Au cours d'un match qu'ils n'ont jamais pu maîtriser, les Eléphants sont tombés 3-1 face au Brésil, hier soir, au Soccer City.
Stade : Soccer City (Johannesburg)
Arbitre : Stéphane Lannoy (France)
Les équipes
Brésil : Julio Cesar, Maicon, Lucio, Juan, Bastos, Gilberto, Felipe, Elano, Kaka, Robinho et Fabiano.
Côte d'Ivoire : Copa, Demel, Kolo, Zokora, Tiéné, Yaya, Eboué, Tioté, Aruna, Kalou et Drogba.
Avertissements : Tiéné, Tioté, Kader (Carton jaune) et Kaka (carton rouge)
Buts : Fabiano (25e, 50e) et Elano (62e) pour le Brésil. Drogba (80e) pour la Côte d'Ivoire
La nuit est déjà tombée sur le Soccer City. Il est 17h 30 passé. Et les spectateurs se précipitent pour rejoindre les travées du Soccer City. Des hélicoptères survolent l'espace. Sécurité oblige. Soudain, des cameramen et photographes accourent vers l'une des entrées de la tribune de presse. C'est Arsène Wenger, le manager des Gunners d'Arsenal, qui vient d'arriver. Le technicien français ne passe pas inaperçu. Il est friand du beau jeu. Et qui rêve d'un grand soir, à l'occasion de ce Brésil-Côte d'Ivoire, dans le groupe G. La grosse affiche de la journée d'hier. Et déjà, le Soccer City bouillonne. Des écrans géants présentent en direct l'arrivée des deux équipes. On aperçoit Drogba, Eboué, Romaric, Kader. Le dernier porte des écouteurs. Quelques minutes après, ce sont les Auriverde, qui foulent les premiers, la pelouse pour la séance d'échauffement. Et c'est le 11 de départ, qui avait débuté contre la Corée du Nord, qui commence. En face, Eriksson a redessiné son 11 de départ, avec la titularisation de Drogba, à la place de Gervinho, qui rejoint les coiffeurs. Entre-temps, la sono du Soccer City distille « Could be love »de Bob Marley, un classique bien connu. Les deux équipes regagnent les vestiaires. Et on attend impatiemment, qu'elles reviennent pour ce match de rêve. Dès les premiers échanges de balle, les Eléphants se placent bas, très bas même. Laissant l'initiative du jeu à la Seleçao. Les Ivoiriens sont trop attentistes. Sur une action à trois, Kaka, Robinho et Fabiano, le dernier cité foudroie Copa Barry, à la 25e minute ( 1-0). Les Eléphants ne sont pas dans le bon wagon. Offensivement, ils ont des difficultés. Aruna et Kalou manquent de percussion. Drogba, qui joue sur un pied est inexistant. Une copie bien pâle des hommes venus d'Abidjan. Et on en restera là au cours des 45 premières minutes. A la reprise, après seulement 5 minutes de jeu, ce diable de Luis Fabiano, l'homme du match,mystifie Tiéné, Kolo et Zokora, après deux contrôles de la main, avant de crucifier à nouveau Copa (2-0). Après, la partie tourne à la démonstration. L'équipe ivoirienne ressemble à un vaisseau à la dérive. A la 62e, Kaka élimine joliment Demel, avant de centrer plein axe. Elano, libre de tout marquage, gonfle le score (3-0). La messe est dite. Entre-temps, les rentrées de Gervinho et de Kader Kéita ont apporté un peu plus de percussion au jeu d'attaque des Eléphants. Dans un sursaut d'orgueil, ils réduisent le score, grâce à Drogba, à 10 minutes de la fin. Et les Brésiliens terminent la partie à 10 suite à l'expulsion de Kakà, après une faute sur Kéita. Même en infériorité numérique, la Seleçao a toujours le ballon. Elle gère bien son acquis jusqu'au coup de sifflet final. Avec cette défaite, les Eléphants compliquent leur tâche.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Johannesburg
Stade : Soccer City (Johannesburg)
Arbitre : Stéphane Lannoy (France)
Les équipes
Brésil : Julio Cesar, Maicon, Lucio, Juan, Bastos, Gilberto, Felipe, Elano, Kaka, Robinho et Fabiano.
