C’est au lendemain de la 7e réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc), à Ouagadougou que les miliciens et autres groupes ont décidé de battre le pavé, pour exiger notamment le paiement de la prime à eux promise, conformément aux dispositions de l’Accord complémentaire 4 de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). Mais en plus de la prime de 500.000 F Cfa qu’ils disent, à travers leur manifestation d’hier, réclamer, le Groupement des patriotes pour la paix (Gpp) et le Groupement des anciens combattants pour la libération de la Côte d’Ivoire (GclCI) ajoutent désormais à leur chapelet de revendications, l’intégration de leurs éléments dans l’armée nouvelle. Simple surenchère de la part de ces organisations, habituées des chantages et autres agression ou véritable stratégie de déstabilisation du processus de sortie de crise ? Difficile de le dire. Ce qui est sûr, c’est que la manifestation organisée, hier, par le Gpp et le GclCI n’est pas sans rappeler les menaces directes proférées par d’autres groupes dits d’autodéfense, notamment de l’Ouest, sur le processus de sortie de crise. Mettant même ces menaces à exécution, certains ont conditionné leur démantèlement à une rencontre avec le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.
Marc Dossa
Marc Dossa