Au-delà de se proclamé égaux des autres Nations de la planète, les pays africains doivent donner un sens à leur souveraineté, en s’astreignant à une obligation de résultat dans tous les domaines. Cela passe par la valorisation des ressources humaines, et la bonne gestion des finances publiques. Dans cette optique, des compétences locales doivent se voir offrir la gestion et la planification des challenges auxquels ces pays sont appelés à participer, dont la Coupe du Monde de football. Malheureusement, les pays Africains admis à cette compétition font montre d’un complexe d’infériorité sans pareil. Ainsi, l’Algérie a un entraîneur Anglais. La Côte d’Ivoire un Suédois. Le Ghana et le Nigéria, des Serbes. Le Cameroun est managé par un Français, tandis que le pays qui abrite la compétition est allé dénicher l’oiseau rare jusqu’au Brésil. Pendant ce temps, des pays européens comme la France, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne se sont attachés les services d’entraineurs venant de chez eux. Idem pour les Etats-Unis, alors que le football n’est pas le sport roi au pays de l’Oncle Sam. On a don l’impression que les pays Africains veulent se comparer à des Nations censées leur apprendre à jouer au ballon. Cela créé au niveau des athlètes, un blocage psychologique. Les pays africains doivent aussi éviter la folie des grandeurs, le ‘’m’as-tu-vu’’ et le souci d’un prestige plutôt anachronique, qui les poussent à vouloir coûte que coûte ressembler aux autres. En retour d’un miracle virtuel pourtant inaccessible, la Côte d’Ivoire (par exemple) a promis dit-on 600.000 euros par mois à Goran Erickson, c'est-à-dire plus de 300 millions de FCFA par mois. D’autres représentants africains en ont fait plus, pendant que leurs ressortissants croupissent dans une misère désormais sans nom. Comment peut-on se comparer aux autres Nations de football alors qu’en compétition, l’on n’excelle en tout, sauf dans la recherche du résultat sportif ? Telle doit être la principale préoccupation des pays africains avant le Mondial 2014.
F. B
F. B
