Ce dimanche 20 juin 2010, le football ivoirien écrira une nouvelle page de son histoire. Pour la première fois depuis son existence, les Eléphants de Côte d’Ivoire affronteront la grande et mythique formation du Brésil. Un plateau dont rêvent toutes les nations du monde. Se frotter à ce qui se fait de mieux en matière de football. Et ce match n’arrive pas n’importe où et n’importe quand. C’est le deuxième du groupe G de la Coupe du monde. Ce n’est donc pas une banale rencontre amicale, mais très importante d’autant qu’elle permettra certainement à l’équipe qui l’emportera de se projeter au deuxième tour du Mondial sud-africain. C’est un grand rendez-vous pour la Séléphanto qui est appelée à rivaliser ce dimanche à Soccer City de Johannesburg avec la Seleçao.
Les Ivoiriens ne partent pas favoris et ce n’est un secret pour personne. Mais tout en sachant qu’ils affrontent la meilleure équipe du monde au classement FIFA, ils n’iront également pas en victimes expiatoires. Comme pour aller limiter les dégâts. Sven-Göran et ses poulains, comme face au Portugal, doivent jouer d’égal à égal face au Brésil. Car en réalité, individuellement pris, ils disputent les mêmes championnats et les mêmes coupes d’Europe. C’est dire qu’ils ont sensiblement le même niveau individuellement. Et c’est ce qui est intéressant pour les Pachydermes. Car cette réalité brise, à elle seule, le complexe dont se nourrissent souvent les sélections qui affrontent de grosses équipes comme celle du Brésil de Dunga. La supériorité du Brésil pourrait venir de sa grande expérience des grandes compétitions (cinq fois champion du monde et tenant du titre de la Coupe des Confédérations).
Elever le niveau
Ce qui demandera au sélectionneur suédois de la Côte d’Ivoire, Sven-Göran Eriksson et à ses joueurs d’évoluer à un niveau supérieur. Didier Drogba et ses camarades doivent être présents dans ce match de la première à la dernière minute. Ils doivent surtout saisir les moindres occasions pour marquer. La défense, le milieu et l’attaque doivent encore démontrer leur solidarité retrouvée face au Portugal, mardi dernier à Port Elizabeth. Surtout éviter de s’enflammer et rester lucides. Jouer leur football en respectant l’adversaire. Le premier à sortir le grand jeu sera sans contexte l’entraîneur. Sven-Göran Eriksson doit aligner l’équipe parfaite pour attaquer le Brésil. Tout en espérant qu’il a su tirer des enseignements du match face au Portugal, le Suédois reverra la composition de son attaque. Dindane, Gervinho et Kalou évoluent presque tous dans le même registre sans qu’aucun d’eux ne parvienne à percuter dans l’axe. C’est en cela que le retour de Didier Drogba peut être salutaire. Et le patron du banc, le vendredi dernier, a prévenu qu’il pourra titulariser l’attaquant de Chelsea. Mais il faut pour cela que Didier soit à cent pour cent de tous ses moyens. Sinon, il pourra faire confiance à un joueur comme Doumbia pour commencer et faire entrer Drogba après. Mais comme les nouvelles qui proviennent des entraînements attestent que Didier est de plus en plus bien, certainement que le capitaine sera sur le rectangle vert au coup d’envoi de ce match à 18h 30 Gmt.
Le technicien de la Séléphanto ne devrait en principe pas trop chambouler son classement du premier match. Le seul changement pourrait survenir de la titularisation de Didier Drogba. Si c’est le cas, il débutera sans Kalou ou Gervinho.
Koné Lassiné (Envoyé spécial)
Les Ivoiriens ne partent pas favoris et ce n’est un secret pour personne. Mais tout en sachant qu’ils affrontent la meilleure équipe du monde au classement FIFA, ils n’iront également pas en victimes expiatoires. Comme pour aller limiter les dégâts. Sven-Göran et ses poulains, comme face au Portugal, doivent jouer d’égal à égal face au Brésil. Car en réalité, individuellement pris, ils disputent les mêmes championnats et les mêmes coupes d’Europe. C’est dire qu’ils ont sensiblement le même niveau individuellement. Et c’est ce qui est intéressant pour les Pachydermes. Car cette réalité brise, à elle seule, le complexe dont se nourrissent souvent les sélections qui affrontent de grosses équipes comme celle du Brésil de Dunga. La supériorité du Brésil pourrait venir de sa grande expérience des grandes compétitions (cinq fois champion du monde et tenant du titre de la Coupe des Confédérations).
Elever le niveau
Ce qui demandera au sélectionneur suédois de la Côte d’Ivoire, Sven-Göran Eriksson et à ses joueurs d’évoluer à un niveau supérieur. Didier Drogba et ses camarades doivent être présents dans ce match de la première à la dernière minute. Ils doivent surtout saisir les moindres occasions pour marquer. La défense, le milieu et l’attaque doivent encore démontrer leur solidarité retrouvée face au Portugal, mardi dernier à Port Elizabeth. Surtout éviter de s’enflammer et rester lucides. Jouer leur football en respectant l’adversaire. Le premier à sortir le grand jeu sera sans contexte l’entraîneur. Sven-Göran Eriksson doit aligner l’équipe parfaite pour attaquer le Brésil. Tout en espérant qu’il a su tirer des enseignements du match face au Portugal, le Suédois reverra la composition de son attaque. Dindane, Gervinho et Kalou évoluent presque tous dans le même registre sans qu’aucun d’eux ne parvienne à percuter dans l’axe. C’est en cela que le retour de Didier Drogba peut être salutaire. Et le patron du banc, le vendredi dernier, a prévenu qu’il pourra titulariser l’attaquant de Chelsea. Mais il faut pour cela que Didier soit à cent pour cent de tous ses moyens. Sinon, il pourra faire confiance à un joueur comme Doumbia pour commencer et faire entrer Drogba après. Mais comme les nouvelles qui proviennent des entraînements attestent que Didier est de plus en plus bien, certainement que le capitaine sera sur le rectangle vert au coup d’envoi de ce match à 18h 30 Gmt.
Le technicien de la Séléphanto ne devrait en principe pas trop chambouler son classement du premier match. Le seul changement pourrait survenir de la titularisation de Didier Drogba. Si c’est le cas, il débutera sans Kalou ou Gervinho.
Koné Lassiné (Envoyé spécial)