Le troisième précolloque sur le cinquantenaire s'est ouvert, hier, à Gagnoa. Les questions agricoles et environnementales seront discutées au cours des travaux.
La cérémonie d'ouverture du 3ème pré-colloque sur le cinquantenaire de la Côte d'Ivoire a eu lieu, hier, au foyer polyvalent de Gagnoa. Placé sous la présidence de N'zi Paul David, directeur de cabinet du président de la République, représentant le chef de l'Etat, ce précolloque donnera l'occasion aux experts nationaux et internationaux de réfléchir sur les thèmes suivants : « Environnement et cadre de vie en Cote d'Ivoire : bilan et perspectives pour les 50 prochaines années » et « Agriculture ivoirienne et sécurité alimentaire : bilan et perspectives pour les 50 prochaines années ». Les autorités administratives, politiques et coutumières du département de Gagnoa ont tenu à être présentes à la cérémonie d'ouverture, pour jeter un regard rétrospectif sur le passé et pour mieux préparer le futur. « Nous allons discuter en faisant le bilan et en nous projetant dans le futur », a dit le professeur Aké N'gbo, président de l'Université de Cocody et président du comité scientifique du pré-colloque. Le comité d'organisation, par la voix de son président, le préfet de région, préfet du département de Gagnoa, René Mohiro a, dans son allocution, fait remarquer que « le cinquantenaire est un événement majeur. Il y a 50 ans que la Côte d'Ivoire s'est affranchie du joug colonial et compte désormais dans le concert des nations pour faire un bond en avant dans le développement. Une chose est d'être indépendant politiquement mais une autre est d'être libre économiquement », a dit le préfet qui estime que le défi économique reste à relever. D'où l'invitation faite aux experts pour « réfléchir sur les thèmes et proposer des solutions ». M. Mohiro a aussi reconnu que les thèmes qui seront abordés pendant ces quatre jours de réflexion (du 22 au 25 juin) viennent à propos. « L'agriculture est la voûte de l'économie ivoirienne. Elle occupe les 2/3 de la population active. L'environnement se caractérise par l'absence de plans directeurs, l'occupation anarchique, l'insalubrité… », a-t-il souligné. Des thèmes qui soulèvent donc de réels problèmes de développement en Côte d'Ivoire. Les spécialistes de ces deux domaines vont se charger « d'éclairer scéniquement notre agriculture et notre environnement », a, pour sa part, déclaré Pierre Kipré, président du comité national d'organisation du cinquantenaire, en guise de réponses aux inquiétudes du préfet. Puis il a précisé que le choix de la ville de Gagnoa n'est pas lié aux origines du président de la République. Car, dira-t-il, « Gbagbo appartient à toute la Côte d'Ivoire et non à une région spécifique ». Pour le président de la cérémonie, N'zi Paul David, l'agriculture ivoirienne connaît de graves problèmes au point que même les forêts classées sont exploitées. S'agissant de la question de l'environnement, il est si malade qu'il doit être pris en compte par le Programme des Nations Unies pour l'environnement. «Notre responsabilité sera plus grande si nous n'assurons pas l'avenir des générations futures», a prévenu le directeur de cabinet du président de la République.
Alain Kpapo à Gagnoa
La cérémonie d'ouverture du 3ème pré-colloque sur le cinquantenaire de la Côte d'Ivoire a eu lieu, hier, au foyer polyvalent de Gagnoa. Placé sous la présidence de N'zi Paul David, directeur de cabinet du président de la République, représentant le chef de l'Etat, ce précolloque donnera l'occasion aux experts nationaux et internationaux de réfléchir sur les thèmes suivants : « Environnement et cadre de vie en Cote d'Ivoire : bilan et perspectives pour les 50 prochaines années » et « Agriculture ivoirienne et sécurité alimentaire : bilan et perspectives pour les 50 prochaines années ». Les autorités administratives, politiques et coutumières du département de Gagnoa ont tenu à être présentes à la cérémonie d'ouverture, pour jeter un regard rétrospectif sur le passé et pour mieux préparer le futur. « Nous allons discuter en faisant le bilan et en nous projetant dans le futur », a dit le professeur Aké N'gbo, président de l'Université de Cocody et président du comité scientifique du pré-colloque. Le comité d'organisation, par la voix de son président, le préfet de région, préfet du département de Gagnoa, René Mohiro a, dans son allocution, fait remarquer que « le cinquantenaire est un événement majeur. Il y a 50 ans que la Côte d'Ivoire s'est affranchie du joug colonial et compte désormais dans le concert des nations pour faire un bond en avant dans le développement. Une chose est d'être indépendant politiquement mais une autre est d'être libre économiquement », a dit le préfet qui estime que le défi économique reste à relever. D'où l'invitation faite aux experts pour « réfléchir sur les thèmes et proposer des solutions ». M. Mohiro a aussi reconnu que les thèmes qui seront abordés pendant ces quatre jours de réflexion (du 22 au 25 juin) viennent à propos. « L'agriculture est la voûte de l'économie ivoirienne. Elle occupe les 2/3 de la population active. L'environnement se caractérise par l'absence de plans directeurs, l'occupation anarchique, l'insalubrité… », a-t-il souligné. Des thèmes qui soulèvent donc de réels problèmes de développement en Côte d'Ivoire. Les spécialistes de ces deux domaines vont se charger « d'éclairer scéniquement notre agriculture et notre environnement », a, pour sa part, déclaré Pierre Kipré, président du comité national d'organisation du cinquantenaire, en guise de réponses aux inquiétudes du préfet. Puis il a précisé que le choix de la ville de Gagnoa n'est pas lié aux origines du président de la République. Car, dira-t-il, « Gbagbo appartient à toute la Côte d'Ivoire et non à une région spécifique ». Pour le président de la cérémonie, N'zi Paul David, l'agriculture ivoirienne connaît de graves problèmes au point que même les forêts classées sont exploitées. S'agissant de la question de l'environnement, il est si malade qu'il doit être pris en compte par le Programme des Nations Unies pour l'environnement. «Notre responsabilité sera plus grande si nous n'assurons pas l'avenir des générations futures», a prévenu le directeur de cabinet du président de la République.
Alain Kpapo à Gagnoa