M. Ouattara Lamine, Président du Conseil fédéral des Commerçants de Côte d’Ivoire, a accepté de commenter l’actualité de la semaine.
Les journaux lus durant toute la semaine
«Je lis quotidiennement plusieurs journaux au moins. Il y a évidemment l’Intelligent d’Abidjan. Parce que j’ai beaucoup d’admiration pour le parcours de votre fondateur. C’est quelqu’un qui reste debout malgré les péripéties qu’il a lui-même dépeint dans son ouvrage que j’ai lu. Je lis aussi Le Nouveau réveil, le Patriote, Notre Voie. Je lis également l’Expression, Nord Sud Quotidien et Soir Info. Pour moi, c’est un besoin. Parce qu’aujourd’hui, les opinions sont diversifiées. Je prends Gbich tous les vendredis! Parce que, comme le disent les promoteurs de ce journal, il détend la République. Souvent, je navigue entre Top Visage et Star Magazine, pour le côté People. Au plan international, chaque semaine, je prends Jeune Afrique, y compris L’Express et puis Le Point, par rapport à tout ce qui se passe à Paris. Je suis en tout cas, un féru de la presse ».
Regard critique de la semaine sur la presse nationale…
«Je prends à mon compte les remarques du ministre de la Communication Sy Savané. Qui a tiré, il y a peu, sur la sonnette d’alarme, en disant aux journalistes de faire attention. J’estime que, selon les différentes obédiences, l’information est donc déformée. Rares sont des journaux qui ont une position équidistante des chapelles politiques. Ça, c’est le constat que je fais.
Participation de l’équipe nationale aux phases finales de la Coupe du monde 2010
«Je pense que les Eléphants ont gagné le pari. Je suis satisfait, parce qu’on sent maintenant que l’équipe est coachée. L’entraineur est parvenu à faire des individualités fortes qui explosent dans les différents championnats internationaux, une équipe qui non seulement a un fond de jeu, mais qui a un ‘’fighting spirit’’. Aujourd’hui, les Eléphants ont atteint un niveau international de compétition. C’est ma grande satisfaction.Si le parcours des Eléphants s’arrêtait au mondial, de mon point de vue, ils auront rempli leur contrat. Parce que tout compte fait, c’est un jeu. Et dans tout jeu, il y a des gagnants et des perdants. Les reproches que les Ivoiriens ont toujours fait aux Eléphants, on ne comprenait pas pourquoi, le onze national ne se bat pas de façon vaillante et vigoureuse. Sinon tout le monde sait que quand on va à ce type de compétition, on espère passer le premier tour et le second tour, jusqu’à la finale. Depuis le match contre le Portugal, je pense que les Eléphants nous ont réconcilié avec le beau et bon football d’engagement. Si les Eléphants continuent sur cette lancée, ils pourront nous apporter beaucoup de satisfaction. Sinon en termes de valeur individuelle, s’ils jouent avec ce même engagement, je pense qu’on peut faire le même jeu face au Brésil et pourquoi ne pas laminer les Coréens. Et passer au second tour. Surtout qu’avec la Corée, on n’a pas vu le grand Brésil ».
Sortie de crise, encasernement de 500 ex-combattants à Korhogo…
«Tout cela va dans la bonne direction. Surtout pour nous, en tant qu’opérateurs économiques, leaders syndicaux et qui travaillons dans un secteur où l’informel est très développé, notamment le secteur du Commerce. Nous disons que depuis un moment, un vent de tranquillité souffre sur la Côte d’Ivoire. Cela est à saluer. Je profite de votre rubrique pour rendre un grand hommage au Président de la République, Laurent Gbagbo, aux leaders des partis politiques, dont le Président Henri Konan Bédié, le Dr Alassane Ouattara et les autres. Parce qu’en se parlant, ils sont parvenus tant bien que mal à apaiser l’ambiance qui était lourde. Nous saluons cela. Ce qui vient de se passer à Korhogo, le chef d’état majeur des FAFN, Soumaïla Bakayoko l’a dit : «la volonté politique est là. La volonté des militaires est là. Mais il faut qu’on trouve les moyens pour toute cette bonne volonté afin qu’elle devienne efficace». Autrement dit, nous saluons cela. Que ça progresse. Que l’unité des caisses se fasse. Que l’administration se redéploie effectivement sur toutes les zones occupées par les FAFN».
Guéguerre entre le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly et le ministre Désiré Tagro…
«De mon point de vue, il faut rester serein. Vous savez, nous qui avons un œil extérieur sur les gestions internes des partis politiques, il faut que les Ivoiriens s’habituent à ce type d’échanges d’idées fraternelles. Cela prouve que la démocratie ivoirienne n’est pas une démocratie extra- mauresque. C’est-à-dire, une démocratie entre les différents partis politiques. Mais plutôt une démocratie qui se vit au sein des partis politiques. Nous allons assister à ce genre de frémissement. De mon point de vue c’est une situation interne à un parti politique ».
