L'Afrique aborde, cet après-midi, à travers le Ghana face à l'Allemagne et l'Algérie contre les Etats-Unis, un virage plus qu'important de la Coupe du monde. Mathématiquement, les deux représentants africains conservent de petites chances de qualification. Pour les Fennecs algériens, pas d'alternative. Ils doivent forcément l'emporter quel que soit le résultat de l'autre opposition du groupe B, Slovénie-Angleterre. Au regard du vécu sportif des forces en présence, ce sera un match de nerfs car les Américains sont un ensemble redoutable et difficile à jouer. Les Nord africains peuvent néanmoins l'emporter s'ils font preuve d'esprit de corps, de rigueur, d'application dans le geste et d'efficacité. Quant aux Américains, ils n'entendent pas les choses de cette oreille. Avant cette ultime rencontre, ils n'auraient pas eu de souci si l'arbitre de leur opposition contre la Slovénie n'avait refusé leur 3ème but synonyme de victoire. C'est un match qui promet des étincelles car les Donavan, Dempsey, Altidore, Pearce et Marshall sont de redoutables compétiteurs qui se dressent sur la route des Babouche, Bezzaz, Chezzal, Yedda, Ziani et leur capitaine Bougherra.
La seconde opposition qui intéresse le continent noir est Ghana-Allemagne. Les Black stars sont la seule équipe africaine première de son groupe au terme des deux premières journées de la compétition. André Ayew et ses camarades tiennent en main leur qualification. Logiquement, ils ont plus de chance mais moins d'atouts que leurs adversaires allemands. Il y a immanquablement peur et pression dans l'air. Car la Nationalmannschaft a une tradition de vainqueur ou de finaliste au pire des cas. Le sélectionneur a déjà prévenu dans une interview accordée à francefootball.fr : "Je ne doute pas de notre qualification". Profession de foi d'un technicien rompu aux grandes joutes. Ce dernier compte sur la jeunesse de ses poulains pour relever ce défi. La fraîcheur physique dont disposent les joueurs Neuer (24ans), Hunt (23ans), Muller (20ans) Ozil (21ans) et autres, ferait la différence. L'Allemagne apparaît ainsi comme une équation à plusieurs inconnues pour les Ghanéens qui devront se battre le couteau entre les dents s'ils veulent accéder en huitièmes de finale comme en 2006.
Marc Koffi
La seconde opposition qui intéresse le continent noir est Ghana-Allemagne. Les Black stars sont la seule équipe africaine première de son groupe au terme des deux premières journées de la compétition. André Ayew et ses camarades tiennent en main leur qualification. Logiquement, ils ont plus de chance mais moins d'atouts que leurs adversaires allemands. Il y a immanquablement peur et pression dans l'air. Car la Nationalmannschaft a une tradition de vainqueur ou de finaliste au pire des cas. Le sélectionneur a déjà prévenu dans une interview accordée à francefootball.fr : "Je ne doute pas de notre qualification". Profession de foi d'un technicien rompu aux grandes joutes. Ce dernier compte sur la jeunesse de ses poulains pour relever ce défi. La fraîcheur physique dont disposent les joueurs Neuer (24ans), Hunt (23ans), Muller (20ans) Ozil (21ans) et autres, ferait la différence. L'Allemagne apparaît ainsi comme une équation à plusieurs inconnues pour les Ghanéens qui devront se battre le couteau entre les dents s'ils veulent accéder en huitièmes de finale comme en 2006.
Marc Koffi