Il est de la lignée des grands hommes de Dieu mais se démarquent d’eux par les actions sociales qu’il mène. En effet, le prophète Zagbo Doudou Jules, c’est de lui qu’il s’agit, héberge dans son camp de prières, Le Jourdain, des enfants sorciers qu’il a délivrés des griffes de Satan. Nous l’avons rencontré pour en savoir davantage sur lui. Entretien.
Présentez-vous à nos lecteurs
Je suis Zogbo Doudou Jules né en 1959 à Bekié dans la sous-préfecture d’Issia. Avant d’être prophète, il faut dire que mon avènement été annoncé par des grands prophètes tels que Atcho Albert et Boguhé Séry. C’est au cours d’une fête de Toussaint de l’Eglise Harriste. En ce moment, j’allais à l’église bénévolement, parce que j’étais beaucoup trop attaché à la cigarette, à la boisson et aux femmes. J’étais esclave des choses du monde. Et pourtant, j’étais écolier.
Mais comment avez-vous eu la révélation pour quitter le monde ?
Il faut dire que malgré tout cela, j’ai eu l’onction de Dieu. C’était en 1990 plus précisément le 15 janvier. Ce jour là, j’ai vu une grosse lumière venant du ciel. Et j’ai posé la question à mon entourage de savoir s’il voyait la même chose que moi. A ma grande surprise la réponse fut non. Et c’est là que j’ai su que c’était une révélation. Et c’est depuis ce jour que j’ai commencé ma mission.
Et quelle est cette mission ?
J’ai pour mission de combattre la sorcellerie et de faire de la délivrance. Et cela à travers la prière. Rien que ça ! Mon camp de prière est appelé le Jourdain, situé à 14 km d’Issia, précisément à Békié sur l’axe Duékoué –Man à Buyo carrefour. Je reçois une cinquantaine de personnes par jour. Elles viennent de tous les horizons. Il y a des malades qui viennent d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Pour de multiples raisons et qui repartent satisfaits grâce à Dieu. Aujourd’hui, le camp compte environ 350 âmes de tous sexes, de tous âges et de toutes religions. Et je guéris tout ce qui va au-delà de l’entendement humain.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de votre mission ?
Ma première difficulté réside dans le fait que mon camp est construit avec des moyens traditionnels. Ce qui fait que la situation est difficile lors de la saison des pluies. C’est pour cela que je lance un appel à tous ceux qui peuvent m’apporter de l’aide afin que je puisse bâtir un camp digne de ce nom. Aussi, je suis obligé de faire du social. Car les enfants sorciers que je réussis à délivrer me reste très souvent sur les bras. Je suis donc obligé de les scolariser puisque leurs parents ne viennent pas les chercher. C’est un vrai problème. Mais je n’ai pas le choix. Je ne peux pas les laisser tomber.
Qu’attendez-vous en retour ?
Je n’attends rien. Je suis un enfant de Dieu et c’est une évidence pour moi de porter secours à mes frères. C’est ma doctrine. Je vois de quoi vous voulez parler mais je ne fais pas cela pour de l’argent. Que tous ceux qui souffrent viennent vers moi. Par la force de la parole et de la prière, je soignerai leurs maux.
En tant que prophète, quels commentaires faites-vous de l’actualité du pays ?
Je pense que la Côte d’Ivoire retrouve progressivement la paix. Pour preuve, on tend vers les élections. J’ai beaucoup prié, j’ai fait une cassette dans laquelle j’ai prié pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire. Nous ne baissons pas la garde. Nous allons continuer de prier pour que la paix soit définitive.
Présentez-vous à nos lecteurs
Je suis Zogbo Doudou Jules né en 1959 à Bekié dans la sous-préfecture d’Issia. Avant d’être prophète, il faut dire que mon avènement été annoncé par des grands prophètes tels que Atcho Albert et Boguhé Séry. C’est au cours d’une fête de Toussaint de l’Eglise Harriste. En ce moment, j’allais à l’église bénévolement, parce que j’étais beaucoup trop attaché à la cigarette, à la boisson et aux femmes. J’étais esclave des choses du monde. Et pourtant, j’étais écolier.
Mais comment avez-vous eu la révélation pour quitter le monde ?
Il faut dire que malgré tout cela, j’ai eu l’onction de Dieu. C’était en 1990 plus précisément le 15 janvier. Ce jour là, j’ai vu une grosse lumière venant du ciel. Et j’ai posé la question à mon entourage de savoir s’il voyait la même chose que moi. A ma grande surprise la réponse fut non. Et c’est là que j’ai su que c’était une révélation. Et c’est depuis ce jour que j’ai commencé ma mission.
Et quelle est cette mission ?
J’ai pour mission de combattre la sorcellerie et de faire de la délivrance. Et cela à travers la prière. Rien que ça ! Mon camp de prière est appelé le Jourdain, situé à 14 km d’Issia, précisément à Békié sur l’axe Duékoué –Man à Buyo carrefour. Je reçois une cinquantaine de personnes par jour. Elles viennent de tous les horizons. Il y a des malades qui viennent d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Pour de multiples raisons et qui repartent satisfaits grâce à Dieu. Aujourd’hui, le camp compte environ 350 âmes de tous sexes, de tous âges et de toutes religions. Et je guéris tout ce qui va au-delà de l’entendement humain.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de votre mission ?
Ma première difficulté réside dans le fait que mon camp est construit avec des moyens traditionnels. Ce qui fait que la situation est difficile lors de la saison des pluies. C’est pour cela que je lance un appel à tous ceux qui peuvent m’apporter de l’aide afin que je puisse bâtir un camp digne de ce nom. Aussi, je suis obligé de faire du social. Car les enfants sorciers que je réussis à délivrer me reste très souvent sur les bras. Je suis donc obligé de les scolariser puisque leurs parents ne viennent pas les chercher. C’est un vrai problème. Mais je n’ai pas le choix. Je ne peux pas les laisser tomber.
Qu’attendez-vous en retour ?
Je n’attends rien. Je suis un enfant de Dieu et c’est une évidence pour moi de porter secours à mes frères. C’est ma doctrine. Je vois de quoi vous voulez parler mais je ne fais pas cela pour de l’argent. Que tous ceux qui souffrent viennent vers moi. Par la force de la parole et de la prière, je soignerai leurs maux.
En tant que prophète, quels commentaires faites-vous de l’actualité du pays ?
Je pense que la Côte d’Ivoire retrouve progressivement la paix. Pour preuve, on tend vers les élections. J’ai beaucoup prié, j’ai fait une cassette dans laquelle j’ai prié pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire. Nous ne baissons pas la garde. Nous allons continuer de prier pour que la paix soit définitive.