Pour les hommes de loi, la partie plaignante ne peut mettre un terme à une procédure déjà engagée, sauf si elle n’est pas allée jusqu’au parquet. Or, dans ce cas d’espèce, le dossier a franchi le parquet pour se retrouver devant le juge. L’affaire ne peut que suivre son cours normal jusqu’à la comparution des mis en cause. Seulement, ceux-ci peuvent bénéficier de larges circonstances atténuantes si on tient compte du fait que la partie plaignante accepte de surseoir sa plainte. La justice en demandant aux receleurs de comparaître s’inscrit dans la droite ligne de l’application des textes de loi. Aussi voudrait-elle comprendre les circonstances d’un tel vol, de surcroît à la résidence du premier citoyen du pays. Le président incarne l’autorité suprême du pays. Tout ce qui concerne sa sécurité ne doit pas être traité avec légèreté, au point de laisser en liberté ces tristes individus sans les avoir entendus. Comment ont-ils pu entrer en contact avec le mineur ? Quelle relation y a t-il entre eux et ce même ? Autant de questions qui ont besoin d’être élucidées. Le domicile du président de la République n’est tout de même pas la cour du roi. Pétard ! En conséquence, les juges ont renvoyé le dossier au 16 juillet prochain pour la comparution des prévenus. Affaire à suivre donc.

Alain Kpapo à Gagnoa
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