inondation, déguerpissement, …
«Je voudrais saluer de façon responsable, la promptitude de l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers la mise en place du plan Orsec. C’est vrai qu’il démarre difficilement. Mais il démarra quand même. Parce que vous remarquez que les autres années, à cette même période, le nombre de mort étaient beaucoup plus important. A cette période également, les dégâts matériels étaient aussi importants. Je ne minimise pas ce qui vient d’arriver. Mais, je dis que l’Etat, à travers le ministère de l’Intérieur a pris des dispositions. C’est à ce niveau qu’il faut que les journalistes aident à communiquer»
Par Honoré Kouassi
Les journaux lus durant toute la semaine
«Je lis quotidiennement plusieurs journaux au moins. Il y a évidemment l’Intelligent d’Abidjan. Parce que j’ai beaucoup d’admiration pour le parcours de votre fondateur. C’est quelqu’un qui reste debout malgré les péripéties qu’il a lui-même dépeint dans son ouvrage que j’ai lu. Je lis aussi Le Nouveau réveil, le Patriote, Notre Voie. Je lis également l’Expression, Nord Sud Quotidien et Soir Info. Pour moi, c’est un besoin. Parce qu’aujourd’hui, les opinions sont diversifiées. Je prends Gbich tous les vendredis! Parce que, comme le disent les promoteurs de ce journal, il détend la République. Souvent, je navigue entre Top Visage et Star Magazine, pour le côté People. Au plan international, chaque semaine, je prends Jeune Afrique, y compris L’Express et puis Le Point, par rapport à tout ce qui se passe à Paris. Je suis en tout cas, un féru de la presse ».
Regard critique de la semaine sur la presse nationale…
«Je prends à mon compte les remarques du ministre de la Communication Sy Savané. Qui a tiré, il y a peu, sur la sonnette d’alarme, en disant aux journalistes de faire attention. J’estime que, selon les différentes obédiences, l’information est donc déformée. Rares sont des journaux qui ont une position équidistante des chapelles politiques. Ça, c’est le constat que je fais.
Participation de l’équipe nationale aux phases finales de la Coupe du monde 2010
«Je pense que les Eléphants ont gagné le pari. Je suis satisfait, parce qu’on sent maintenant que l’équipe est coachée. L’entraineur est parvenu à faire des individualités fortes qui explosent dans les différents championnats internationaux, une équipe qui non seulement a un fond de jeu, mais qui a un ‘’fighting spirit’’. Aujourd’hui, les Eléphants ont atteint un niveau international de compétition. C’est ma grande satisfaction.Si le parcours des Eléphants s’arrêtait au mondial, de mon point de vue, ils auront rempli leur contrat. Parce que tout compte fait, c’est un jeu. Et dans tout jeu, il y a des gagnants et des perdants. Les reproches que les Ivoiriens ont toujours fait aux Eléphants, on ne comprenait pas pourquoi, le onze national ne se bat pas de façon vaillante et vigoureuse. Sinon tout le monde sait que quand on va à ce type de compétition, on espère passer le premier tour et le second tour, jusqu’à la finale. Depuis le match contre le Portugal, je pense que les Eléphants nous ont réconcilié avec le beau et bon football d’engagement. Si les Eléphants continuent sur cette lancée, ils pourront nous apporter beaucoup de satisfaction. Sinon en termes de valeur individuelle, s’ils jouent avec ce même engagement, je pense qu’on peut faire le même jeu face au Brésil et pourquoi ne pas laminer les Coréens. Et passer au second tour. Surtout qu’avec la Corée, on n’a pas vu le grand Brésil ».
Sortie de crise, encasernement de 500 ex-combattants à Korhogo…
«Tout cela va dans la bonne direction. Surtout pour nous, en tant qu’opérateurs économiques, leaders syndicaux et qui travaillons dans un secteur où l’informel est très développé, notamment le secteur du Commerce. Nous disons que depuis un moment, un vent de tranquillité souffre sur la Côte d’Ivoire. Cela est à saluer. Je profite de votre rubrique pour rendre un grand hommage au Président de la République, Laurent Gbagbo, aux leaders des partis politiques, dont le Président Henri Konan Bédié, le Dr Alassane Ouattara et les autres. Parce qu’en se parlant, ils sont parvenus tant bien que mal à apaiser l’ambiance qui était lourde. Nous saluons cela. Ce qui vient de se passer à Korhogo, le chef d’état majeur des FAFN, Soumaïla Bakayoko l’a dit : «la volonté politique est là. La volonté des militaires est là. Mais il faut qu’on trouve les moyens pour toute cette bonne volonté afin qu’elle devienne efficace». Autrement dit, nous saluons cela. Que ça progresse. Que l’unité des caisses se fasse. Que l’administration se redéploie effectivement sur toutes les zones occupées par les FAFN».
Guéguerre entre le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly et le ministre Désiré Tagro…
«De mon point de vue, il faut rester serein. Vous savez, nous qui avons un œil extérieur sur les gestions internes des partis politiques, il faut que les Ivoiriens s’habituent à ce type d’échanges d’idées fraternelles. Cela prouve que la démocratie ivoirienne n’est pas une démocratie extra- mauresque. C’est-à-dire, une démocratie entre les différents partis politiques. Mais plutôt une démocratie qui se vit au sein des partis politiques. Nous allons assister à ce genre de frémissement. De mon point de vue c’est une situation interne à un parti politique ».
inondation, déguerpissement, …
«Je voudrais saluer de façon responsable, la promptitude de l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers la mise en place du plan Orsec. C’est vrai qu’il démarre difficilement. Mais il démarra quand même. Parce que vous remarquez que les autres années, à cette même période, le nombre de mort étaient beaucoup plus important. A cette période également, les dégâts matériels étaient aussi importants. Je ne minimise pas ce qui vient d’arriver. Mais, je dis que l’Etat, à travers le ministère de l’Intérieur a pris des dispositions. C’est à ce niveau qu’il faut que les journalistes aident à communiquer»
Par Honoré Kouassi
