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Sport Publié le dimanche 20 juin 2010 |

Groupe F : Nouvelles ambitions pour la Nouvelle-Zélande

© Par DR
Mondial 2010 Football - Match nul entre l`Italie et la Nouvelle Zélande (1-1)
Dimanche 20 juin 2010. Afrique du sud. Photo: Les All Whites de Nouvelle Zelande
Fifa.com - Un match nul de la Nouvelle-Zélande contre les champions du monde ? Les All Whites invaincus, avec une réelle chance de qualification pour les huitièmes ? "Impensable", selon un Shane Smeltz encore incrédule ce soir.

Tout aussi impensable était la disposition tactique des hommes de Ricki Herbert au début de la rencontre, qui leur a permis de prendre un point tout à fait mérité contre les grandes stars italiennes. Opposés à une équipe pointant 74 échelons au-dessus d'eux au Classement Mondial FIFA/Coca-Cola, les Kiwis auraient très bien pu donner dans le 4-5-1, avec un homme en pointe livré à lui-même. Personne n'aurait crié au scandale.

Mais à la grande surprise des médias italiens, Smeltz était tout sauf isolé aux avant-postes puisqu'il était flanqué de deux autres attaquants dans un 3-4-3 très ambitieux. Confrontés à ce dispositif inattendu, les hommes de Marcello Lippi n'ont jamais été en mesure de faire le siège des cages néo-zélandaises et les All Whites ont même eu plusieurs occasions de prendre les trois points. Sur ce match, l'attaque a donc été la meilleure forme de défense pour les All Whites.

"Je crois que c'est devenu notre marque de fabrique", indique Smeltz à FIFA.com. "Ça n'a pas toujours été le cas. Il y a quelques années, on avait l'habitude de jouer avec une seule pointe. On essayait juste de trouver l'attaquant sur de longs ballons et quand on pouvait, on venait le soutenir. Mais à ce niveau, c'est terriblement difficile d'accomplir ce boulot et de tenir le ballon de façon efficace. Je crois que cette disposition avec trois joueurs devant nous convient très bien. Que l'on joue les trois à plat ou avec un gars en retrait des deux autres, ça nous donne une assise différente et une petite marge d'ajustement en fonction de l'adversaire. Bien entendu, tout système a ses failles, mais je pense que nos résultats sont assez éloquents."

Surfer sur la vague
La tactique ne fait pas tout. Tout entraîneur vous le dira, la réussite d'un système est toujours tributaire des qualités techniques et de la concentration des hommes chargés de l'appliquer. À cet égard, les Océaniens se sont montrés exemplaires à Nelspruit, où leur discipline et leur respect des consignes a offert à leurs pays ce qui est sans nul doute le plus grand résultat de son histoire footballistique.

"C'est incroyable", s'enthousiasme un Smeltz radieux. "C'est vraiment difficile de trouver les mots pour décrire ça. On est sorti pour voir les fans qui sont restés derrière. Quand on voit la joie sur leur visage, c'est vraiment sidérant. Je suis sûr qu'en ce moment, il y a un paquet de fêtes qui battent leur plein au pays. Le fait de savoir qu'on a contribué à un moment comme ça, c'est tout simplement énorme. On est en train de surfer sur une belle vague et j'espère que ça va encore durer pour un moment."

Pour rester dans le bon "tube" jusqu'en huitièmes, la Nouvelle-Zélande devra créer une autre surprise lors de son dernier match dans le Groupe F, contre le Paraguay. Le seul fait de se retrouver dans cette posture représente une plongée dans l'inconnu pour les All Whites. Smeltz reconnaît du reste que les joueurs mettront du temps à mesurer la portée de leur exploit.

"Pour nous, c'est impensable d'être encore en course", estime le joueur de Gold Coast United. "Ça va mettre un moment à rentrer dans nos têtes car absolument personne n'attendait ça de notre part. Mais on ne va pas plus vite que la musique. On a hâte de jouer contre le Paraguay, de tout donner et si on peut passer, ça dépassera les rêves de tout le monde."
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