Grosse performance que celle enregistrée par les Eléphants de Côte d’Ivoire hier à Port Elizabeth. Opposés à la troisième meilleure nation de football, Drogba Didier et ses camarades ont réussi à tenir le choc de ce groupe G qu’ils partagent avec le Brésil et la Corée du Nord, pour sortir du Mandela Nelson Bay avec un point dans ce premier tour du mondial sud-africain.
Pourtant peu de personnes pariaient sur une telle performance. Surtout que la Côte d’Ivoire sort d’une CAN catastrophique et n’est entraînée par le suédois Sven-Göran Eriksson que depuis quelques semaines seulement. Tout cela face à l’armada portugaise conduite par Cristiano Ronaldo, on ne vendait pas chère la peau des pachydermes ivoiriens. Pourtant, ils ont tenu le pari. La première victoire est venue de la tactique utilisée par Eriksson. Le patron du banc ivoirien aligne un 4-3-3 inédit avec des joueurs aussi offensifs que son adversaire. Dans la configuration, les deux coachs ont le même objectif. Fermer les couloirs et aller très vite en phase offensive. D’entrée, les Ivoiriens laissent l’initiative du jeu aux Portugais. Cristiano et ses camarades en profitent pour prendre la maîtrise du ballon. Les Eléphants semblent attentistes. Un peu trop, jusqu’à cette frappe énorme, du fabuleux Ronaldo qui fracasse le montant droit de Copa, visiblement battu sur le missile du madrilène. Cette action réveille Kolo et ses amis. Elle a le mérite de fouetter l’orgueil des poulains de Sven-Göran dans le froid glacial du Nelson Bay. Kolo et Maestro réajustent l’axe de la défense. Chico et Demel se montrent intraitables sur leurs côtés. Yaya et Tioté resserrent le milieu autour d’Eboué. Les choses se mettent progressivement en place pour les Eléphants. Sur le côté gauche de la défense, Tiéné Siaka, l’un des meilleurs ivoiriens fait mordre la poussière à Cristiano Ronaldo. Quand Guy Demel bloque son couloir. Mais devant il y a un problème. Sinon deux. Aruna et Salomon Kalou n’arrivent pas à suivre le rythme que Gervinho veut donner à cette attaque. Toutefois, les Ivoiriens parviennent à se mettre au niveau de la selecçao portugaise. Mieux, ils la bousculent dans les 15 dernières minutes de cette première partie. Et le score de 0-0 à la pause est la parfaite illustration de cette partie qui s’est voulue équilibrée.
A la reprise, les schémas tactiques sont les mêmes et les animateurs inchangés. Mais cette fois, ce sont les poulains de Goran qui ont l’initiative du jeu. Ils font plus que contenir les Lusitaniens. Ils les acculent. A la 47ème minute, la frappe de Gervinho est détournée en corner. Mais le problème ivoirien reste toujours le même. Aruna, Gervinho et Kalou n’arrivent pas à percuter comme il le faut cette défense portugaise qui montre pourtant des signes d’inquiétude. Du sang neuf pourrait faire l’affaire. C’est ce que veut faire le suédois lorsqu’il fait appel à Drogba. C’est le délire au stade de Port Elizabeth. L’attaquant de Chelsea remplace son équipier de club. Il ne percute pas comme d’habitude. Gêné certainement par ce bras victime de fracture il y a seulement 11 jours. Mais sa seule présence faut reculer la défense des hommes de Queiroz. Sven fait appel à Kader Kéita qui met Gervinho sur le banc. Il y a de la percussion mais c’est trop juste. Le temps réglementaire est écoulé et trois minutes de temps additionnel ne changent rien au nul vierge entre le Portugal et des Eléphants qui se sont montrés costauds. Espérons qu’ils soient davantage plus énormes face au Brésil le 20 juin prochain au Soccer City de Johannesburg.
Koné Lassiné (Envoyé spécial)
Pourtant peu de personnes pariaient sur une telle performance. Surtout que la Côte d’Ivoire sort d’une CAN catastrophique et n’est entraînée par le suédois Sven-Göran Eriksson que depuis quelques semaines seulement. Tout cela face à l’armada portugaise conduite par Cristiano Ronaldo, on ne vendait pas chère la peau des pachydermes ivoiriens. Pourtant, ils ont tenu le pari. La première victoire est venue de la tactique utilisée par Eriksson. Le patron du banc ivoirien aligne un 4-3-3 inédit avec des joueurs aussi offensifs que son adversaire. Dans la configuration, les deux coachs ont le même objectif. Fermer les couloirs et aller très vite en phase offensive. D’entrée, les Ivoiriens laissent l’initiative du jeu aux Portugais. Cristiano et ses camarades en profitent pour prendre la maîtrise du ballon. Les Eléphants semblent attentistes. Un peu trop, jusqu’à cette frappe énorme, du fabuleux Ronaldo qui fracasse le montant droit de Copa, visiblement battu sur le missile du madrilène. Cette action réveille Kolo et ses amis. Elle a le mérite de fouetter l’orgueil des poulains de Sven-Göran dans le froid glacial du Nelson Bay. Kolo et Maestro réajustent l’axe de la défense. Chico et Demel se montrent intraitables sur leurs côtés. Yaya et Tioté resserrent le milieu autour d’Eboué. Les choses se mettent progressivement en place pour les Eléphants. Sur le côté gauche de la défense, Tiéné Siaka, l’un des meilleurs ivoiriens fait mordre la poussière à Cristiano Ronaldo. Quand Guy Demel bloque son couloir. Mais devant il y a un problème. Sinon deux. Aruna et Salomon Kalou n’arrivent pas à suivre le rythme que Gervinho veut donner à cette attaque. Toutefois, les Ivoiriens parviennent à se mettre au niveau de la selecçao portugaise. Mieux, ils la bousculent dans les 15 dernières minutes de cette première partie. Et le score de 0-0 à la pause est la parfaite illustration de cette partie qui s’est voulue équilibrée.
A la reprise, les schémas tactiques sont les mêmes et les animateurs inchangés. Mais cette fois, ce sont les poulains de Goran qui ont l’initiative du jeu. Ils font plus que contenir les Lusitaniens. Ils les acculent. A la 47ème minute, la frappe de Gervinho est détournée en corner. Mais le problème ivoirien reste toujours le même. Aruna, Gervinho et Kalou n’arrivent pas à percuter comme il le faut cette défense portugaise qui montre pourtant des signes d’inquiétude. Du sang neuf pourrait faire l’affaire. C’est ce que veut faire le suédois lorsqu’il fait appel à Drogba. C’est le délire au stade de Port Elizabeth. L’attaquant de Chelsea remplace son équipier de club. Il ne percute pas comme d’habitude. Gêné certainement par ce bras victime de fracture il y a seulement 11 jours. Mais sa seule présence faut reculer la défense des hommes de Queiroz. Sven fait appel à Kader Kéita qui met Gervinho sur le banc. Il y a de la percussion mais c’est trop juste. Le temps réglementaire est écoulé et trois minutes de temps additionnel ne changent rien au nul vierge entre le Portugal et des Eléphants qui se sont montrés costauds. Espérons qu’ils soient davantage plus énormes face au Brésil le 20 juin prochain au Soccer City de Johannesburg.
Koné Lassiné (Envoyé spécial)