La deuxième journée de la 19e Coupe du Monde a débuté hier mercredi avec l’opposition Afrique du Sud – Uruguay soldée par un score sans appel de 3 – 0. Le moins qu’on puisse dire est qu’en enregistrant cette lourde défaite, les Bafana-Bafana ont compromis leur chance de qualification pour le second tour, même si mathématiquement ils ne sont pas encore éliminés.
Les Bafana-Bafana sont passés hier à côté de leur sujet lors de leur deuxième sortie dans cette 19e Coupe du Monde. Méconnaissables et peu inspirés, les Sud-Africains ont été archidominés dans tous les compartiments au cours de cette rencontre beaucoup attendue par les sportifs africains. Dès l’entame de la rencontre, ce sont les Uruguayens qui prennent d’assaut le camp adverse. Ils mettent à rude épreuve la défense adverse qui a du mal à retrouver ses repères à l’image de Kumalo. Les incursions de Forlan, Miguel et Suarez créent une véritable panique dans la défense Sud-Africaine littéralement dominée et donc aux abois sur les balles aériennes. La domination uruguayenne est recomposée à la 24e mn avec un superbe but de Diego Forlan, l’attaquant de l’Atlético de Madrid. Celui-ci, d’une frappe sèche des 35 mètres, ne laisse aucune chance au portier Sud-Africain. Ce but galvanise l’Uruguay qui appuie à nouveau sur l’accélérateur. Alors qu’on s’attendait plutôt à une réaction de la part des hommes de Carlos Pereira, c’est au contraire les Uruguayens qui deviennent maîtres dans la possession du ballon. Ils varient le jeu et développent une panoplie de stratégies, donnant ainsi une véritable leçon de football à leur adversaire du jour. La mi-temps intervient sur le score de 1-0. A la reprise, les Bafana-Bafana éprouvent encore du mal à contenir leurs adversaires. Le trio Miguel, Forlan et Suarez donne de fil à retordre à la défense Sud-Africaine. Qui multiplie les fautes et autres erreurs grossières. La domination des Sud-Américains est nette. Les quelques incursions des Sud-Africains sont vite enrayées par une défense Uruguayenne remarquablement organisée à l’image de Diégo Perez. M’phela, Tchabalala, Pinard et Makoko ont du mal à franchir le premier rideau défensif uruguayen. Tactiquement et techniquement, les Bafana-Bafana sont ballotés par leur adversaire qui applique à la lettre les consignes de son entraîneur. L’équipe Sud-Africaine qui manque cruellement d’expérience et de métier prend l’eau de toute part. A la 75e mn, ce qui devrait arriver arriva. A la suite d’une chaude alerte dans le camp Sud-Africain, le gardien N’kumé se retrouve seul face à l’attaquant uruguayen. Il n’a d’autre solution que de l’abattre en pleine surface de réparation. L’arbitre accorde le penalty à l’Uruguay, en plus du carton rouge au portier Sud-Africain. Le préposé au tir, Diego Forlan ne laisse aucune chance à N’kumé. A 2 à 0 et en plus réduits à dix, les Sud-Africains sont en grande difficulté. Sébastien Fernandez et Cavani entre temps rentrés en deuxièmes période exercent un pressing haut sur leurs adversaires. La défense Sud-Africaine devient quasiment une passoire pour l’attaque uruguayenne conduite par un Diego Forlan au sommet de son art. Celui-ci orchestre à la 89e mn, une percée spectaculaire dans la défense adverse mais son tir est contré par Kumalo. Mais le pressing sur la défense des Bafana-Bafana est toujours haut. Et elle finit par craquer dans les arrêts de jeu. En effet, au terme d’un travail colossal abattu par Diégo Forlan, Alvaro Pereira catapulte la balle au fond des filets du portier Sud-Africain. A 3 à 0, les Bafana-Bafana sont sonnés et désarçonnés. Les supporteurs de cette équipe qui ont sans doute compris que les carottes sont désormais cuites désertent le terrain. L’Afrique du Sud, lors de sa deuxième sortie dans cette compétition, vient de compromettre dangereusement ses chances de qualification pour le second tour. A n’en point douter, le score de 3 à 0 constitue une véritable humiliation pour cette équipe et au-delà et le football africain. Comme quoi, les Bafana-Bafana sont loin de l’équipe de 1996 conduite par les Marc Fish, Marc Williams, Docteur Kumalo, Helmand Mukalele, John Moshod, etc…
