Brillant avec Chelsea aux côtés de son compère Eléphant Didier Drogba, Salomon Kalou n`a pas répondu aux attentes depuis le début de la compétition. Que ce soit face au Portugal ou au Brésil, l`ailier ivoirien, placé sur le couloir gauche par Sven-Göran Erikssson, a gagné peu de duels. Et n`a jamais été décisif. Le joueur de Chelsea évoque une "trop grande pression". Pour lui sûrement. Et pour les autres joueurs africains attendus au tournant.
Salomon, quels sont les regrets du groupe aujourd`hui après les deux premiers matchs ?
Face au Portugal, on n`a pas assez poussé, je pense. Nous n`avons pas été assez offensifs, même si on a quand même eu pas mal d`occasions. Devant le Brésil, on a défendu trop bas en leur laissant trop la balle. Contre une telle équipe, ça ne pardonne pas. Car pour récupérer le ballon, c`est compliqué. Tu cours après, tu te fatigues et eux en profitent, automatiquement. Ce sont des regrets, mais c`est aussi comme ça qu`on apprend.
Quelle leçon avez-vous retenue contre la Seleçao ?
Notre stratégie n`a pas vraiment fonctionné. On avait prévu de les attendre dans notre camp en jouant les contres à fond. Mais bon, c`est le football. Cela arrive assez souvent que vous démarriez un match avec un plan et qu`en cours de match il faille le changer. Ou que l`adversaire en ait un encore meilleur que le vôtre, parce qu`il montre un meilleur positionnement, une plus grande maturité dans le jeu. Il ne faut pas oublier que nous sommes encore une équipe jeune. C`est seulement notre deuxième Coupe du Monde, que l`on ait des joueurs talentueux ou non. Et le Brésil nous a eus un peu à l`expérience. Ils ont plus l`habitude de tels matches, ils étaient moins nerveux, plus patients.
Et vous, comment avez-vous vécu ce match au Soccer City, contre une équipe aussi mythique que le Brésil ?
C`est une très belle expérience, un match qui va rester dans ma mémoire pour toujours. Même si on a perdu. Jouer le Brésil en Coupe du Monde est un rêve de gamin, et le réaliser procure un vrai sentiment de bonheur. On a beaucoup appris, je le répète. Cela fait partie du processus. On a montré qu`on avait une belle équipe, solide. On va le confirmer contre la Corée du Nord, pour rentrer la tête haute si on devait quand même être éliminés.
Vous parlez d`apprentissage. Mais Didier Drogba a 32 ans, c`est peut-être sa dernière Coupe du Monde de la FIFA...
Il aura 36 ans en 2014 au Brésil, d`autres joueurs ont déjà joué la Coupe du Monde à cet âge-là. Regardez Blanco du Mexique, par exemple ! Si Didier est encore en bonne santé, j`espère qu`il pourra être de la fête si nous sommes qualifiés. Il a énormément de volonté, il sait ce qu`il veut. C`est un des meilleurs attaquants du monde aujourd`hui, avec une carrière exceptionnelle. On lui doit du respect. C`est un leader naturel, l`avoir avec nous est un énorme bonus.
Etes-vous déçu des résultats des équipes africaines jusque-là ?
Je pense que tous, nous nous sommes mis beaucoup de pression car cette Coupe du Monde se joue sur notre continent. Les attentes étaient énormes, on se devait d`être performant. Mais cette pression nous a plus stressés qu`autre chose, voire inhibé nos talents. On a vu que certains joueurs n`ont pas été à la hauteur de l`événement. Leurs qualités ont été annihilées par la pression.
Interview réalisée par De Bouaffo
Envoyé spécial en Afrique du Sud
Salomon, quels sont les regrets du groupe aujourd`hui après les deux premiers matchs ?
Face au Portugal, on n`a pas assez poussé, je pense. Nous n`avons pas été assez offensifs, même si on a quand même eu pas mal d`occasions. Devant le Brésil, on a défendu trop bas en leur laissant trop la balle. Contre une telle équipe, ça ne pardonne pas. Car pour récupérer le ballon, c`est compliqué. Tu cours après, tu te fatigues et eux en profitent, automatiquement. Ce sont des regrets, mais c`est aussi comme ça qu`on apprend.
Quelle leçon avez-vous retenue contre la Seleçao ?
Notre stratégie n`a pas vraiment fonctionné. On avait prévu de les attendre dans notre camp en jouant les contres à fond. Mais bon, c`est le football. Cela arrive assez souvent que vous démarriez un match avec un plan et qu`en cours de match il faille le changer. Ou que l`adversaire en ait un encore meilleur que le vôtre, parce qu`il montre un meilleur positionnement, une plus grande maturité dans le jeu. Il ne faut pas oublier que nous sommes encore une équipe jeune. C`est seulement notre deuxième Coupe du Monde, que l`on ait des joueurs talentueux ou non. Et le Brésil nous a eus un peu à l`expérience. Ils ont plus l`habitude de tels matches, ils étaient moins nerveux, plus patients.
Et vous, comment avez-vous vécu ce match au Soccer City, contre une équipe aussi mythique que le Brésil ?
C`est une très belle expérience, un match qui va rester dans ma mémoire pour toujours. Même si on a perdu. Jouer le Brésil en Coupe du Monde est un rêve de gamin, et le réaliser procure un vrai sentiment de bonheur. On a beaucoup appris, je le répète. Cela fait partie du processus. On a montré qu`on avait une belle équipe, solide. On va le confirmer contre la Corée du Nord, pour rentrer la tête haute si on devait quand même être éliminés.
Vous parlez d`apprentissage. Mais Didier Drogba a 32 ans, c`est peut-être sa dernière Coupe du Monde de la FIFA...
Il aura 36 ans en 2014 au Brésil, d`autres joueurs ont déjà joué la Coupe du Monde à cet âge-là. Regardez Blanco du Mexique, par exemple ! Si Didier est encore en bonne santé, j`espère qu`il pourra être de la fête si nous sommes qualifiés. Il a énormément de volonté, il sait ce qu`il veut. C`est un des meilleurs attaquants du monde aujourd`hui, avec une carrière exceptionnelle. On lui doit du respect. C`est un leader naturel, l`avoir avec nous est un énorme bonus.
Etes-vous déçu des résultats des équipes africaines jusque-là ?
Je pense que tous, nous nous sommes mis beaucoup de pression car cette Coupe du Monde se joue sur notre continent. Les attentes étaient énormes, on se devait d`être performant. Mais cette pression nous a plus stressés qu`autre chose, voire inhibé nos talents. On a vu que certains joueurs n`ont pas été à la hauteur de l`événement. Leurs qualités ont été annihilées par la pression.
Interview réalisée par De Bouaffo
Envoyé spécial en Afrique du Sud
