L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et le Groupe sectoriel protection et consolidation de la paix dirigé par le bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr), est depuis lundi dans le village de Djourou, où elle organise du 14 au 25 juin 2010, des rencontres intercommunautaire dans le village de Grand-Djourou, près de Grand-Béréby, à 400 km à l’ouest d’Abidjan. Cette activité entre dans le cadre de la tentative de résolution des affrontements intercommunautaires entre autochtones Kroumen et allochtones et allogènes Lobis, qui ont éclaté il y a de cela une dizaine d’années mais n’ont jusqu’ici trouvé aucune solution.
L’objectif poursuivi par cette activité est, en effet, de favoriser le dialogue entre les différentes communautés vivant dans cette localité de la région du Bas-Sassandra, en vue de contribuer à la restauration de la cohésion sociale. Pour ce faire, une campagne de sensibilisation sera menée par l’Onuci et le Hcr, chacun selon son niveau d’expertise, sur la base des problématiques qui seront identifiées lors des séances d’écoute individuelle des communautés.
Depuis 1999, des planteurs membres de la communauté Lobi avaient été bannis de la zone de Grand-Béréby pour une période de sept ans. Grâce à l’intervention des autorités administratives et à la médiation du Ministère de la réconciliation nationale, certains parmi les planteurs expulsés ont réintégré les villages et récupéré les terres qu’ils cultivaient, mais plusieurs autres n’ont pas encore repris possession de leurs biens. C’est le cas de certains habitants de Grand- Djourou.
Ghislaine ATTA
L’objectif poursuivi par cette activité est, en effet, de favoriser le dialogue entre les différentes communautés vivant dans cette localité de la région du Bas-Sassandra, en vue de contribuer à la restauration de la cohésion sociale. Pour ce faire, une campagne de sensibilisation sera menée par l’Onuci et le Hcr, chacun selon son niveau d’expertise, sur la base des problématiques qui seront identifiées lors des séances d’écoute individuelle des communautés.
Depuis 1999, des planteurs membres de la communauté Lobi avaient été bannis de la zone de Grand-Béréby pour une période de sept ans. Grâce à l’intervention des autorités administratives et à la médiation du Ministère de la réconciliation nationale, certains parmi les planteurs expulsés ont réintégré les villages et récupéré les terres qu’ils cultivaient, mais plusieurs autres n’ont pas encore repris possession de leurs biens. C’est le cas de certains habitants de Grand- Djourou.
Ghislaine ATTA