Sports.fr - Un temps annoncé forfait pour le Mondial, Didier Drogba a finalement disputé 25 minutes pour l'entrée en lice de la Côte d'Ivoire face au Portugal (0-0). S'il s'avoue un peu déçu du résultat, le capitaine des Eléphants n'a pas caché sa joie d'avoir rejoué, presque "à domicile".
Didier, vous avez joué ce soir seulement douze jours après votre fracture du cubitus. Vous avez le sentiment de revenir de loin ?
Je reviens de très loin, y a dix jours, je ne pensais pas en être là. Il y a beaucoup de personnes qui ont travaillé à mes côtés. Elles sont venues m'aider volontairement. Beaucoup de personnes sont venues prier pour l'équipe nationale et pour mon rétablissement. Vraiment, je tiens à les remercier et surtout je remercie le Bon Dieu parce que sans lui, je ne serais pas là aujourd'hui.
Beaucoup de personnes vous ont aidé ?
Oui. Il y a eu le professeur qui m'a opéré, les docteurs qui se sont mis au boulot pour me remettre sur pied. Il y a eu les coups de fil de Samuel Eto'o, les coups de fils de ma famille, des Ivoiriens, du Chef de l'Etat... Il y a beaucoup de personnes sur le continent africain qui m'ont soutenu. C'est cela qui m'a soigné.
Sven-Goran Eriksson avait dit avant le match que c'est vous qui décideriez de jouer ou non. C'est vous qui avez choisi préféré rester sur le banc ?
Ah non, c'est l'entraineur qui décide. Moi j'ai simplement dit au coach que j'étais disponible, comme l'ensemble des autres joueurs. Après, à lui de faire ses choix.
Venons-en à la rencontre de ce soir. Y avait-il de la place pour faire mieux que ce match nul ?
A la fin, oui, il y avait de la place. On peut dire qu'on a été malchanceux à la fin. En même temps, il faut être lucide et humble. Un point, c'est un bon résultat. C'est un bon point de pris face à la 3e nation au classement FIFA.
Vous avez joué le Portugal, dimanche, c'est le Brésil qui vous attend. C'est un sacré enchainement...
On est là pour ça. C'est une grande compétition. On rêve tous de la jouer. Là, c'est en train d'arriver. On verra ce qu'on fera dimanche.
Un mot sur le public. Il vous a ovationné lors de votre entrée en jeu...
Le public, c'est énorme. Aujourd'hui, on s'est rendu compte que c'est comme si on jouait à domicile avec le public qui a répondu présent, qui criait à chaque fois qu'on attaquait. J'espère que ça va être pareil à Johannesburg face au Brésil. Maintenant, à nous de les faire vibrer, à nous de les faire se lever en gagnant.
Didier, vous avez joué ce soir seulement douze jours après votre fracture du cubitus. Vous avez le sentiment de revenir de loin ?
Je reviens de très loin, y a dix jours, je ne pensais pas en être là. Il y a beaucoup de personnes qui ont travaillé à mes côtés. Elles sont venues m'aider volontairement. Beaucoup de personnes sont venues prier pour l'équipe nationale et pour mon rétablissement. Vraiment, je tiens à les remercier et surtout je remercie le Bon Dieu parce que sans lui, je ne serais pas là aujourd'hui.
Beaucoup de personnes vous ont aidé ?
Oui. Il y a eu le professeur qui m'a opéré, les docteurs qui se sont mis au boulot pour me remettre sur pied. Il y a eu les coups de fil de Samuel Eto'o, les coups de fils de ma famille, des Ivoiriens, du Chef de l'Etat... Il y a beaucoup de personnes sur le continent africain qui m'ont soutenu. C'est cela qui m'a soigné.
Sven-Goran Eriksson avait dit avant le match que c'est vous qui décideriez de jouer ou non. C'est vous qui avez choisi préféré rester sur le banc ?
Ah non, c'est l'entraineur qui décide. Moi j'ai simplement dit au coach que j'étais disponible, comme l'ensemble des autres joueurs. Après, à lui de faire ses choix.
Venons-en à la rencontre de ce soir. Y avait-il de la place pour faire mieux que ce match nul ?
A la fin, oui, il y avait de la place. On peut dire qu'on a été malchanceux à la fin. En même temps, il faut être lucide et humble. Un point, c'est un bon résultat. C'est un bon point de pris face à la 3e nation au classement FIFA.
Vous avez joué le Portugal, dimanche, c'est le Brésil qui vous attend. C'est un sacré enchainement...
On est là pour ça. C'est une grande compétition. On rêve tous de la jouer. Là, c'est en train d'arriver. On verra ce qu'on fera dimanche.
Un mot sur le public. Il vous a ovationné lors de votre entrée en jeu...
Le public, c'est énorme. Aujourd'hui, on s'est rendu compte que c'est comme si on jouait à domicile avec le public qui a répondu présent, qui criait à chaque fois qu'on attaquait. J'espère que ça va être pareil à Johannesburg face au Brésil. Maintenant, à nous de les faire vibrer, à nous de les faire se lever en gagnant.