Ceux qui se servent du Hadj comme fonds de commerce, dans le milieu musulman, existent bel et bien. Pour beaucoup d’organisateurs, le 5ème pilier de l’Islam n’est qu’un vulgaire marché ou le plus important est de gagner de l’argent, par tous les moyens. Frais d’organisation par-ci, frais d’encadrement par-là, commission sur les contacts avec l’avionneur, le Hadj offre à ses organisateurs, multiples possibilités de se frotter les mains.
Mais, au delà de cette subtile forme d’escroquerie, le pèlerinage est devenu depuis belle lurette, un prétexte aussi pour des mercantis de tout acabit, de faire des affaires saisonnières en Arabie Saoudite. Commerce de bijoux, de vêtements, de maroquinerie et autres articles orientaux, tout y passe. Sans compter ceux qui profitent du Hadj pour rechercher diverses formes de partenariat sur la terre sainte.
Autant il est indéniable qu’il y a des brebis galeuses dans le système, autant il faut reconnaître l’absence d’une régulation forte. C’est cette balise que veut rattraper le Conseil supérieur des imams, autorité suprême de la communauté. Ce qui est du reste son rôle. Interpellé par le nécessaire consensus qui doit faire la force de la communauté musulmane, Le Patriote s’est fait le devoir d’ouvrir le débat, en donnant la parole à chacun afin qu’il explique sa compréhension et sa vision des choses.
Dans le fond, l’initiative du Cosim agrée les organisateurs traditionnelle du Hadj, mais divise dans la forme ainsi que l’attestent les interviewes ci-contre. A l’évidence, le pari n’est pas gagné davantage par le Cosim. Poser cette problématique, ne doit pas être perçu comme un acharnement contre cette communauté religieuse. Les faits parlent d’eux-mêmes. Il faut plutôt voir notre dossier comme une contribution à la moralisation de l’organisation du Hadj en Côte d’Ivoire. Une prétention, peut-être, mais une foi réelle
Alexandre lebel Ilboudo
Mais, au delà de cette subtile forme d’escroquerie, le pèlerinage est devenu depuis belle lurette, un prétexte aussi pour des mercantis de tout acabit, de faire des affaires saisonnières en Arabie Saoudite. Commerce de bijoux, de vêtements, de maroquinerie et autres articles orientaux, tout y passe. Sans compter ceux qui profitent du Hadj pour rechercher diverses formes de partenariat sur la terre sainte.
Autant il est indéniable qu’il y a des brebis galeuses dans le système, autant il faut reconnaître l’absence d’une régulation forte. C’est cette balise que veut rattraper le Conseil supérieur des imams, autorité suprême de la communauté. Ce qui est du reste son rôle. Interpellé par le nécessaire consensus qui doit faire la force de la communauté musulmane, Le Patriote s’est fait le devoir d’ouvrir le débat, en donnant la parole à chacun afin qu’il explique sa compréhension et sa vision des choses.
Dans le fond, l’initiative du Cosim agrée les organisateurs traditionnelle du Hadj, mais divise dans la forme ainsi que l’attestent les interviewes ci-contre. A l’évidence, le pari n’est pas gagné davantage par le Cosim. Poser cette problématique, ne doit pas être perçu comme un acharnement contre cette communauté religieuse. Les faits parlent d’eux-mêmes. Il faut plutôt voir notre dossier comme une contribution à la moralisation de l’organisation du Hadj en Côte d’Ivoire. Une prétention, peut-être, mais une foi réelle
Alexandre lebel Ilboudo