Malgré l’assurance de l’Office national de l’eau potable (Onep), lundi soir, la Sodeci a rassuré une nouvelle fois que ce n’est pas l’eau de robinet qui a intoxiqué les étudiants de la cité de la Riviera 2.
Un cas de trouble à l’ordre public. Pour Eba Basil, directeur général de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci), l’information selon laquelle sa structure est responsable de l’intoxication des étudiants de la cité de la Riviera 2, n’est qu’une fausse rumeur. Elle a été répandue dans le but de lever les riverains contre la Sodeci. Hier, au cours d’une conférence de presse animée au siège de la Sodeci-Cie, M. Basil est revenu sur l’analyse physico-chimique et bactériologique faite par la Sodeci et l’Onep. Ces analyses révèlent que l’eau de robinet distribuée à la cité de la Riviera 2 n’est pas intoxiquée. Le conférencier ajoute que c’est le même réseau d’eau qui dessert toute la zone. Si l’eau était de mauvaise qualité, ce ne sont pas seulement les étudiants de la Riviera 2 qu’elle aurait intoxiqués. En supposant même que c’est la cité qui a été visée. Cette cité est composée de 8 bâtiments: quatre bâtiments d’étudiants et quatre bâtiments de civils. Selon le directeur de la Sodeci, les civils de la même cité n’ont pas été intoxiqués. De même, hier dans Le patriote, Dr Sié Todipté, sous-directeur aux soins au Chu de Cocody, affirmait que parmi les centaines de personnes qu’il a examinées, seule une cinquantaine était véritablement intoxiquée. Plus encore, ajoute Dr Angofie le médecin-traitant qui s’est occupé des malades, parmi ces cinquante personnes, seulement quatre présentaient des troubles gastroentériques. Il était à la conférence de presse pour faire cette précision. Ce qui fait dire à Eba Basil que tous ceux qui sont venus gonfler l’effectif des malades, voulaient bénéficier d’un éventuel dédommagement au cas où la Sodeci serait reconnue fautive. Toutefois, les personnes intoxiquées ont été examinées. Les médecins ont fait des prélèvements d’urine et de sang pour les acheminer à l’Institut Pasteur afin de connaître les véritables raisons de cet empoisonnement. Ces personnes, suppose le Dr Angofi, ont consommé un jus ou un aliment avarié, la veille. Quand on sait que les étudiants ont pris part à une opération «cité propre» à la Riviera 2, quelques heures avant l’intoxication. Après cette opération, ils ont pris un repas ensemble. Cependant, il faut attendre les résultats de l’Institut Pasteur pour déterminer la véritable cause de l’intoxication. Quoi qu’il en soit, ces causes doivent être recherchées ailleurs et non dans l’eau de robinet, selon Eba Basil. Il rappelle que le préfet de police, le directeur général de la police nationale, le commandant supérieur en second de la gendarmerie et le procureur de la République ont été informés de la situation. Une enquête est en cours.
Raphaël Tanoh
Un cas de trouble à l’ordre public. Pour Eba Basil, directeur général de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci), l’information selon laquelle sa structure est responsable de l’intoxication des étudiants de la cité de la Riviera 2, n’est qu’une fausse rumeur. Elle a été répandue dans le but de lever les riverains contre la Sodeci. Hier, au cours d’une conférence de presse animée au siège de la Sodeci-Cie, M. Basil est revenu sur l’analyse physico-chimique et bactériologique faite par la Sodeci et l’Onep. Ces analyses révèlent que l’eau de robinet distribuée à la cité de la Riviera 2 n’est pas intoxiquée. Le conférencier ajoute que c’est le même réseau d’eau qui dessert toute la zone. Si l’eau était de mauvaise qualité, ce ne sont pas seulement les étudiants de la Riviera 2 qu’elle aurait intoxiqués. En supposant même que c’est la cité qui a été visée. Cette cité est composée de 8 bâtiments: quatre bâtiments d’étudiants et quatre bâtiments de civils. Selon le directeur de la Sodeci, les civils de la même cité n’ont pas été intoxiqués. De même, hier dans Le patriote, Dr Sié Todipté, sous-directeur aux soins au Chu de Cocody, affirmait que parmi les centaines de personnes qu’il a examinées, seule une cinquantaine était véritablement intoxiquée. Plus encore, ajoute Dr Angofie le médecin-traitant qui s’est occupé des malades, parmi ces cinquante personnes, seulement quatre présentaient des troubles gastroentériques. Il était à la conférence de presse pour faire cette précision. Ce qui fait dire à Eba Basil que tous ceux qui sont venus gonfler l’effectif des malades, voulaient bénéficier d’un éventuel dédommagement au cas où la Sodeci serait reconnue fautive. Toutefois, les personnes intoxiquées ont été examinées. Les médecins ont fait des prélèvements d’urine et de sang pour les acheminer à l’Institut Pasteur afin de connaître les véritables raisons de cet empoisonnement. Ces personnes, suppose le Dr Angofi, ont consommé un jus ou un aliment avarié, la veille. Quand on sait que les étudiants ont pris part à une opération «cité propre» à la Riviera 2, quelques heures avant l’intoxication. Après cette opération, ils ont pris un repas ensemble. Cependant, il faut attendre les résultats de l’Institut Pasteur pour déterminer la véritable cause de l’intoxication. Quoi qu’il en soit, ces causes doivent être recherchées ailleurs et non dans l’eau de robinet, selon Eba Basil. Il rappelle que le préfet de police, le directeur général de la police nationale, le commandant supérieur en second de la gendarmerie et le procureur de la République ont été informés de la situation. Une enquête est en cours.
Raphaël Tanoh