Michel Ziki
Les Bafana-Bafana sont passés hier à côté de leur sujet lors de leur deuxième sortie dans cette 19e Coupe du Monde. Méconnaissables et peu inspirés, les Sud-Africains ont été archidominés dans tous les compartiments au cours de cette rencontre beaucoup attendue par les sportifs africains. Dès l’entame de la rencontre, ce sont les Uruguayens qui prennent d’assaut le camp adverse. Ils mettent à rude épreuve la défense adverse qui a du mal à retrouver ses repères à l’image de Kumalo. Les incursions de Forlan, Miguel et Suarez créent une véritable panique dans la défense Sud-Africaine littéralement dominée et donc aux abois sur les balles aériennes. La domination uruguayenne est recomposée à la 24e mn avec un superbe but de Diego Forlan, l’attaquant de l’Atlético de Madrid. Celui-ci, d’une frappe sèche des 35 mètres, ne laisse aucune chance au portier Sud-Africain. Ce but galvanise l’Uruguay qui appuie à nouveau sur l’accélérateur. Alors qu’on s’attendait plutôt à une réaction de la part des hommes de Carlos Pereira, c’est au contraire les Uruguayens qui deviennent maîtres dans la possession du ballon. Ils varient le jeu et développent une panoplie de stratégies, donnant ainsi une véritable leçon de football à leur adversaire du jour. La mi-temps intervient sur le score de 1-0. A la reprise, les Bafana-Bafana éprouvent encore du mal à contenir leurs adversaires. Le trio Miguel, Forlan et Suarez donne de fil à retordre à la défense Sud-Africaine. Qui multiplie les fautes et autres erreurs grossières. La domination des Sud-Américains est nette. Les quelques incursions des Sud-Africains sont vite enrayées par une défense Uruguayenne remarquablement organisée à l’image de Diégo Perez. M’phela, Tchabalala, Pinard et Makoko ont du mal à franchir le premier rideau défensif uruguayen. Tactiquement et techniquement, les Bafana-Bafana sont ballotés par leur adversaire qui applique à la lettre les consignes de son entraîneur. L’équipe Sud-Africaine qui manque cruellement d’expérience et de métier prend l’eau de toute part. A la 75e mn, ce qui devrait arriver arriva. A la suite d’une chaude alerte dans le camp Sud-Africain, le gardien N’kumé se retrouve seul face à l’attaquant uruguayen. Il n’a d’autre solution que de l’abattre en pleine surface de réparation. L’arbitre accorde le penalty à l’Uruguay, en plus du carton rouge au portier Sud-Africain. Le préposé au tir, Diego Forlan ne laisse aucune chance à N’kumé. A 2 à 0 et en plus réduits à dix, les Sud-Africains sont en grande difficulté. Sébastien Fernandez et Cavani entre temps rentrés en deuxièmes période exercent un pressing haut sur leurs adversaires. La défense Sud-Africaine devient quasiment une passoire pour l’attaque uruguayenne conduite par un Diego Forlan au sommet de son art. Celui-ci orchestre à la 89e mn, une percée spectaculaire dans la défense adverse mais son tir est contré par Kumalo. Mais le pressing sur la défense des Bafana-Bafana est toujours haut. Et elle finit par craquer dans les arrêts de jeu. En effet, au terme d’un travail colossal abattu par Diégo Forlan, Alvaro Pereira catapulte la balle au fond des filets du portier Sud-Africain. A 3 à 0, les Bafana-Bafana sont sonnés et désarçonnés. Les supporteurs de cette équipe qui ont sans doute compris que les carottes sont désormais cuites désertent le terrain. L’Afrique du Sud, lors de sa deuxième sortie dans cette compétition, vient de compromettre dangereusement ses chances de qualification pour le second tour. A n’en point douter, le score de 3 à 0 constitue une véritable humiliation pour cette équipe et au-delà et le football africain. Comme quoi, les Bafana-Bafana sont loin de l’équipe de 1996 conduite par les Marc Fish, Marc Williams, Docteur Kumalo, Helmand Mukalele, John Moshod, etc…
Michel Ziki