Un dirigeant du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a déclaré mardi que sa formation pourrait rester à l`écart d`un gouvernement d`union nationale pour se consacrer à la préparation des élections législatives prévues cette année.
"Aujourd`hui, si nous voulons la réconciliation, un gouvernement d`union n`est pas nécessairement la réponse", a dit à Radio France Internationale (RFI) Mamadou Koulibaly, le principal responsable du FPI resté en liberté après la chute de Laurent Gbagbo en avril.
"Nous pouvons contribuer à la réconciliation en étant dans l`opposition", a-t-il ajouté. "Le FPI n`est pas mort, même s`il est gravement affaibli."
Selon lui, les élections législatives prévues avant la fin de l`année seront probablement catastrophiques pour le FPI. "Mais je pense que dans cinq ans (le président Alassane) Ouattara trouvera en face de lui un candidat sérieux du FPI", a-t-il dit.
A New York, l`organisation de défense des journalistes Committee to Protect Journalists (CPJ) a demandé au président Ouattara d`ordonner une enquête sur l`attitude de ses soldats envers la presse et sur la mort d`un reporter, Sylvain Gagnetaud, qui aurait été tué par l`armée au début du mois.
A Paris, l`organisation Reporters sans frontières (RSF), dans un communiqué, se dit choquée d`apprendre l`assassinat de Sylvain Gagnetaud, "connu pour sa proximité avec le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, manifestée lors de ses activités journalistiques".
"Selon des sources convergentes, il aurait été arrêté lors d`une opération de ratissage des forces pro-Ouattara dans le quartier de Koweït à Yopougon, aux environs du 8 mai, et exécuté peu après, en compagnie de jeunes suspectés d`être des miliciens", ajoute RSF.
Reporters sans frontières "constate avec une grande déception que l`heure semble plus que jamais aux règlements de compte en Côte d`Ivoire, où la situation demeure toujours tendue et délicate pour de nombreux journalistes".
"La capacité des forces de l`ordre à faire la lumière sur ce crime aura valeur de test pour les autorités nouvellement investies", ajoute l`organisation.
"Aujourd`hui, si nous voulons la réconciliation, un gouvernement d`union n`est pas nécessairement la réponse", a dit à Radio France Internationale (RFI) Mamadou Koulibaly, le principal responsable du FPI resté en liberté après la chute de Laurent Gbagbo en avril.
"Nous pouvons contribuer à la réconciliation en étant dans l`opposition", a-t-il ajouté. "Le FPI n`est pas mort, même s`il est gravement affaibli."
Selon lui, les élections législatives prévues avant la fin de l`année seront probablement catastrophiques pour le FPI. "Mais je pense que dans cinq ans (le président Alassane) Ouattara trouvera en face de lui un candidat sérieux du FPI", a-t-il dit.
A New York, l`organisation de défense des journalistes Committee to Protect Journalists (CPJ) a demandé au président Ouattara d`ordonner une enquête sur l`attitude de ses soldats envers la presse et sur la mort d`un reporter, Sylvain Gagnetaud, qui aurait été tué par l`armée au début du mois.
A Paris, l`organisation Reporters sans frontières (RSF), dans un communiqué, se dit choquée d`apprendre l`assassinat de Sylvain Gagnetaud, "connu pour sa proximité avec le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, manifestée lors de ses activités journalistiques".
"Selon des sources convergentes, il aurait été arrêté lors d`une opération de ratissage des forces pro-Ouattara dans le quartier de Koweït à Yopougon, aux environs du 8 mai, et exécuté peu après, en compagnie de jeunes suspectés d`être des miliciens", ajoute RSF.
Reporters sans frontières "constate avec une grande déception que l`heure semble plus que jamais aux règlements de compte en Côte d`Ivoire, où la situation demeure toujours tendue et délicate pour de nombreux journalistes".
"La capacité des forces de l`ordre à faire la lumière sur ce crime aura valeur de test pour les autorités nouvellement investies", ajoute l`organisation.