Côte d'Ivoire : Copa, Demel, Kolo, Zokora, Tiéné, Yaya, Eboué, Tioté, Aruna, Kalou et Drogba.
Avertissements : Tiéné, Tioté, Kader (Carton jaune) et Kaka (carton rouge)
Buts : Fabiano (25e, 50e) et Elano (62e) pour le Brésil. Drogba (80e) pour la Côte d'Ivoire
La nuit est déjà tombée sur le Soccer City. Il est 17h 30 passé. Et les spectateurs se précipitent pour rejoindre les travées du Soccer City. Des hélicoptères survolent l'espace. Sécurité oblige. Soudain, des cameramen et photographes accourent vers l'une des entrées de la tribune de presse. C'est Arsène Wenger, le manager des Gunners d'Arsenal, qui vient d'arriver. Le technicien français ne passe pas inaperçu. Il est friand du beau jeu. Et qui rêve d'un grand soir, à l'occasion de ce Brésil-Côte d'Ivoire, dans le groupe G. La grosse affiche de la journée d'hier. Et déjà, le Soccer City bouillonne. Des écrans géants présentent en direct l'arrivée des deux équipes. On aperçoit Drogba, Eboué, Romaric, Kader. Le dernier porte des écouteurs. Quelques minutes après, ce sont les Auriverde, qui foulent les premiers, la pelouse pour la séance d'échauffement. Et c'est le 11 de départ, qui avait débuté contre la Corée du Nord, qui commence. En face, Eriksson a redessiné son 11 de départ, avec la titularisation de Drogba, à la place de Gervinho, qui rejoint les coiffeurs. Entre-temps, la sono du Soccer City distille « Could be love »de Bob Marley, un classique bien connu. Les deux équipes regagnent les vestiaires. Et on attend impatiemment, qu'elles reviennent pour ce match de rêve. Dès les premiers échanges de balle, les Eléphants se placent bas, très bas même. Laissant l'initiative du jeu à la Seleçao. Les Ivoiriens sont trop attentistes. Sur une action à trois, Kaka, Robinho et Fabiano, le dernier cité foudroie Copa Barry, à la 25e minute ( 1-0). Les Eléphants ne sont pas dans le bon wagon. Offensivement, ils ont des difficultés. Aruna et Kalou manquent de percussion. Drogba, qui joue sur un pied est inexistant. Une copie bien pâle des hommes venus d'Abidjan. Et on en restera là au cours des 45 premières minutes. A la reprise, après seulement 5 minutes de jeu, ce diable de Luis Fabiano, l'homme du match,mystifie Tiéné, Kolo et Zokora, après deux contrôles de la main, avant de crucifier à nouveau Copa (2-0). Après, la partie tourne à la démonstration. L'équipe ivoirienne ressemble à un vaisseau à la dérive. A la 62e, Kaka élimine joliment Demel, avant de centrer plein axe. Elano, libre de tout marquage, gonfle le score (3-0). La messe est dite. Entre-temps, les rentrées de Gervinho et de Kader Kéita ont apporté un peu plus de percussion au jeu d'attaque des Eléphants. Dans un sursaut d'orgueil, ils réduisent le score, grâce à Drogba, à 10 minutes de la fin. Et les Brésiliens terminent la partie à 10 suite à l'expulsion de Kakà, après une faute sur Kéita. Même en infériorité numérique, la Seleçao a toujours le ballon. Elle gère bien son acquis jusqu'au coup de sifflet final. Avec cette défaite, les Eléphants compliquent leur tâche.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Johannesburg
