La Côte d’Ivoire joue aujourd’hui sa destinée dans le Mondial Sud-Africain. De sa prestation, dépendra son avenir qui se résume à une des hypothèses suivantes : rejoindre le Ghana au second tour en cas de victoire, ou rejoindre précipitamment Abidjan en cas de défaite. Le premier cas serait souhaitable, afin que l’Afrique ne soit carrément perçue comme un complément d’effectif à cette compétition planétaire.
L’Afrique mérite-t-elle les cinq places à elle concédées par la FIFA en vu de sa participation en Coupe du Monde de football ? Dans la forme, l’on ne peut répondre que par l’affirmative, et pour cause. 53 des 179 pays du monde sont issus de l’Afrique, qui revendique ainsi près du quart de la souveraineté universelle. L’essentielle des matières premières indispensables au tissu industriel mondial provient de l’Afrique, ainsi qu’une part non négligeable des énergies faucilles telles le pétrole et le gaz. Certes, elle est le berceau des pandémies, des guerres civiles et des dysfonctionnements les plus inimaginables ayant bloqué son avancée, sur fonds de la mauvaise gouvernance entretenue par ses dirigeants. L’Afrique peut néanmoins se vanter d’avoir offert à l’intelligentsia mondial, des sommités concurrençant valablement les cadres venant d’ailleurs, quand bien même elle n’a pas encore su valoriser ces compétences. Pris sous l’angle du partage équitable de la représentativité mondiale basée sur la souveraineté égalitaire des Etats, le continent noir a le nombre de place qu’il lui revient de droit au Mondial. Malheureusement et à cause de ses contre performances répétées de ses représentants, l’Afrique s’est mise dans la situation de Moussa, écolier au cours moyen deuxième année. Alors qu’il a formellement droit aux cadeaux de ses parents, celui-ci est obligé d’attendre l’issue de la composition prochaine avant de prétendre à un seul biscuit, et pour cause. La fin de l’année a été un désastre pour Moussa, qui s’est pointé avec un bulletin de note non moins calamiteux. Dans le fond et à l’instar de Moussa, l’Afrique devra se remettre en cause et surtout au travail, afin de convaincre d’avantage la FIFA avec un rendement plus compétitif. En attendant le résultat de cette remise en cause, il est donc préférable que la FIFA rétrocède au reste du monde, trois des cinq places concédées à l’Afrique. Cela permettra à des pays plus outillés de mettre fin à ce système de compléments d’effectif dans lequel les représentants de l’Afrique se complaisent lors des Mondiaux de football. Cela permettra surtout à la FIFA de ne pas gaspiller l’argent du contribuable mondial avec des Nations qui ne se sentent à l’aise que dans la position de figurants.
Franck Boyo
L’Afrique mérite-t-elle les cinq places à elle concédées par la FIFA en vu de sa participation en Coupe du Monde de football ? Dans la forme, l’on ne peut répondre que par l’affirmative, et pour cause. 53 des 179 pays du monde sont issus de l’Afrique, qui revendique ainsi près du quart de la souveraineté universelle. L’essentielle des matières premières indispensables au tissu industriel mondial provient de l’Afrique, ainsi qu’une part non négligeable des énergies faucilles telles le pétrole et le gaz. Certes, elle est le berceau des pandémies, des guerres civiles et des dysfonctionnements les plus inimaginables ayant bloqué son avancée, sur fonds de la mauvaise gouvernance entretenue par ses dirigeants. L’Afrique peut néanmoins se vanter d’avoir offert à l’intelligentsia mondial, des sommités concurrençant valablement les cadres venant d’ailleurs, quand bien même elle n’a pas encore su valoriser ces compétences. Pris sous l’angle du partage équitable de la représentativité mondiale basée sur la souveraineté égalitaire des Etats, le continent noir a le nombre de place qu’il lui revient de droit au Mondial. Malheureusement et à cause de ses contre performances répétées de ses représentants, l’Afrique s’est mise dans la situation de Moussa, écolier au cours moyen deuxième année. Alors qu’il a formellement droit aux cadeaux de ses parents, celui-ci est obligé d’attendre l’issue de la composition prochaine avant de prétendre à un seul biscuit, et pour cause. La fin de l’année a été un désastre pour Moussa, qui s’est pointé avec un bulletin de note non moins calamiteux. Dans le fond et à l’instar de Moussa, l’Afrique devra se remettre en cause et surtout au travail, afin de convaincre d’avantage la FIFA avec un rendement plus compétitif. En attendant le résultat de cette remise en cause, il est donc préférable que la FIFA rétrocède au reste du monde, trois des cinq places concédées à l’Afrique. Cela permettra à des pays plus outillés de mettre fin à ce système de compléments d’effectif dans lequel les représentants de l’Afrique se complaisent lors des Mondiaux de football. Cela permettra surtout à la FIFA de ne pas gaspiller l’argent du contribuable mondial avec des Nations qui ne se sentent à l’aise que dans la position de figurants.
Franck Boyo
